Um livro e uma exposição revelam o olhar do repórter António Pedro Ferreira sobre Fátima, “um espaço difícil de fotografar”. São quase 40 anos de viagens, que começaram em 1979, quando Portugal era “um país mais fotogénico”.
Luís Carvalho já tinha carta de condução e garantiu a viagem num Citroën Dyane. António Pedro Ferreira tinha uma mãe que preparava bons farnéis, com sandes de queijo, ovo e frango embrulhadas em folha de prata. E etiquetas que ajudaram a racionar a comida para uma estadia de dois dias. Corria 1979, dois amigos, urbanos e unidos pela fotografia, meteram-se à estrada rumo a Fátima motivados pela curiosidade de um lugar onde desfilava “um mundo rural” que nenhum deles conhecia bem. Dessa primeira “viagem fotográfica” ao santuário (e ao que o rodeava), António Pedro Ferreira, repórter do semanário Expresso, escolheu treze fotografias para o livro Fátima – 1979-2016, que acaba de ser publicado e que reúne o essencial do seu trabalho sobre um lugar a que foi regressando. É o ano com melhor rácio de imagens na obra entre todos os que visitou Fátima, facto que o fotógrafo explica com a (sua) sensação de que o país seria “mais fotogénico naquela altura”. É uma justificação humilde e que pode esconder outra, igualmente subjectiva: a de que estamos perante uma das melhores abordagens fotográficas que se fizeram em Portugal às romarias marianas e à mística em torno da crença nas aparições.
As primeiras fotografias do livro de António Pedro Ferreira estão mais centradas no frenesi que envolve o santuário, têm pouco da religiosidade directamente ligada a Fátima e estão mais próximas da dinâmica dos devotos, de algum humor (pouco), da circunspecção e da reserva tristonha que lhe vem estampada nos rostos, uma expressão que surge como imagem de marca de um tempo. “Fátima já está muito longe deste mundo. Hoje é quase impossível captar um peregrino sem um colete reflector e uns sapatos de ténis. O país mudou muito. Basta olhar para o vestuário, para os rostos… os jovens já são todos urbanos, mesmo quando vêm de uma ruralidade profunda. Acho que este livro também é uma demonstração de como Portugal mudou em 40 anos.”
Para este livro, António Pedro Ferreira foi obrigado a remexer nos arquivos, exercício que não lhe agrada particularmente. “Não gosto de voltar sempre às mesmas coisas, é penoso. Há fotografias minhas que já não sei se são boas ou se sou eu que gosto delas. É muito difícil manter uma distância crítica em relação ao nosso trabalho.” Mas teve surpresas, descobriu imagens novas e imprimiu outras pela primeira vez. Contas feitas, “cerca de 90% das fotografias do livro” nunca tinham sido mostradas. E descobrir novas fotografias de Fátima não é tão fácil quanto possa parecer. “É um espaço difícil de fotografar. Tem menos de um quilómetro quadrado, mas o que lá acontece é tão variado, tão rico em termos de sentimentos que… lembro-me de chorar lá, é muito intenso. E isto para um não-crente, como eu, não deixa de ser extraordinário.”
Para além deste livro, as fotografias de António Pedro Ferreira sobre Fátima estiveram numa exposição n’A Pequena Galeria, em Lisboa. https://www.publico.pt/
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Le Festival PORTO VIA PARIS approche (24-25 juin) La cour de l'Albatros se prend pour une place de Porto lors des fêtes de la "São Jão" Le 4 JUIN Workshop #1 Rejoignez-nous à partir de 15h avec votre pic-nic, votre bonne humeur, pour participer à un projet festif, populaire qui nous renvoie aux traditions d'antan. JIMA créateur d'Origami rigolos, amoureux de Porto, nous transmettra sa passion. Paul & Dafné, un duo de musiciens Montreuillois, accompagnerons vos gestes de création au rythme de leurs chants poétiques et Jazzy
https://dafnekritharasdevi.wixsite.com/pauldafne/about
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Mon père Artur MADEIRA CARNEIRO jeune marié à Olimpia MARTINS SEQUEIRA, laisse au Portugal sa famille, constituée alors de mon frère Manuel Domingos et Antonio Delfim. Se lançant dans une longue marche qui durera un mois. Il arriva en 1964, dans le nord de Paris, plus exactement dans la région de la Picardie. Après deux années passées loin de sa famille, en janvier 66, il fit venir son épouse et mon frère plus âgé par le train, trajet qui durait deux longues journées.
Antonio resta avec ma grand-mère paternelle, alors trop petit pour faire le trajet, c’est ainsi que je vis le jour en septembre 66.
Elle apprit quelque temps plus tard que mon benjamin était décédé d’une pneumonie.
Après les funérailles, ils décidèrent de descendre sur Paris car nous vivions dans une caravane et le travail était plus abondant.
Nous Arrivâmes au 109 rue Lamarck 75018 Paris, étant fils d'immigrés Portugais, il était difficile, quasiment impossible de se faire une place parmi la communauté Française. Deux sus croient quand vous êtes gardiens d'immeuble. Je me souviens que ma mère faisait les escaliers jusqu'au 6éme étage, le samedi. Dépoussiérage, ballais, brosse métallique et pour finir elle passait la cire. Cela prenait la matinée pour tout faire, et comme j'étais un gentil garçon, je l'aidais pour le nettoyage.
Durant la semaine, nous nous levions vers 6h00 du matin, ma mère nous faisait vite fait le petit déjeuner avant d’aller sortir les poubelles et nettoyer l’entrée de l’immeuble, mon frère avait la charge de m’emmener à l’école pour l’ouverture des classe à 8h20, pendant que ma maman s’activait a distribué le courrier. Mon père quant à lui était peintre en bâtiments, il ne pouvait aider son épouse car il commençait vers 8h30 et il n’avait pas de voiture à l’époque. Une fois le marathon de ma créatrice fini vers 9h30, elle commençait ses heures de ménages chez des particuliers.
Comme toutes les autres bonnes épouses Latines, je pense. Mon frère et moi allions à l'école, moi à la maternelle rue Lamarck à côté du métro Lamarck Caulaincourt et lui à la primaire Damrémont. Quelques années après, je me suis retrouvé à l'école primaire Joseph De Maistre et lui dans une école spécialisée à son handicap. En sortant de l'école, nous aidions nos parents comme nous le pouvions malgré nos jeunes âges. Vers 20h30, mes parents devaient faire le ménage dans un bureau, rue Duhesme, j'y allais volontiers vider les corbeilles et nettoyer les cendriers, car c’était un bureau publicitaire et il y avait pleins de jouets. Quelques-uns venaient dans mes poches en guise de récompense (mais ça, c’est une autre histoire) !! J
Ma maman faisait aussi de la couture, ourlets, reprises etc…
C’est ainsi qu’elle m’a appris à coudre à la machine. Du haut de mes 8 ans, je m’activais sur cette fameuse machine mécanique de marque Singer (Sans faire de publicité). Parfois, quand elle n’avait pas le temps de faire ses retouches, c’était moi qui les faisais, je jubilais de voir les gens ébaillis quand ils savaient que c’était moi qui l’avais fait et me donnais une petite pièce.
Les journées et les années passant, nous nous sommes retrouvés gardiens d’immeuble au 23 rue Ganneron 75018 à Paris. Toujours avec le même train-train quotidien, mais cette fois-ci la bonne odeur du bois ciré et la convivialité des locataires avait laissé la place au marbre et à des bureaux.
Dans le va et viens des gens du tertiaire qui ne faisait que rentrer et sortir sous la pluie, salissant ainsi le hall d’entrée, les serpillères et le savon liquide avait remplacé le ballait et la bonne cire d’abeille, laissant ainsi un gout amère et sans odeur.
Arthur C. Martins
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Luisa Azevedo est une artiste de 18 ans de Lisbonne qui réalise de magnifiques images surréalistes. Cette jeune femme est une véritable experte de Photoshop. Elle réalise ses compositions uniquement à partir de photos réelles, mélangeant savamment animaux, paysages et architectures. lautrequotidien.fr
Rédigé à 21:31 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS, Découverte_ | Lien permanent | Commentaires (0)
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As artes, os ritos, os sons e as crenças à volta do pastoreio e da transumância.
Uma produção Câmara Municipal do Fundão e Associação Gardunha 21
“Para voltar à vida a arte tem de se esforçar” um filme de Tiago Pereira - Cópia de trabalho from MPAGDP on Vimeo.
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Rédigé à 21:12 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé à 23:36 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé à 23:23 dans PHOTO et PHOTOGRAPHES | Lien permanent | Commentaires (0)
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J’avais entendu parler de Suzette Fernandes depuis quelques années et de son engagement au sein de l’association E3M qui se bat pour le retrait des adjuvants aluminiques utilisés dans les vaccins et dont la toxicité est avérée. Mais c’est il y a peu que j’ai eu le plaisir de la rencontrer, et ce n’est pas l’association qui m’a mené à elle, mais ce sont ses doudous qu’elle confectionne avec tendresse.
Nous nous sommes retrouvés elle et moi, un matin,attablées autour d’un café tartines, et avons fait connaissance. Nous avons parlé ne tout, de nous, des doudous et de l’association bien sûr.
Ce petit bout de femme à la fois forte et sensible vous touche indéniablement par sa sincérité et son humanité.
Bonjour Suzette, depuis quand milites tu au sein de l’association E3M ?
Depuis sa création en Mai 2001
Pourquoi avoir choisi ce combat ?
Choisi ? C’est plutôt lui qui m’a choisi, je suis tombée malade en HIVER1995/1996, et après avoir subi une biopsie j’ai été diagnostiquée MMF (Myofasciite à Macrophages, maladie rare), après avoir lu un article dans la presse sur des malades qui allaient créer une association je les ai contacté et hop création d’une association. Ensuite création d’une maison des associations à l’hôpital Henri Mondor de Créteil. Mon engagement s’est confirmé en constatant les problèmes rencontrés par les usagers. Et depuis quelques années je suis RU (représentante d’usagers du système de santé).
Parles-nous de cette association …c’est une association qui réunit des malades, tous touchés par la même pathologie. Nous luttons en faveur d’un retour des vaccins sans aluminium. Nous avons, probablement, je dis probablement car la recherche est bloquée en ce moment par manque de moyens financiers.
Quels sont les avancés dans ce domaine ? Les avancées sont importantes si l’on mesure que notre association n’a que 16 ans et nous avons permis avec nos petits moyens déjà beaucoup de recherche scientifique. Je tiens à nommer des entités qui nous aident avec régularité comme Fidelidade qui est notre principal support pour notre colloque scientifique annuel du mois de mars. L’Académia do Bacalhau nous a soutenu également. La base de données de malades au niveau national est entièrement financée par des particuliers de la communauté portugaise
Tu es également la reine de la pelote de laine et aiguille à tricoter… après les bonnets, les petits cœurs, comment est née l’idée des doudous ? Cette idée est née avec la naissance de mes petits cœurs que sont mes petits enfants. L’aîné a eu un petit nounours au crochet et l’année dernière à la naissance des 2 autres je me suis dit que je pouvais améliorer le choix, alors maos à obra
D’où te vient ton inspiration ? De mes envies tout simplement, un exemple : ma petite fille adore mettre toutes les étiquettes dans la bouche alors une petite poupée avec un nœud autour du cou (cousu bien ferme) qu’elle pourra mâchouiller tout à son aise. Je fais des cœurs pour l’asso, à chaque vente (5euros) 3 sont reversés à mon asso, et encore plein de petites choses…
Quel sentiment te procure le tricot ? Sentiments au pluriel s’il te plait, bonheur de faire plaisir, relaxation car après une journée où tout ne se passe pas comme on le voudrait c’est un vrai sentiment de vide que l’on ressent avec des aiguilles dans les mains, et la satisfaction du travail accompli…
Où pouvons-nous trouver et acquérir tes travaux ? Directement en me contactant. Je réalise des travaux sur commande essentiellement mais j’ai un petit stock de cœurs (lol)
L’inaction n’étant pas ton cheval de bataille, tu es une femme en mouvement, quels sont projets à venir ? Beaucoup de projets bien sur mais je vais te parler du plus ancien : je le nomme mercerie solidaire. Trouver un local qui réunirait plusieurs activités manuelles comme tricot, couture, crochet et autres. Avec un droit d’entrée les utilisateurs pourraient se servir de machines à coudre pour réaliser eux-mêmes leurs ourlets, leurs rideaux etc, des ateliers seraient organisés tous les jours pour les citoyens désireux d’y participer avec des thèmes différents. Des détails sont encore à définir mais si quelqu’un à une idée pour cette organisation ou un local à mettre à disposition ou veut tout simplement à l’aventure qu’il n’hésite pas à me contacter. Mais l’association reste ma priorité, nous venons d’être nommés au conseil d’administration de l’UNASS (union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé), mon président comme titulaire et moi comme sa suppléante. Seulement 4 associations y ont été admises et cela nous conforte dans notre combat.
Comment pouvons-nous soutenir E3M ? En versant des dons et donnant de votre temps, si vous avez des compétences particulières comme l’informatique, le droit, le système de santé etc vous y êtes les bienvenus.
Je te laisse le dernier mot … si j’ai le droit à un dernier mot ce sera un merci à tous ceux qui sont engagés humainement dans la lutte quotidienne des injustices. Soyons là les uns pour les autres
le site de l'association https://www.vaccinssansaluminium.org/
Rédigé à 23:02 dans Povo portugues, Temoignages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Mes premiers souvenirs sont tous liés à cette loge de concierge du 15ème arrondissement. J’avais près de 20 ans quand nous sommes partis, et je n’ai que des bons souvenirs de cette période. La taille ou le confort du logement, je n’y pensais pas vraiment. On était heureux. Ma mère avait quitté son emploi pour devenir concierge, et ainsi passer plus de temps avec moi. Ce qui lui plaisait c’était le contact avec les gens de l’immeuble. Même en dehors de ses heures de services, sa porte était toujours ouverte, et elle ne disait jamais non quand il s’agissait de rendre service. Ils lui faisaient confiance. Nous faisions toujours notre arbre de Noel dans le hall d’entrée de l’immeuble. Plus tard, après notre départ, quand elle croisera les locataires ou les propriétaires ils lui disaient toujours « comme on vous regrette… ». Et elle aussi ça lui manquait.
De mon côté j’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables, qui ont partagé beaucoup de choses avec moi. Je me souviens de l’hôtesse de l’air du 5ème étage qui s’était occupé de moi quand ma mère a accouché, qui m’a emmené en vacances dans sa maison de campagne et me faisait partager sa passion pour les voyages et surtout le Japon. Mais il y a surtout eu Jeanne. Jeanne était ma 3ème grand-mère, elle n’avait pas d’enfants ou de petits-enfants, et elle aimait raconter, partager ses passions, transmettre. Elle m’emmenait au musée, voir des expositions, au cinéma, au salon de thé… me parlait énormément de tout ce qu’elle avait vécu pendant la guerre, la libération, ses souvenirs avec ses parents. Elle faisait partie de la famille, je me souviens de sa présence à mes anniversaires, ses encouragements, sa bienveillance. Mes grands-parents vivaient au Portugal, je les voyais peu, mais j’ai eu la chance d’avoir cette relation privilégiée avec Jeanne. Plus tard, j’ai étudié l’histoire de l’art et travaillé dans le tourisme, sans me rendre compte sur le moment de la marque que ces 2 femmes ont laissé en moi.
Ce sont des années heureuses, insouciantes… Je jouais dans la rue avec les autres enfants du quartier. Tout le monde se connaissait, discutait… partageait ses bonheurs et ses tracas. Finalement, je suis un peu comme ma mère… je suis nostalgique de ce temps-là.
Sylvie Leao
Rédigé à 11:13 dans LES ENFANTS DE LA CONCIERGE, Temoignages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Dans les années 70 des milliers de migrants Capverdiens et Guinéens sont venus s’installer au Portugal pour y travailler.
La plupart de ces personnes ont commencé à construire leur maison dans les banlieues de Lisbonne.
Le gouvernement n’a jamais prêté une grande attention aux banlieues.
Désormais le gouvernement veut en finir avec les bidonvilles et quiconque arrivera dans ses banlieues après 1993 n’aura pas le droit de s'y implanter, laissant ainsi des milliers de personnes dans la rue.
Les gens sont expulsés sans préavis et tous leurs biens sont détruits avec la maison
Rédigé à 18:04 dans Actualité, Emigration portugaise | Lien permanent | Commentaires (0)
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Sábado, 21 de Março. São três da tarde e no rés-do-chão da Rua do Poço dos Negros borda-se com linhas de amor a sabedoria dos avós e dos lavores tradicionais. Com sorrisos que me encheram o peito, sou recebida pelas meninas. Na entrada da sala, pode ler-se: “Ainda só tem 50? Que pena, volte daqui a uns anos!”
Chama-se “A avó veio trabalhar” e nasceu de um sonho partilhado pela designer Susana António e pelo psicólogo Ângelo Campota. “Gosto mesmo muito, muito de velhinhos”, oiço a Susana dizer, enquanto o meu olhar se perde por entre a felicidade que espelham os olhos da artesã Filomena, o carinho que transborda dos bordados da Maria das Dores e as divertidas provocações das chefes de sala, Elisa e Celeste.
O design enquanto ferramenta de transformação e capacitação é aquilo em que sempre acreditou a dupla autora da ideia, cujo encontro aconteceu no âmbito do projecto Remix, do qual o Ângelo é coordenador. “Somos um bocadinho almas-gémeas”, confessam com um brilho nos olhos — e talvez tenha sido por este brilho tão peculiar que o design social arregaçou as mangas e nasceu a Fermenta, uma associação que usa o design como ferramenta de inovação social, sempre na óptica de capacitação de grupos e comunidades.
“A avó veio trabalhar” é o projecto que costura o poder transformador do design nos tecidos da comunidade sénior e estimula o envelhecimento activo, ao colocar estes avós a produzir verdadeiras colecções de moda através de actividades que recuperam artes e ofícios dos quais eles são os melhores guardiões.
Pontualmente, temos a sorte de ser colocada à nossa disposição uma raríssima colecção de linhas de lavores de amor, através da qual os tutores (com um mínimo de 60 anos de experiência) nos convidam a aprender a costurar em diferentes idades. Basta que peguemos nas agulhas e nos façamos acompanhar de mãos vazias para que possamos receber todo o carinho e dedicação com que nos serão passados conhecimentos que vão desde o bordado tradicional ao tricot, passando pelo tear, serigrafia, esmirna e até crochet.
Destas técnicas nasceram já as colecções de luvas e almofadas, estando a colecção de tapetes a ser confeccionada neste momento por um grupo que conta actualmente com cerca de 40 idosos, mas que inicialmente teve de desbravar caminho por entre os mecanismos de defesa enraizados no seio desta comunidade. “Eu não sei fazer nada”, “eu não tenho interesse” são alguns deles, agora desactivados, apenas e só, graças ao esforço e dedicação desta dupla que, ao recuperar lavores domésticos, os relembrou da riqueza da sua experiência acumulada, quebrou estigmas e os trouxe de volta à vida activa.
As diferenças maiores sentem-se nos pequenos detalhes do dia-a-dia. Contam-nos os autores que na semana passada a Filomena trouxe uma amiga e, poucos dias depois, a amiga já estava a telefonar a uma vizinha: “Estás em casa, sempre aborrecida, tens de vir para aqui – sinto-me tão melhor!”. Agora a Fernanda já sabe que serve para alguma coisa e até vai buscar o batom vermelho para a fotografia. A Maria das Dores colocou a sua melhor blusa de cetim para nos receber e a Elisa já ousa bordar a relva com tons vermelhos, porque aprendeu a ver o mundo com outras cores.
“Em última análise, o que nos define é o nosso trabalho, portanto um idoso quando se reforma deixa de ter uma identidade para passar a fazer parte do grupo dos ‘velhinhos’.” Ainda bem que a Susana e o Ângelo nunca acreditaram nisto. Agora é a nossa vez.
Texto de Catarina Sanches para http://p3.publico.pt
Rédigé à 17:35 dans Découverte_, Povo portugues, société | Lien permanent | Commentaires (0)
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Transurbana" é uma exposição integrada na retrospectiva “LUÍS CAMPOS>Obras 1982-2008 - Fotografia & Vídeo”. Sobre ela, João Fernandes escreveu: «Transurbana é um projecto fotográfico de Luís Campos realizado em 1994, constituído por diversos trípticos de fotografias montadas sobre alumínio, nos quais encontramos retratos de pessoas anónimas enquadradas em não menos anónimos contextos suburbanos da região de Lisboa. A tradição formal e religiosa do tríptico encontra-se subvertida por uma relação de identidade e de indiferenciação. Esta relação exemplifica a rotina da integração dos habitantes de uma cidade nos espaços aparentemente neutros que esta lhes apresenta como territórios impessoais. O processo fotográfico permite a revelação de pessoas e paisagens que os ritmos contemporâneos vulgarizam e invisibilizam. São pessoas retratadas numa situação fugaz que lhes interrompe o quotidiano mas não lhes desmente o quotidiano. Gente “de todos os dias”, mas não gente banal. Só é banal quem se deixa canibalizar pela banalidade que lhe impõem, como todos sabemos no nosso íntimo.»
Luis Campos Nasceu em Lisboa, Portugal, em 1955, onde vive e trabalha.
Licenciou-se em Medicina em 1978. Realizou a primeira exposição individual em 1981,
em Lagos, a convite do pintor Joaquim Bravo. Membro do grupo “Ether” em 1982,
onde fez um ciclo de Estudos sobre História da Fotografia com António Sena.
Recebeu em 2002 a Medalha do Conseil Général des Hauts-de-Seine
no Salon d`Art Contemporain de Montrouge.
Rédigé à 16:50 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS, Povo portugues | Lien permanent | Commentaires (0)
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Vídeo criado para o Centro Interpretativo de Numão - Foz Coa, Portugal.
Explora algumas das memórias, lendas e usos do Castelo pela população de Numão.
Enquanto objecto interpretativo, o seu sentido apenas ganha plena forma quando visualizado no contexto da narrativa expositiva.
«O Castelo de Numão localiza-se na vila de mesmo nome, freguesia e concelho de Vila Nova de Foz Côa, distrito da Guarda, em Portugal. Na vertente este da serra da Lapa, inscrito atualmente no Parque Arqueológico do Vale do Côa, de seus muros avistam-se os castelos de Ansiães, Castelo Melhor, Castelo Rodrigo, Ranhados e Penedono.»
O castelo de Numão, supõe-se, ser de origem muçulmana, todavia esta região foi habitada por povos que remontam à época dos lusitanos e posteriormente romanizada. A reconquista pelas forças cristãs deverá ter ocorrido por volta de 1055, passando a integrar o território português com a independência, declarada em 1139, por D. Afonso Henriques, que mandou reedificar o castelo, cujas obras se prolongam pelo reinado de D. Sancho I. Durante o século XVI, a povoação deslocou-se das imediações do castelo ficando este ao abandono, degradação que chegou até ao século XX, com torreões em muito mau estado e no interior um amontoados de pedras. Classificado como Monumento Nacional, a Direção Geral de Edifícios e Monumentos Nacionais, procedeu a trabalhos de consolidação e reconstrução de muralhas, foi desentulhada a cisterna e recuperada a Torre de Menagem.
Rédigé à 16:04 dans Histoire, Povo portugues | Lien permanent | Commentaires (0)
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A atividade concertística de Joana Gama (Braga, 1983) desdobra-se em recitais a solo, colaborações com diferentes agrupamentos portugueses e concertos com orquestra. Em 2010, na classe de António Rosado, concluiu o Mestrado em Interpretação na Universidade de Évora, onde prossegue estudos de Doutoramento sobre Música Contemporânea Portuguesa para Piano como bolseira da FCT.
Desde a sua participação nos concertos Peças Frescas, no Teatro São Luiz, tem tocado música portuguesa com muita regularidade, não só na estreia de obras como na persistência em tocar obras já estreadas. Colaborou com compositores como Luís Tinoco, António Pinho Vargas, Eurico Carrapatoso, Carlos Marecos, João Godinho, Amílcar Vasques-Dias, Pedro Carneiro, Diogo Alvim, Fernando Lobo, Ana Seara, Tiago Cutileiro.
Presença regular nas principais salas portuguesas, em 2008 foi vencedora, na categoria de piano, do Prémio Jovens Músicos na sequência do qual foi solista com a Orquestra Gulbenkian e a Orquestra do Algarve. Tem igualmente colaborado com a Orquestra Metropolitana, Sond’Ar-te Electric Ensemble, Orchestrutopica, Orquestra de Câmara de Cascais e Oeiras e Orquestra Sinfónica Juvenil.
Como pianista e performer, nos últimos anos Joana tem estado envolvida em projetos que associam a música às áreas da dança – “Danza Ricercata” e “27 Ossos” de Tânia Carvalho; “Trovoada” de Luís Guerra, “Pele” da companhia Útero -, do teatro – “Benny Hall” de Esticalimógama -, da fotografia e do vídeo – “Antropia”, “Linha” e “terras interiores” de Eduardo Brito -, e do cinema – “La Valse” de João Botelho, ”Incêndio” de Miguel Seabra Lopes e Karen Akerman e “A Glória de fazer Cinema em Portugal” de Manuel Mozos.
QUEST, duo de piano e electrónica partilhado com Luís Fernandes, estreado no Theatro Circo, em Braga, passou por festivais como Novas Frequências (Rio de Janeiro) e MADEIRADIG. Editado pela Shhpuma, foi considerado um dos melhores álbuns de 2014 por diversos críticos portugueses.
Em 2016, com o apoio da Antena 2, Joana Gama dedicará boa parte do seu tempo a SATIE.150, uma serie de concertos e eventos espalhados por Portugal que assinalam os 150 anos do nascimento do excêntrico compositor francês Erik Satie.
Talvez por se ter iniciado na música e no ballet em simultâneo, Joana Gama convoca para o acto de tocar piano uma particular expressividade, como se a postura e os graciosos movimentos que aprendeu na dança lhe tivessem ficado marcados no corpo.
Rédigé à 15:34 dans musica classica lusofona, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
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"Chamo-me Giulia Cavallo, sou natural de Itália, mas vivo em Lisboa desde 2007." Assim se apresentou ao P3 Giulia, artista que tem Lisboa na ponta da língua — e na ponta do lápis. Depois de uma passagem por Moçambique, onde viveu e trabalhou durante dois anos em duas ONG, apaixonou-se pela capital portuguesa. "Em 2013 doutorei-me em Antropologia pelo Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa com uma tese sobre práticas terapêuticas de uma igreja local em Moçambique. Desde então continuei a concorrer a bolsas de investigação e de pós doutoramento, mas sem sucesso. Os cortes à investigação começaram a atingir-me pessoalmente", conta Giulia, que então desenvolveu uma prioridade: "Ficar em Lisboa". "A cidade tornou-se casa e uma referência emocional enorme para mim". Decidiu reinventar-se e deixar espaço a "algo que tinha ficado sempre de lado: a pintura e a ilustração". E com a musa Lisboa ali ao lado. "Eu moro em ti - Homenagem a Lisboa", a sua versão da cidade (em guache, tinta-da-china e lápis)...
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Édifié au 16e siècle, le Monastère dos Jerónimos, Patrimoine de l’Humanité, est un exemple impressionnant de style manuélin.
Un modeste ermitage – Santa Maria de Belém – que l’Infant Henri, le Navigateur avait fait construire, se tenait autrefois à l’emplacement du Monastère dos Jerónimos. Le roi Dom Manuel Ier décida d’y bâtir le monastère et d’en faire don à l’ordre des Moines Hyéronymites (Jerónimos, en portugais). La magnificence de l’édifice reflète la vision universaliste de son fondateur et témoigne des moyens financiers colossaux dont disposait la Couronne portugaise.
La conception de l’ouvrage, due initialement à l’architecte Boytac, démarra en 1502 et fut poursuivie par d’autres maîtres architectes, en particulier João de Castilho, puis, au milieu du siècle, Diogo de Torralva. Le monastère, classé au Patrimoine mondial de l’Humanité en 1983, se distingue par ses façades, son église et ses cloîtres.
La façade Sud s’ouvre par un portail sculpté de João de Castilho. Dans la disposition centrale des personnages, on reconnaît en bas, l’Infant Henri, le Navigateur, gardant l’entrée, au milieu, la Vierge de Bethléem (Belém) bénissant le monument et, au-dessus du portail, l’archange Gabriel, saint-patron du Portugal. Le portail Ouest, par lequel on pénètre dans l’église, a été conçu par Nicolas Chanterenne. À gauche, la statue du roi Dom Manuel, qui serait un portrait fidèle du monarque, est protégée par Saint Jérôme (Jerónimo) et à droite, celle de la reine Dona Maria, son épouse, est sous la protection de Saint-Jean Baptiste.
L’intérieur, qui est l’œuvre de João de Castilho, forme une église-halle et constitue un véritable chef-d’œuvre de l’art manuélin. L’élégante voûte du transept, qui n’est soutenue par aucune colonne, est un audacieux travail de l’architecture portugaise. À l’entrée, après le chœur inférieur, on trouve les tombeaux du poète Luís de Camões, auteur du poème épique « Les Lusiades », et de Vasco de Gama, commandant de la flotte qui en 1497 traça la route maritime des Indes pour la première fois dans l’histoire. Les chapelles rayonnantes latérales renferment des tombeaux de rois, de princes et d’infants descendants de Dom Manuel Ier. Dans le chœur, remanié ultérieurement par Jérôme de Rouen, on peut voir les tombeaux de Dom Manuel Ier, Dom João III et de leurs épouses, de même qu’un tabernacle en argent massif, ouvrage d’orfèvres portugais de la première moitié du 17e siècle.
Rédigé à 14:39 dans Histoire, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Je fais partie de ces enfants lusodescendants dont la maman a été gardienne d'immeuble avec un grand G ! Ce sont mes grands-parents qui sont venus en France pour y trouver un meilleur avenir . Mes parents sont donc arrivés très tôt en France , 7 ans pour mon père et 12 ans pour ma mère.
Ma mère est l'aînée de la famille. A son grand regret, elle n'a pas pu continuer les études et à 16 ans s'en va travailler...
Ici, C'est plutôt les années 80 qui sont donc représentés , puisque c'est en 1983 que mes parents s'installent dans la loge de gardien au 15 rue de la liberté (joli nom de rue) à Vincennes . J'avais 1 an .
Ma maman est gardienne à mi-temps , elle enfile son costume de gardienne le matin et mène cela d'une main de chef ! L'après-midi elle s'habille en jupe tailleur pour aller travailler dans un magasin de belle vaisselle, et au passage elle endosse le rôle de super maman, qu'elle joue magnifiquement bien.
C'est plutôt une chouette loge , plutôt grande , au départ les toilettes étaient à l'extérieur , des toilettes turcs, transformables en douche , du 2 en 1 an. Et puis super papa a construit une vraie salle de bain , pas très grande, mais cette fois-ci à l'intérieur .
Mon frère et moi avions une chambre et mes parents dormaient dans le salon . Le must, c'était la cour ! Au top pour jouer ! Des fêtes de famille il y en a eu, parfois à 20/30 personnes! J'ai plein de jolis souvenirs! Un petit espace n'a jamais empêché de se réunir! Bref on y était bien, loin d'être malheureux .
Dans l'immeuble, dès que l'on croise quelqu'un, ma mère m'apprend à toujours dire bonjour Madame, bonjour Monsieur , c'est important d'être bien élevés ! On tisse des liens aussi avec les habitants, je comprends vite que mes parents sont très aimés , et nous aussi du coup . Ma mère prenait toujours le temps de discuter au passage avec Mr Lecoq , Mr Pastor , Mme Bac et toujours prête à rendre service !
12 ans plus tard , quand nous avons quitté la loge, je pense que tout le monde a eu un vrai pincement au cœur.
Maintenant que je suis "grande" et qu'à mon tour j'ai aussi ma p'tite famille , je ne peux qu'être admirative du parcours de mes parents.
Alors aujourd'hui ,13 avril, jour de ton anniversaire, c'est la bonne journée pour finir ce petit témoignage, et te dire, maman, que tu es une femme exceptionnelle.
Sophie Matos Paula
Rédigé à 14:50 dans Emigration portugaise, LES ENFANTS DE LA CONCIERGE, Temoignages | Lien permanent | Commentaires (1)
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Rédigé à 14:38 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS, pintura lusofona, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé à 14:27 dans PHOTO et PHOTOGRAPHES, Traditions, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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A guitarrista Luisa Amaro, sobe aos palcos para mostrar que a guitarra portuguesa está mais viva que nunca. Dona de uma sonoridade ao mesmo tempo supreendente e reconfortante, Luisa Amaro, com a paixão que a caracteriza, conquistou novas paisagens para o instrumento consagrado por Carlos Paredes. Num cruzamento de culturas, resgatando a portugalidade mourisca, Luisa Amaro oferece-nos uma arte que enleva e exalta, tranquila e entusiasta da vida.
"No timbre da guitarra portuguesa encarnou-se um estranho destino: desaparecida do resto da Europa, sobreviveu com orgulhosa tenacidade em terra lusitana até identificar as cordas mais íntimas e as vibrações mais subtis. A sua voz – porque de uma voz se trata – toca o coração desde a primeira nota; as suas ressonâncias colocam em movimento sentimentos que pareciam esquecidos; nela afloram emoções que as palavras não conseguem descrever. Há qualquer coisa de antigo e de nobre no timbre deste instrumento, que tem aparentemente origens humildes e que encontrou no fado o seu habitat ideal.
Mas a guitarra portuguesa, se é a essência do fado, vive para além dele. Demonstraram-no músicos que souberam exaltar o seu extraordinário potencial expressivo, revelando um universo sonoro original e fascinante. Luísa Amaro está entre eles. Crescida artisticamente com Carlos Paredes, assimilou um ilimitado interesse pelo som como exercício criativo de exploração do mundo. Com grande sensibilidade e extrema delicadeza construiu um diálogo íntimo com as culturas musicais do Próximo Oriente. Percebeu a respiração das suas dimensões universais, desafiando-lhe a matéria sonora e interpretando-lhe a sua essência através de um trabalho de tradução elaborado sobre uma trama tímbrica extremamente sóbria.
A personalidade única da guitarra portuguesa é colocada em evidência pela elegante e discreta presença do clarinete e da percussão, com a cumplicidade de um segundo instrumento de cordas, o guitolão, que é a sua natural extensão. Este instrumento, construído ex-novo por Gilberto Grácio, é fruto da imaginação de Carlos Paredes, que desejava ampliar o registo da guitarra portuguesa para se aventurar além dos limites objectivos impostos pela sua estrutura.
Esta subtil e constante inquietude, tão intrínseca e requintadamente lusitana, reflecte-se no trabalho de Luísa Amaro através da evocação de um Portugal mourisco, como expressão de uma insinuante nostalgia. Qualquer coisa de longínquo no espaço e no tempo, e ao mesmo tempo tão próximo de se tornar motivo de efabulação sonora. Se a saudade fosse som, teria a voz do seu instrumento." Paolo Scarnecchia
Rédigé à 13:37 dans FADOS | Lien permanent | Commentaires (0)
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Ce livre épais est un hommage aux victimes de l’opération Condor, un plan militaire secret institué, en 1975, par six pays latino-américains (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Paraguay et Uruguay) gouvernés par des dictatures militaires d’extrême droite pour éliminer toute opposition politique. Révélée, en 1979, par le Washington Post, cette opération a, pendant dix ans, causé la mort de dizaines de milliers de personnes. Durant presque une décennie, João Pina a fait un travail titanesque de mémoire, voyagé en Amérique du Sud pour rencontrer des victimes ainsi que leurs proches et leur donner une voix, pour documenter ce qui est resté de l’époque de l’opération Condor.
Les États-Unis ont joué un rôle important dans l’opération. Des militaires de toute la région venaient s’entraîner, à la contre-guérilla, à l’École des Amériques au Panama, encadrés par des conseillers américains. Des nazis, venus chercher refuge en Amérique du sud, sont devenus consultants des régimes militaires et formateurs aux techniques de torture et de renseignement. De façon moins notoire, des militaires français, ayant participé à la guerre d’Algérie, se sont rendus en Argentine pour transmettre leur expérience de la torture, des exécutions sommaires (qu’ils nommaient alors « corvée de bois ») et de la disparition des corps précipités à la mer depuis des avions et hélicoptères.
Pour João Pina, qui décrit sa démarche en conclusion du livre, photographier l’absence, le vide laissé par des femmes, des hommes, enlevés par des militaires, torturés, drogués et largués d’un avion dans l’océan Atlantique ou le Río de la Plata, signifie avant tout redonner une identité et un visage aux victimes. Les premières pages du livre donnent à voir des fac-similés de documents retrouvés au Paraguay par des militants des droits de l’Homme. « En bons bureaucrates, les policiers politiques du régime d’Alfredo Stroessner (1954-1989) archivaient tout avec soin. C’est ainsi que trois tonnes de documents ont été trouvées. » [João Pina]. Un texte du journaliste américain Jon Lee Anderson retrace l’histoire de l’opération Condor. L’ancien magistrat instructeur Baltasar Garzón Real – qui s’est fait connaître au niveau international en lançant un mandat d’arrêt contre l’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet et par ses enquêtes sur des affaires de terrorisme, de corruption et sur des crimes commis en Argentine et au Chili par les dictatures – donne une contribution sur le droit des victimes. Une page sur papier calque trace le contexte de chacun des témoignages et un petit cahier noir inséré dans le livre donne la légende détaillée de chacune des images.
Né à Lisbonne, en 1980, João Pina travaille en tant que photographe depuis l’âge de 18 ans. Il a consacré ces dix dernières années à l’Amérique latine et son travail a été publié dans le New Yorker, Time Magazine, Newsweek, Globo, El País. Son premier livre Pour ta libre pensée (2007) raconte l’histoire de 25 anciens prisonniers politiques de la dictature portugaise. Des récits qui le touchent personnellement. Membre d’une famille très politisée, il puise son inspiration dans son histoire personnelle. « Mes grands-parents étaient prisonniers politiques. Mon grand-père a passé dix-neuf ans en prison et ma grand-mère sept ans parce qu’ils étaient communistes. »
Irène Attinger est la responsable de la bibliothèque et de la librairie de la Maison Européenne de la Photographie, à Paris. http://www.loeildelaphotographie.com/
João Pina, Condor : le plan secret des dictatures sud-américaines
Publié par Éditions du Sous-Sol
49€
Rédigé à 13:15 dans Culture, Histoire, Temoignages | Lien permanent | Commentaires (0)
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DaCruz est un artiste autodidacte, né à Paris dans le XIX arrondissement de Paris ( quartier de l'Ourcq) en 1977. Pendant plus de 30 ans, avec ses parents d’origine portugaise il a vécu au 16 rue de l’Ourcq, où ces derniers étaient gardiens.
L’ancien petit garçon qui adorait la série télé animée "Les Mystérieuses cités d’or", se rend au Pérou en 2005. En Amérique latine il prend conscience de la richesse de son quartier et trouve le fond de ce qu’il souhaite créer : un travail de représentation humaine qui mêle le physique et le mystique, le symbolique et le mythologique. Ses nombreux voyages en Amérique du Sud, en particulier au Brésil, en Afrique sont une source de créativité. La confrontation avec les cultures ancestrales (les masques des cultures pré-colombiennes l’ont en particulier marqué) ont forgé chez lui un style primitif coloré urbain.
Il signe ses réalisations DaCruz, son nom de famille, ce qui n'est pas très courant dans le milieu.
L'artiste DaCruz est l’âme du street-art du quartier de l’Ourcq (Paris-19ème). On y trouve nombre de ses réalisations un peu partout, et il est à l'origine d'une manifestation qu’il organise tous les ans en juin-juillet : « Ourcq Living Colors » (OLC). http://www.trompe-l-oeil.info/
Rédigé à 12:40 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS, Découverte_ | Lien permanent | Commentaires (0)
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Beatriz Pessoa chante et compose un vaste répertoire intimiste, tout en douceur et tisse des thèmes originaux dans l'univers pop / jazz. Elle est accompagnée d'un groupe de musiciens très talentueux et ce depuis le début de sa carrière...
Rédigé à 12:13 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
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"A fotografia é algo relativamente recente no dominio das minhas paixões. O fascínio pela imagem já vem de longe, sendo designer gráfica permitiu-me abordar as imagens com outras ferramentas, dar uma outra dimensão, por vezes ainda mais profunda e intensa. Aliar o meu olhar à minha intenção é sem dúvida a minha motivação maior." Cristina Leal
Rédigé à 11:43 dans PHOTO et PHOTOGRAPHES, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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"Seuls en France à défendre et partager la beauté du Cante Alentejano, les Cantadores de Paris se sont formés en 2016 comme projet autonome de la Compagnie des Rêves Lucides, une troupe de théâtre : chaque chanson est une invitation au partage, au voyage et à la découverte de l’autre par le biais du chant polyphonique. Nous sommes artistes issus de différents parcours, âge, sexe et nationalité : notre but est de faire connaître le Cante Alentejano, sa force et ses valeurs par la simple puissance de ses sonorités et mélodies. Le groupe a vu sa première en octobre 2016, au Festival des Villes des Musiques du Monde en ouverture du concert de Katia Guerreiro (Fado). Puis nous avons été baptisés les "Cantadores de Paris" lors du concert avec Ricardo Ribeiro (Fado). Nous serons prochainement protagonistes du projet du réalisateur Tiago Pereira : « Os Cantadores de Paris », un documentaire qui explore l'appropriation culturel de ce style de chant typique de l'Alentejo par des artistes internationaux de la Ville de Paris."
"Estamos aqui em Paris
Viémos do Mundo inteiro
Que o Cante Alentejano
Oh meu lindo amor
É o noss'amor verdadeiro."
Rédigé à 17:24 dans Culture, Musique, Traditions | Lien permanent | Commentaires (0)
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ÓBIDOS | PORTUGAL
Ponte Maria Pia - PORTO
Castelo de Guimarães - GUIMARÃES
Nations Park | Parque das Nações
LISBOA | PORTUGAL
Cristo Rei - ALMADA
Avenida dos Aliados - PORTO
Torre dos Clérigos - PORTO
Ponte Vasco da Gama - LISBOA
son site https://www.instagram.com/ofotografo77/
Rédigé à 16:58 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS, PHOTO et PHOTOGRAPHES | Lien permanent | Commentaires (0)
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À partir de photos d’identité prises par la police politique portugaise pendant la dictature, Susana de Sousa Dias poursuit son travail commencé il y a quinze ans sur la possibilité de représenter une histoire refoulée, de rendre compte de tortures effacées. L’une des photos frappe tant elle sort du protocole judiciaire. Une mère tient son bébé sur les genoux. Son visage, de trois-quarts contrairement à la frontalité de rigueur, est flouté par le mouvement et à demi-caché par l’enfant. Ce punctum subjectif sur un document officiel contient la question centrale de ce film dont la bande-son est constituée des témoignages des proches d’un militant communiste assassiné : comment l’autoritarisme s’insinue-t-il jusque dans l’intimité d’une famille ? Les méthodes de la PIDE avaient la particularité de se fonder sur les valeurs salazaristes : la famille prévalant sur le citoyen dans l’organisation de la société, Alvaro, Rui et Isabel, les enfants d’Octavio Pato, étaient eux-mêmes photographiés comme prisonniers dans la cour ou au parloir. Fils de mères différentes, ils ne se rencontrent que tard dans leur enfance ; l’un ne « réalise que [s]on père existe » qu’à l’âge de 9 ans, l’autre n’a « jamais vu le bas de son corps » au parloir ; Isabel ne connaît sa mère qu’à l’adolescence. À mesure que d’autres figures émergent de l’ombre et que les archives d’État pallient ironiquement le manque de photos familiales, la cinéaste trouve une forme qui restitue au plus juste cette identité familiale généalogiquement, historiquement et physiquement fracturée. (Charlotte Garson)
Rédigé à 16:40 dans Cinéma, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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Photo de Ferando Costa
Le palais Marquês da Fronteira et son jardin, à São Domingos de Benfica. Une bonne manière de s’échapper de la capitale et de pénétrer dans un paysage bucolique et champêtre du XVIIIe siècle.
Situé au nord de Lisbonne
La grande métropole de Lisbonne n’a atteint cette partie au Nord de la ville que depuis les années 1950 et beaucoup de ses habitants se rappellent encore du temps où le vert dominait et où seul l’hôpital Santa Maria se détachait dans le paysage. La voie rapide et la ligne de chemin de fer sont des frontières réelles qui ont empêché la ville de "phagocyter" cette partie qui a continué d’exister pour s’y sentir à la campagne. Insérée dans une zone riche en palais et en anciens couvents, dans une ambiance purement rurale avec des fermes encore habitées, résistant toujours à l’assaut de l’asphalte et du béton, on trouve le palais Marquês da Fronteira, demeure particulière occupée aujourd’hui par le 12e Marquis de Fronteira; Dom Fernando de Mascarenhas.
Photo de Luis Mendoça de Carvalho
Photo de Jorge Maio
Un peu d´histoire
Ce palais a été construit vers 1670 par le 1er Marquis de Fronteira, Dom João de Mascarenhas, un héros de la guerre de la "Restauration", qui a vu le Portugal retrouver son indépendance après 60 ans de domination de Castille. Pavillon de chasse et local estival à ses débuts, la propriété fut ensuite occupée à plein temps après le tremblement de terre de 1755, cette zone n’ayant pas été touchée par le cataclysme. La famille Mascarenhas fera alors construire une aile supplémentaire pour y abriter tous ses membres.
Edifice de couleur rouge-cinabre, il se démarque par un ensemble architectural d’une élégance marquée rehaussée de multiples panneaux d’azulejos aux thèmes variés d’animaux, de travaux champêtres et de batailles. Le palais et ses jardins évoquent une villa italienne de la Renaissance, bien qu’au XVIIIe siècle il ait eu une reconversion en style "rocaille".
Photo de Anabela Matos
Des jardins où se démarquent les azulejos
Les jardins sont la partie la plus populaire de la propriété, comprenant plusieurs scénarios sur une surface de plus de 5 hectares. Ils constituent le plus important ensemble artistique et paysagiste portugais du XVIIIe siècle. Dans leur conception originelle, on a recherché à s’approcher du style de la Renaissance italienne adapté aux caractéristiques du paysage méditerranéen. Mais la touche portugaise est bien marquée par les azulejos qui représentent, par exemple, des coutumes rurales pour chaque saison de l’année ou qui racontent les faits héroïques des chevaliers de la famille Mascarenhas et ces images se retrouvent renversées dans l’eau du grand bassin.
Un escalier de style baroque, descendant de chaque côté, conduit à une galerie de niches décorées contenant les bustes de rois portugais à l’exception des trois Rois Philippes espagnols. A partir des salles du palais, c’est en sortant par celle nommée "des batailles" que l’on arrive à ce niveau; magnolias, strelitzias, arbre de jasmin ou jacarandas composent ce "jardin de Venus" qui s’agrémente d’une fontaine centrale.
Photo de Fernando Costa
Photo de Jorge Maio
Une grande diversité botanique
Ce jardin, considéré "à l’italienne" par son inspiration Renaissance, a cependant l’allure d’un jardin "à la française", avec ses alignements géométriques de myrtes (Myrtus communis) en boule et de buis (Buxus sempervirens) bien alignés. Côté originalité, nous trouverons des ifs (Taxus baccata) très anciens aux troncs énormes taillés en forme de pyramide ou de chapeau. Un peu partout des rosiers aux couleurs multiples s’y épanouissent. Dans sa partie inférieure, de jeunes oliviers, des orangers et des cyprès longent le mur donnant sur l’extérieur et on peut y admirer aussi une érythrine (Erythrine cristagalli) d’Amérique du Sud aux fleurs exceptionnelles. Dans le reste de la propriété, nous croiserons deux spécimens d’araucarias, l’un du Brésil (Araucaria Cunninghamii) et l’autre de Nouvelle-Calédonie (Araucaria columnaris), un beau cèdre (Cedrus deodara), des pins sylvestres et parasols ainsi que de nombreux peupliers (Populus nigra). Plus original encore, la famille Mascarenhas a loué de petites parcelles de terrain à des particuliers, qui y cultivent des potagers familiaux.
Photo de Câmara Municipal de Lisboa
Photo de Jorge Maio
La conservation de l’ensemble des édifices et des jardins du palais est financée en partie grâce à l’ouverture au public à des heures bien précises, excepté le dimanche. On recense environ 15 000 visiteurs par an avec une majorité d’étrangers surtout pendant la période estivale. Le public portugais semble défaillant, même à prix réduit et ignore en général que cette demeure est ouverte au public. Ce palais représente un témoignage d’histoire du patrimoine portugais, mais intéresse, semble-t-il, plus les étrangers de passage que les Portugais directement concernés. Depuis 1987, la Fondation des Casas de Fronteira e Alorna exécute la gestion de la propriété, avec de l’argent institutionnel, pour la rénovation et restauration dont les frais sont toujours de grande importance. http://www.lepetitjournal.com/
Rédigé à 16:24 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Pedro Garcia de Moura nasceu e cresceu no Rio, mas foi viver seus anos de "exílio" trabalhando como diretor de arte em Londres e Buenos Aires.
Ao voltar, em 2011, cheio de saudades das aves que aqui gorjeiam, fantasiou-se de lambe-lambe num bloco de carnaval carioca. Numa epifania carnavalesca, descobriu a vocação para retratar o cotidiano da Cité Merveilleuse.
Cartiê Bressão, personagem criado para representar essa nova faceta do artista, é uma homenagem bem-humorada e antropofágica ao pai da fotografia de rua do século XX, o francês Henri-Cartier Bresson. As legendas das fotos, uma mistura bem humorada de francês e carioquês, ressaltam a maneira única do brasileiro de encarar a vida, esse je ne sais quoi tupiniquim.
Seu trabalho começou com uma conta de Instagram e logo se espalhou pela internet, com ampla repercussão na mídia nacional e internacional, o que já rendeu desde entrevistas com Jô Soares e Paulo César Pereio, a um livro financiado por seus fãs, palestras pelo Brasil, obras expostas na ArtRio e em exposição solo na Galeria Tempo, no Palácio do Planalto e no Aeroporto Internacional do Rio de Janeiro.
le site http://cartiebressao.com.br/
Rédigé à 15:32 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS, Culture, Découverte_ | Lien permanent | Commentaires (0)
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MUDAR DE VIDA, José Mário Branco, vida e obra é um documentário realizado por Nelson Guerreiro e Pedro Fidalgo. Trata-se de um retrato sobre a vida e obra do músico José Mario Branco, nascido em 1942, no Porto.
Desde o Estado Novo aos dias de hoje a sua voz e obra resistem. Amado por uns e temido por outros, as suas canções escritas há mais de 40 anos não perderam a actualidade. Ouça-se o protesto levado ao extremo no tema F.M.I., escrito em 79, canção maldita para os portugueses (proibida de ser emitida nas rádios por ordem expressa do autor). Seguindo os passos de Zeca Afonso, faz deste movimento de protesto um dos marcos mais importantes na arte e cultura do século XX, quer pela sua acção quer pelo seu efeito.
A rodagem começou em Abril de 2005 no concerto do seu último disco “Resistir é Vencer”. Durante estes anos, sem quaisquer apoios públicos ou privados, fomos filmando em Portugal e em França. Ensaios, gravações de discos, conversas, concertos serviram de ponto de partida para retratar o artista. 7 anos. Centenas de horas
De Camões a Natalia Correia, do erudito Fernando Lopes Graça às marchas populares, José Mário Branco reinventa a música portuguesa, abre espaço para novas vias como o Fado ou o Rap. Homem de ideais que acredita que esses mesmos ideiais, pouco se assemelham ao estado real das coisas. Aos 20 anos preso pela P.I.D.E exila-se em Paris, onde foi profundamente marcado pelo Maio de 68. Regressa a Portugal imediatamente a 25 de Abril de 74 onde viveu intensamente o P.R.E.C., a lutar pela mudança.
Músico, compositor, poeta, actor, activista, cronista, produtor musical, José Mário Branco é o homem dos 7 ofícios. Fala-nos de música, das suas convicções, da sua geração, do Estado Novo, da guerra colonial, da sua prisão e exílio. Não fosse ele o autor do tema “A Cantiga é uma Arma”, as suas canções como instrumento transformador da realidade mantêm-se desde a década de 70 actuais.
É preciso MUDAR DE VIDA!
Rédigé à 15:06 dans Cinéma, Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
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Il faut se perdre dans les ruelles typiques de la majestueuse cité du nord du Portugal pour avoir la chance de tomber sur l’une des fresques murales du célèbre artiste de street art portugais, Hazul Luzah. En 2013, le graffeur, comme beaucoup d’autres, a fait les frais d’une grande opération de nettoyage menée par la municipalité. La Revue Bancal vous entraîne à travers la ville à la découverte des oeuvres qui ont fort heureusement échappé aux brigades anti-graffitis…
En 2013, le graffeur a fait parler de lui en réagissant à la décison du maire, Rui Rio, d’assainir la ville pour la rendre plus attractive. La municipalité avait alors mobilisé des brigades anti-graffitis à travers la ville pour recouvrir les fresques murales d’une peinture jaune, désormais rebaptisée le « jaune Rui Rio ». Hazul Luzah a vu l’une de ses oeuvres disparaître dans le cadre de ce projet très controversé et vivement décrié. Selon lui, la solution pour sortir de ce conflit serait que la mairie accorde des espaces – places abandonnées, murs publics ou privés – pour que les artistes de rue puissent s’exprimer en toute légalité.
En pointant du doigt le caractère illégal et éphémère du street art, l’action menée par le maire de Porto aura au moins eu le mérite d’alimenter le débat autour de la place à accorder aux graffeurs, de questionner leur légitimité et de s’interroger sur le rôle qu’ils peuvent jouer dans l’espace urbain. Malgré tous ces remous, les fresques d’Hazul Luzah étaient toujours visibles sur les murs de la ville cette année. Espérons que ça dure ! http://www.revue-bancal.fr/
"Oitava"
Mural para o projecto "Les 3 murs"
Paris.2017
"Vitória"
Mural com vista para o casario.
Porto.2017
"Mergulho" De volta às ruas da Invicta.
Porto.2017
"Pendor"
(para gastar o resto da tinta)
Paris.2017
"Flora"
Novo mural no 10éme
Paris.2017
"Manta"
A pintura já tem 2 anos, mas as flores são novas.
Porto.2016
"Adua"
Porto.2016
Rédigé à 14:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Frankelim Amaral est né en 1976 à Covão, un village de la Région d’Aveiro. En 2001, Frankelim décide de quitter le Portugal pour la France. Passionné d’écriture, il va durant plusieurs années nourrir un rêve qui verra le jour quelques années plus tard.
C’est en 2010 que je rencontre Frankelim qui me fait part de son projet. Avec son ami Pedro Antonio ils ont dans l’idée de lancer un magazine afin de promouvoir la culture lusophone en France, et me proposent d’animer une chronique mensuelle autour de l’art.
Je vais les accompagner durant un peu plus d’un an.
Cela fait sept ans que le magazine existe, sept ans d’engament et d’assiduité, d’un homme parti de rien, amoureux de la lusophonie et qui n’a jamais abandonné ses rêves…
Bonjour Frankelim, d’où est venue l’idée de créer PortugalMag ?
Apesar da minha vinda para França, Paris, sempre continuei mantendo uma forte ligação com Portugal, o meu gosto pela nossa cultura, pelas nossas raízes, nossas identidades, levaram-me à procura de refúgios onde se pode encontrar um pouco daquilo que deixei, para traz, daquilo que afinal nunca deixei, porque a cultura vai com nós para qualquer parte do mundo, e foi nessa procura que reparei, que afinal havia e há alguns locais onde podemos encontrar Portugal em França ou em qualquer parte do mundo.
Só que não encontrei muita comunicação à volta da cultura, então com o meu amigo e agora sócio, Pedro António, falei na ideia de criar uma revista onde pudéssemos falar da cultura, do que de bom se faz na comunidade, onde pudéssemos escrever sobre literatura, pintura, gastronomia, música... e aí o Pedro disse-me que podia contar com ele, e assim depois de muito trabalho, sacrifício, muitas horas em que deixamos a vida familiar um pouco de lado mas por uma boa causa. Penso que a maior parte da comunidade lusófona conhece a Portugal Magazine, que este ano, festeja o seu oitavo aniversario.
Je me souviens qu’au début tu cumulais ton activité professionnelle et le lancement du magazine. Racontes-nous les débuts du Magazine…
Ao principio foi difícil, tanto eu como o Pedro tínhamos o nosso trabalho durante o dia, o magazine era feito totalmente aos fins de semana e à noite, o que fazia com que quase todos os fins de semana estávamos pouco tempo em casa, saímos para fazer as reportagens, entrevistas, podemos contar com algumas pessoas que acreditavam no projecto, tal como tu, Maria Yvone, que chegas-te a fazer vários artigos, ligados à cultura e arte...
Depois a revista começou a ter a sua identidade, o apoio de varias empresas e marcas ligadas a Portugal, o que nos colocou a fasquia mais alta e a responsabilidade era maior, isto também por causa do bom trabalho que estávamos a fazer, depois tive que me dedicar a tempo completo à revista e à escrita, onde somos vários na mesma situação, esperando continuar por longos anos a preservar e divulgar a cultura lusófona em França que é o lema da Portugal Magazine desde o início.
Au fil des années le magazine a su évoluer vers plus de culture, de diversité… comment choisis-tu aujourd’hui tes chroniqueurs et tes sujets ?
Na criação do magazine, sempre quisemos ter uma linha editorial mais cultural, o que não nos foi possível ao inicio, porque para darmos a conhecer a revista e atingir o máximo de leitores, tivemos que nos diversificar em vários temas, alargando mais a nossa divulgação nos assuntos tratados, porque sem leitores uma revista no vale nada, depois com o tempo, continuamos a ir ao encontro daquilo que queríamos ao princípio, porque também é bom citar que ao principio, antes de criamos a empresa FP PRODUCTIONS, as primeiras edições foram editadas pela associação “Artes & Letras” a qual presido mais o meu sócio Pedro, e tal como o nome indica, baseia-se na cultura.
Hoje a revista é realizada por uma grande diversidade de temas, mas sempre ligados a divulgação das nossas raízes.
Os nossos cronistas, a maior parte acidos e outros casualmente, mas todos fazem parte de uma equipa na qual podemos chamar família, onde mantemos uma ligação mais além do que o trabalho na revista, estávamos abertos a todas as propostas de crónistas, desde que o tema seja uma mais valia para a divulgação da cultura.
Aproveito aqui para agradecer a todos os que de alguma forma têm colaborado para a Portugal Mgazine
Qui sont les lecteurs de Portugal Mag ?
Os leitores, podemos dizer que são todos os que falam a língua de Camões, porque a maior parte dos artigos são em Português, fazemos de propósito, para que os leitores estimulem a leitura ao Português e não percam a prenuncia da nossa língua.
Mas voltando aos leitores, como a cultura não é uma tema em que a idade pode ser determinante para este sujeito, os nossos leitores são todos, desde que comecem a ler o português até aquele que ainda tenha (vista) para ler, porque uma entrevista a José Luis Peixoto, ao Cônsul Geral António Moniz, a Mariza, a Anselmo Ralph, a Joana Vasconcelos ou uma reportagem sobre uma festa de associação, a um empresário, a uma porteira, a um artista, artigos de moda, direitos de justiça, literatura, história, cronicas de opinião, penso que em cada lar português, a revista Portugal Magazine irá encontrar leitores para todos os artigos.
Comment est-il diffusé ?
São 15.000 revistas editadas mensalmente, temos um serviço só para a distribuição, e a revista é distribuida essencialmente na região parisiense “Île de France” nos locais de maior passagem da comunidade lusófona, comércios de produtos portugueses, cafezes, restaurantes, empresas... criamos uma perceria entre a companhia de seguros Fidelidade e a rede de restaurantes Pedra Alta para ser distribuída em todos os restaurantes com um expositor somente para a revista, também no consulado, embaixada, instituições lusófonas como o Instituto Camões, em todas as saídas que fazemos para reportagens, em festas, ou exposições, teatros, galerias... e também é feita uma distribuição interna nas companhias bancarias com quem trabalhamos.
Uma parte também é feita por correio, para os nossos assinantes, que não estão somente em França, mas também em outros países.
E claro, em todo o mundo via internet através do nosso site www.portugalmag.fr onde podem consultar a revista online, a agenda lusófona, vários artigos e notícias e partilha nas redes sociais... temos um grande visibilidade nas redes sociais onde estamos em constante actualização do conteúdo.
Imaginais-tu atteindre ce succès en quelques années ?
Sinceramente sim, porque se te disser não, então não teria acreditado no projecto, no nosso trabalho, se quando fazes algo, crias, constróis, se não acreditares é porque estás a fazer mal.
Nós foi objectivos que impomos ao longo dos meses, anos, e hoje o fruto do nosso trabalho começou a ser retribuído pela popularidade do magazine em França,
Também fomos nomeados com a atribuição do diploma do Prémio « Empreendedorismo Inovador na Diáspora Portuguesa » iniciativa da COTEC em 2012 prémio entregue pelo antigo presidente da república Portuguesa, Cavaco Silva.
A Portugal Mag também tem expandido o seu ramo de actividades, na realização produção e co-produção de grandes espectáculos para um público muito vasto, como por exemplo a homenagem dos quarenta anos de carreira de Herman José, grande gala de homenagem à diva do fado, Amália Rodrigues na mítica sala do Olímpia em que esgotou para este espectáculo, brevemente, um espectáculo de humor no belíssimo teatro do Trianon em Paris, e vamos também co-produzir um concerto do grande fadista Carlos do Carmos no Grande Rex em Paris. Entre outros espectáculos que temos realizados, produzido ou patrocinado, porque para nós é muito importante esta ligação com a cultura, e a nossa cultura musical é bastante rica.
Tu es également écrivain, d’où te viens cette passion pour l’écriture ?
Por vezes penso que não é paixão, mas até acabo por chamar uma doença, ou o remédio, não sei bem, mas é algo que necesito na minha, vida, necessito de escrever, pequeno era um pouco tímido, então na escola comecei a usar as mensagens e poemas que escrevia, para dar às meninas de quem gostava , porque não tinha coragem para lhes dizer, e elas riam-se de mim, mas prontos, a escritura nunca se riu de mim, muitas das deves deu-me o sorrido e também enxugou as minhas lágrimas.
Depois quando emigrei, tinha poucos amigos e como a minha família tinha ficado em Portugal, a escrita, o papel e a caneta foram os meu principais amigos para matar a saudade de quem ficou longe, mas com a escrita sempre junto a mim.
Depois veio as minha colaborações com cronicas em revistas e jornais, contactos com editoras, e hoje já são vários livros editados, dezenas de antologias que participei e alguns livros em co-colaboração e cordenador em alguns livros e colecções.
J’ai appris que tu te lançais également dans l’édition, parles-nous de Portugal Mag Edições…
Sim, sempre com o meu incansável amigo, Pedro António, neste caminho da escrita e edição, o Pedro tem sido uma companhia constante.
Ao logo dos últimos anos, no ceio da comunidade lusófona e em contacto com os livros, reparamos que havia uma falta de "ajuda" para os novos autores, que tinham muitos problemas em serem editados, a maior parte das editoras não lhes interessam essa "gente" que está emigrada, é assim que são tratados por algumas editoras, e ai pensamos em criar a editora, Portugal Mag Edições, com linhas de edição mais viradas para autores portugueses e lusófonos.
Mas também nos apercebemos que nas centenas de associações e instituições portuguesas em França, não há, ou pouco há guardado as recordações, história da associação, vivências, suas actividades, por isso já começamos um trabalho de preservação do património cultural Português em França na recuperação nas principais associações e instituições lusófonas em França, na realização de um livro por associação, onde ficará para sempre marcado o percurso da instituição, já temos vários livros editados e outros tantos em realização, esta colecção tem como título, « Memórias Fotográficas » com o apoio do Consulado Geral de Portugal em Paris.
Também estamos a finalizar a paginação da primeira colectânea de poesia lusófona em Paris com a participação de mais 80 autores de vários países lusófonos, este livro será brevemente apresentado no Consulado de Paris e de seguida em Portugal.
Com poucos meses de existência, a Portugal Maga Edições já conta com vários livros editados de diversos temas.
Queria realçar que acompanhamos o autor em todo o projecto da realização do livro, desde a paginação, visual, capa, apresentações... não queremos ser uma marca ligada à edição, mas sim uma edição com rosto, onde os autores podem vir, falarmos e tratarmos cada um de maneira diferente conforme o seu livro, o seu projecto, mas no final são todos tratados por igual, com respeito e consideração por aquilo que escrevem, porque muitos têm ali naquelas folhas, uma grande parte dos seus sonhos.
Espero que a Portugal Mag Edições caminhe na mesma direcção da revista Portugal Magazine e que daqui a algum tempo, seja uma referência na edição lusófona.
Podem consultar o nosso catálogo, autores e livros através do nosso site www.portugalmagedicoes.com
La press écrite traverse une mauvaise passe, avec le digital certains journaux papier viennent à disparaitre, comment vois-tu l’avenir de PortugalMag ?
Não vejo o mínimo problema para o magazine, para os jornais diários, semanais ou quinzenais, isso pode ser um problema, porque o conteúdo de um jornal, que é a informação instantânea, presente do que se passa relacionado com a linha do jornal pode muitas vezes chegar tarde aos leitores visto todos os meios de informação digital que existem. Mas para a Portugal Magazine, onde abordamos temas que por vezes estão durante muito tempo na actualidade, porque elaboramos alguns assuntos que não têm momentos certos de informação, com uma entrevista exclusiva, como temos várias, todos os meses, esses temas têm sempre leitores que esperam para ler a entrevista, a reportagem, ver as fotos... e penso que o papel nunca irá desaparecer, sobre tudo na parte de informação, porque as pessoas gostam de ler ao sentir as paginas, espero não me enganar...
Cher Frankelim, tu es de nature insatiable, un homme généreux et exalté … j’imagine que tu as bien d’autres projets en tête, peut-être souhaiterais tu nous en parler …
Esta é a resposta mais difícil a responder...
Projectos tenho alguns, mas isso é complicado a falar, porque os projectos sem objetivos não valem nada, é claro que todos os objectivos começam com projectos.
Estou a finalizar mais um livro, um romance, continuo ligado à escrita, edição, produção, tenho escrito algumas letras para musicas populares, agora estou mais ligado à escrita para interpretes de fado, aproveitando cada dia que a vida me proporciona, procurando, fazer felizes aqueles que amo e gosto, continuando a ser eu, com o tempo a idade a passar, mas mantendo sempre uma alma de criança na parte de acreditar que tudo é possível, basta o homem acreditar, mesmo se for difícil, a descoberta de cada momento é uma das maiores riquezas, para mim, por isso posso dizer que tenho dezenas, centenas, milhares de projectos, enquanto acreditar que sonhar é o primeiro passo para encararmos a realidade.
Obrigado Yvone pela tua simpatia, e parabéns pelo teu trabalho em prol da cultura lusófona. Até breve, talvez nas paginas da Portugal Magazine.
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Moçambique, Cabo Delgado, Pemba, Junho de 2014
"Love in Bissau"
Guiné-Bissau, Junho de 2013
“Amor de Farmácia”
Guiné-Bissau, Junho de 2013
Portugal, Porto, Novembro de 2013
Portugal, Alfândega da Fé, Julho de 2016
Portugal, Gerês, Junho de 2005
“… H2O …”
Moçambique, Nampula, Anos 1980
“The Missing Stones”
Portugal, Porto, Novembro de 2014
"Motherhood”
Moçambique, Nampula, anos 1980
Rédigé à 17:52 dans PHOTO et PHOTOGRAPHES | Lien permanent | Commentaires (0)
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Afurada est un petit village de pécheur à proximité de la marina, avec un lavoir public et séchage en plein air au bord du Douro, en plein vent.
Le lavoir public situé le long de la rivière compte plusieurs années d'histoire. C'est là que les femmes, aujourd'hui encore, lavent leur linge, puis le mettent à sécher à l’air libre et au soleil en face du bâtiment. Il y a quelques années, le lavoir a été couvert de sorte que les lavandières ne subissent pas le froid des mois d'hiver.
son site http://galao.pt/
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Portugal, setembro de 1974.
A decorrerem ainda os tempos conturbados do Processo Revolucionário em Curso (PREC).
Em Gralhas - Montalegre sobrevivia-se; como até ali. A lavoura era a única forma de manter famílias mais ou menos numerosas. Procurava-se trabalho e encontrava-se, para poucos, emprego mal remunerado. Apenas com a instrução primária, o desejo era mesmo trabalho, muito, para construir a casa com o conforto desconhecido.
A solução era a França.
Tomada a decisão pede-se ajuda. Encontrada a ajuda, pede-se trabalho. Havendo trabalho quere-se a “casinha”, pequena para dormir, suficiente para se ir andando. Não esqueçamos que os objetivos pautavam-se por um dia voltar com um pequeno “pé de meia” para a tal casa de pedra com que se sonhava.
Eis que surge o paraíso: uma “loja de concierge”… Tem tudo: dá para comer, dormir e ainda dá para ganhar dinheiro. Pagava-se para ter uma loja de “concierge”…
Em 1976 os meus pais vão morar para o 28 Rue Eugène Carrière em Paris 18. Mas para ser pequena esta era mínima. Impensável para os padrões de conforto do filho dos meus pais, que eles ajudaram a definir… ou definiram mesmo.
Anos mais tarde, na mesma rua mas no número 28, têm a sorte irem morar para uma “lojinha” maior. Se a anterior tinha 15 metros quadrados, esta teria 16. Não devo estar muito longe da realidade.
Mais tarde ainda surge a oportunidade – paga – de irem morar para Paris 4, Saint Michel, Ile de la Cité. Uma loja bastante maior mas ainda sem casa de banho. WC na “cour”. Espetáculo: esta tinha quase o dobro do tamanho das anteriores. Habilidoso que é, o meu pai construiu uma Mezzanine que passou a ser o quarto deles. Construiu também uma casa de banho e, pela primeira vez em quase uma dúzia de anos, têm um duche para tomarem banho.
A partir daqui tudo mudou. Viveram-se momentos fantásticos; outros nem tanto. Mas viveu-se. Tinha-se ultrapassado o patamar da sobrevivência e isso era bom. Construíram-se grandes e improváveis relações de amizade, trabalhou-se, ganhou-se algum conforto “na terrinha”, grande objetivo e, a única coisa, até se conseguiu que o filho – quem vos está a escrever estas letras – conseguisse aprender a escrever estas mesmas letras; e isso era a única coisa.
História igual à de milhares de Portuguese que emigraram para França para conseguirem uma melhor vida. É a história também dos meus pais da qual, mais ou menos presente, faço parte. Só que esta história acabou dia 31 de Março 2017. Ao fim de 41 anos a minha mãe deixa de ser “concierge”.
Reformada, volta definitivamente para Portugal. Vem carregada. Carregada de agradecimentos, de carinho, de beijos, de histórias, de “souvenirs”,… cheia. Sempre pela sua maneira de ser e de trabalhar.
Dou comigo, em introspeção, a analisar a minha forma de viver com o facto de os maus pais terem vivido numa “praça de concierge”: se numa primeira fase, até aos 12 - 13 anos, não tinha qualquer ideia acerca disso, a partir dos 14 ou 15 sentia como que alguma vergonha estúpida por não viverem num apartamento nos arredores. Evitava dizer às amigas onde morava nas férias. Teria preferido mentir até.
Hoje nutro uma profunda admiração e respeito, pelo espírito de sacrifício também mas, acima de tudo, pela decência e elevação com que desempenharam uma função muitas vezes subvalorizada.
Obrigado.
José Fernando Moura
«Aux premières loges» Photos de Arnaud Lauqué, journaliste et photographe
Rédigé à 16:47 dans Emigration portugaise, LES ENFANTS DE LA CONCIERGE, Povo portugues, Temoignages, témoignage | Lien permanent | Commentaires (0)
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Podíamos estar aqui com grandes apresentações mas achamos que a música pode e deve falar por si...
Senhores e senhoras, meninos e meninas, convosco, Desintegração por Ricardo Tojal!
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Nuno Fonseca nasceu em Coimbra no dia 28 de Julho de 1976. Concluiu em 2000 a licenciatura em Pintura na ARCA. Em 2008 passa a dedicar-se exclusivamente ao seu atelier e à criação artística. Em 2012 concluiu o Mestrado em Comunicação Estética na ARCA com o tema Na Arte a pintura e a planta viva.
son site http://nunofonseca.weebly.com/
Rédigé à 16:32 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS | Lien permanent | Commentaires (0)
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São testemunhos de gente que viveu os tempos da corrida ao volfrâmio e que - felizmente - foram recolhidos em vídeo e tornados públicos.
A recolha das imagens e do testemunho de Lucina da Rocha Gomes foi feita por Guilherme Rösler de Carvalho, estudante da Universidade de Trás-os-montes e Alto Douro (UTAD).
Renascem as histórias das explorações mineiras britânicas e alemãs e as dificuldades que os trabalhadores enfrentavam.
Fala também dos preços que o volfrâmio alcançava, do medo de roubar minério e dos milhares de pessoas que trabalhavam nas explorações.
Rédigé à 16:11 dans Histoire, Historias, Povo portugues | Lien permanent | Commentaires (0)
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C’est sur les conseils d’une amie que je me suis rendue au Comptoir-Saudade dans le 17ème arrondissement de Paris. Installée dans une rue que je connais bien, puisque y ayant habité 25 ans, cette ravissante épicerie portugaise est la propriété de Flora.
Flora et ses collaboratrices Kelly De Oliveira et Sofia Ginja gèrent et animent cette boutique avec entrain et bon goût.
Je suis donc allée à la rencontre de Flora afin qu’elle nous parle de son épicerie… je commande un thé noir des Açores, une pâtisserie portugaise et lui pose quelques questions…
Olà Flora !
Quel plaisir de te revoir… Comment t’es venue cette idée d’épicerie portugaise ?
Après toutes ces années et de retour du Portugal, les valises chargées de produits gourmets, j’ai décidé de m’intéresser à la provenance de ces produits qui pour beaucoup me rappelaient les saveurs de mon enfance.
Des produits comme le Doce de Tomate, le Chorizo, les fromages et tant d’autres encore. J’en suis ensuite venue à la conclusion qu’il fallait un petit bout de Portugal à Paris, pour voyager, découvrir et déguster ce Portugal si cher à mon cœur.
Parle-nous du Comptoir…
Le Comptoir est un espace totalement dédié à la culture portugaise, il est le reflet de ces petites épiceries des années 40-50 ou les gens se retrouvaient pour découvrir et déguster des produits de qualités. Notre espace est aussi là pour les nostalgiques de ce Portugal rempli d’amour et qui veulent retrouver cet esprit « à la portugaise » de convivialité et de joie de vivre.
C’est un espace chaleureux et accueillant ou l’on peut s’asseoir seule ou à plusieurs pour déguster et échanger.
Pourquoi avoir choisi ce quartier ?
A vraie dire je n’avais pas de quartier particulier en tête, mais j’ai eu un coup de cœur pour le lieu j’ai tout de suite eu de nombreuses idées pour l’aménager et lui donner l’image de ce petit coin du Portugal.
Aujourd’hui et après avoir découvert le quartier et ces habitants je ne regrette pas du tout, c’est un quartier convivial où l’on m’a merveilleusement bien accueilli et où l’on prend plaisir à travailler.
Comment fais-tu pour sélectionner tes produits ? Travailles-tu avec des artisans et producteurs indépendants ?
J’ai découvert de nombreux produits, de nombreux producteurs et artisans en visitant des salons professionnels au Portugal. J’ai fait de nombreuses dégustations afin d’être sûr de la qualité des produits et j’ai cherché à connaître les histoires de ces produits et de leurs producteurs.
Beaucoup de ce que je propose vient de petites production ou l’on travaille à l’ancienne et ou la qualité est la priorité. Tous nos produits viennent du Portugal et j’essaie de toujours trouver de nouvelles choses à proposer et de répondre efficacement aux demandes des clients.
Quel type de clientèle fréquente le Comptoir Saudade ?
Nous avons une clientèle large et varié, nous accueillons des personnes de tout âge et de toute nationalité. Notre large gamme de produit plaît aux tout petits comme au plus grands, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses
L’épicerie est toute jeune, avez-vous dans l’idée de proposer au fil du temps des activités liées à la lusophonie telles que des dégustations, expositions, promotions littéraires, concerts... ?
Pour les dégustations nous avons déjà commencé avec une dégustation de vin qui a eu lieu le samedi 18 mars et où nos clients ont pu découvrir trois vins venant du nord du Portugal.
Pour les expositions, et autres événements nous projetons d’en proposer encore de nombreux pour faire connaître l’immense culture du Portugal. Tous ces évènements seront annoncer sur nos pages Facebook et Instagram et dans notre boutique via des affiches.
Nous avons d’ailleurs prévu pour le mois d’avril une dégustation de thon, sardines, poulpe nature et aromatisé tout en boîte de conserve afin de faire connaître nos nouveaux produits.
Que peut-on déguster chez vous ?
Nos clients peuvent venir déguster une vaste gamme de produit de charcuterie comme le chorizo ou le jambon fumé, des fromages de chèvre, de vache et des mélanges aux trois laits. Ils peuvent aussi déguster nos différents types de vins venant du nord au sud du Portugal et bien évidemment l’incontournable Pastel de nata.
Qu’aimerais-tu dire à nos lecteurs ?
J’aimerais dire à tous les lecteurs que je les invite à venir faire ce voyage de la Saudade afin de découvrir ou de retrouver le goût des délicieuses saveurs du Portugal.
Le comptoir-Saudade se trouve au
27 bis rue de la Jonquière, Paris 17ème
FB/Instagram : Comptoir Saudade
Tel : 01 45 88 24 95
Rédigé à 15:52 dans Découverte_, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Noël dans la loge
Que de merveilleux souvenirs de ces années où ma mère était concierge dans un quartier chic du 17è arrondissement de Paris.
Nous habitions dans une seule pièce, à peine 20m² avec deux petites marches pour délimiter l’espace cuisine, pas de salle de bain et un cabinet de toilette (à la turque évidemment) au fond de la cour.
Malgré ça, il ne m’en reste que des bons souvenirs.
Des liens forts se sont créés avec certains habitants de l’immeuble et plus particulièrement : Irène et Gilbert. Ils n’avaient pas d’enfant, tenaient un kiosque de journaux dans le quartier Saint-Paul.
Irène revenait du kiosque assez tôt dans l’après-midi, pratiquement en même temps que mon retour de la maternelle, alors très souvent je passais du temps chez elle.
A Noël, mes parents, je voulais dire le Père Noël, m’a offert un poupon, Bruno. Mais Bruno n’avait pas de vêtements de rechange, ni de vêtements chauds pour sortir. Alors Irène a beaucoup tricoté : des bonnets, des chaussons, des gilets, un joli manteau et même une couverture pour le landau de Bruno. Quel rêve !
On passait aussi beaucoup de temps à faire des travaux manuels. Irène était une vraie magicienne. Elle prenait une boîte de fromage Kiri, la recouvrait, intérieurement et extérieurement, avec du papier adhésif « Venilia » et je repartais avec une boîte à bijoux. Puis c’était au tour du baril de lessive que nous transformions en petit coffre à trésors.
D’autre fois, c’était un atelier de perles et je repartais, toute contente, avec un nouveau collier.
Gilbert, lui m’offrait des Pif Gadget, qu’Irène me lisait….
Nous avons quitté cette loge pour nous installer dans un petit appartement, l’année où je suis rentrée en CP. Mais j’ai continué à voir Irène et Gilbert très longtemps, jusqu’à leur départ en retraite dans le sud de France….
Elisabeth de Almeida
Rédigé à 09:23 dans Emigration portugaise, LES ENFANTS DE LA CONCIERGE, Povo portugues, Souvenirs, Temoignages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Après Nyon en mars 2016, puis Berne l’été passé et Fribourg en novembre, l’exposition photographique « Au-delà des clichés: Portraits de femmes portugaises » s’installe finalement à Genève. « Au-delà des clichés: Portraits de femmes portugaises » est une exposition photographique et un projet d’intégration crée à Nyon, en 2015, par Mariana Mendes et Catarina Antunes avec la collaboration des photographes Nadir Mokdad et Carla da Silva.
165 portraits en noir et blanc de femmes portugaises de différentes générations montrent la diversité des trajectoires professionnelles, d’expériences de vies et d’intégration de ces femmes migrantes, en démystifiant certains clichés et préjugés stigmatisant les femmes portugaises vivant en Suisse.
L’ exposition est à découvrir jusqu’au 26 mars, à la galerie « L’Art dans l’R », au 10 Goetz-Monin, 1205 Genève. La galerie est ouverte du lundi au vendredi, de 12h à 18h.
Um projeto e uma exposição fotográfica itinerante que dá visibilidade às mulheres portuguesas na Suíça e desmistifica clichés.
Em Nyon, Vaud, Suíça, onde os portugueses representam 4% da população desta cidade, residem há cerca de 8 anos duas portuguesas, Mariana Mendes, 48 anos, natural de Lisboa, licenciada em Relações Internacionais e Catarina Antunes, 39 anos, natural de Alverca, licenciada em Gestão de Marketing, ambas interessadas pelas questões da emigração e integração, pela desmistificação dos clichés em relação à comunidade portuguesa e sobretudo em relação à comunidade feminina, desenvolveram um projeto de integração, apoiado financeiramente pela "Commune de Nyon".
Este projeto partiu de um episódio vivido por Mariana Mendes em Nyon, em que foi vitima dos estereótipos atribuídos às mulheres portuguesas e que a fez ter a ideia da criação de um projeto que visasse mostrar, valorizar e homenagear a numerosa comunidade feminina portuguesa desta cidade, mostrar a diversidade de profissões que estas Mulheres exercem e como é uma comunidade activa profissionalmente, independentemente da profissão que exerce e que contribui para o desenvolvimento da sociedade e economia Nyonnaise. E que por serem mulheres trabalhadoras, guerreiras e lutadoras mães de família e muitas vezes vitimas desses estereótipos, se sentem menos motivadas e são menos interventivas social, política e culturalmente. Mas é uma comunidade respeitada, que apesar das dificuldades iniciais de integração, se adaptou bem à maneira de viver Suíça, nunca esquecendo Portugal, nem as suas raízes.
Um projeto que resultou numa exposição fotográfica, com 170 fotografias, 165 mulheres portuguesas fotografadas com 47 profissões diferentes, pelos fotógrafos Nadir Mokdad, Nyonnais e Carla da Silva, Luso-descendente: "Au-delà des clichés: Portraits de femmes portugaises à Nyon en 2016" / "Para além dos clichés: Retratos de mulheres portuguesas em Nyon", integrada na "Semaine contre le racisme, Nyon, 2016", foi inaugurada no dia 18 de março de 2016 na "Salle Communale" de Nyon e esteve patente ao público de 29 de março a 9 de abril 2016 no CC Migros Porte de Nyon, onde teve um enorme sucesso e várias referências positivas na imprensa escrita, rádio e televisão portuguesas na Suíça e também na imprensa escrita e televisão regionais Suíças.
A exposição é acompanhada de textos introdutórios e conclusivos dos passos que levaram à elaboração do projecto e explicação de como foi feito. As conclusões que tiraram, basearam-se nas inúmeras conversas tidas com todas as mulheres fotografadas e dos questionários fechados e confidenciais que elaboraram e que todas elas aceitaram responder por escrito.
Posteriormente e devido ao seu grande interesse para a Comunidade Portuguesa na Suíça, suscitou um convite da parte da Embaixada Portuguesa em Berna para a exporem nas suas instalações. O convite foi aceite pelas responsáveis do Projeto, Mariana Mendes e Catarina Antunes que contaram com o patrocínio do Banco Santander Totta para a sua instalação. Esteve patente nas instalações da Embaixada de Portugal em Berna de 15 de junho ao final do mês de agosto de 2016.
Este foi só o inicio de uma itinerância pela Suíça, com exposições em Genève, no dia 15 de Setembro 2016 no hall de entrada da Salle de la Madeleine, em Friburgo, na Ancienne Gare, de 3 a 20 de Novembro 2016, em breve estará novamente em Genève e estão previstas instalações também noutras cidades Suíças ao longo deste ano de 2017. E quem sabe num futuro próximo Lisboa, Portugal.
Ainda dentro do Projeto, contam com um filme video com pequenas histórias de vida, de emigração bem sucedidas ou não, de descriminação, de clichés... que recolheram junto da comunidade feminina portuguesa de Nyon e que teve uma projeção pública a 4 de Dezembro 2016, na Salle de la Colombière em Nyon.
Durante o período em que a exposição esteve a decorrer em Nyon, a Livraria Payot de Nyon, muito gentilmente se dispôs a dar destaque e a divulgar junto do público Suíço, literatura portuguesa, dando a conhecer escritoras portuguesas traduzidas para a língua francesa.
E a “Bibliothèque de Nyon, Jeune Public” também se juntou à iniciativa e durante esse período deu destaque à literatura infantil em português para motivar a comunidade portuguesa a frequentar mais a Biblioteca local. Adquirindo inclusivamente novos títulos em português para aumentar o número e diversidade de livros à disposição na secção infantil e juvenil portuguesa.
"Foram mais de 6 meses de trabalho intenso e fizemo-lo voluntariamente com paixão e empenho e estamos muito orgulhosas com o resultado e com o trabalho dos fotógrafos que conseguiram captar a raça, a alma feminina portuguesa e os seus belos sorrisos. E também com as nossas conclusões escritas que embora se restrinjam a Nyon e não tendo nós tido a pretensão de fazer um estudo sociológico, nos permitem a nós e à nossa comunidade conhecer melhor o percurso dos últimos 30 anos das mulheres portuguesas emigradas na Suíça. E permitiu-nos conhecer e dar a conhecer fantásticas histórias de vida, de integração e de resiliência de todas estas mulheres. Acreditamos que conseguimos mostrar que é possível unindo-nos, fazer projetos que dêem visibilidade à nossa comunidade, a valorizem e que nos dignifiquem. Sentimos que conseguimos agitar a comunidade local, portuguesa e estrangeira, falou-se de estereótipos, tentou-se desmistificar clichés e quer tenham gostado ou não do nosso projeto, pelo menos ninguém ficou indiferente, falaram em nós. E ficamos também muito contentes por sermos um exemplo positivo para outras comunidades estrangeiras que têm vontade de seguir os nossos passos.
E ainda, e mais uma vez, uma palavra de agradecimento a todas estas corajosas mulheres portuguesas de Nyon que aceitaram entrar connosco nesta bela aventura e se deixaram fotografar. E também a todas as pessoas que nos apoiaram, incentivaram e acreditaram neste magnifico projeto que é de todas(os) nós.”
Mariana Mendes
e
Catarina Antunes
Nyon, Março 2017
Rédigé à 09:12 dans Culture, Emigration portugaise, Povo portugues | Lien permanent | Commentaires (0)
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La couleur et le grain noir des choses
exposition de Ângelo de Sousa du 25 janvier au 16 avril 2017
Guidé par l’amour des couleurs et des matières, Angelo de Sousa nous a laissé une oeuvre très prolifique, visible pour la première fois en France. Capable de réaliser des oeuvres figuratives ou abstraites sur des supports aussi divers que possible, cette exposition se concentre sur les productions photographiques et les compositions picturales de l’artiste sur ses quarante dernières années de travail. Angelo de Sousa expérimente le minimalisme, assemble les formes et les couleurs pour donner vie à tout et son contraire, de quoi cependant se dégage une harmonie certaine. Photographie de style documentaire ou à tendance abstraite, formes géométriques ou organiques, petites œuvres sculpturales ou immenses installations, usage de matériaux bruts comme recherchés, Angelo de Sousa prône le banal mais crée des objets complexes qui méritent amplement le coup d’oeil.
Rédigé à 16:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Emanuel Moura é um fadista como poucos existem. Historiador de formação, nunca se dedicou verdadeiramente à História. Nasceu com o dom de grande comunicador e é senhor de um sentido de humor muito especial. Também ele letrista, agarra-se ao fado mais tradicional e castiço e dá-lhe o seu toque irreverente e bem disposto.
Começou por cantar em 2007 entre as velhas ruelas de Coimbra, cidade que o acolheu nos estudos. Logo depois foi-lhe apresentado o fado de Lisboa pelas mãos do seu grande amigo Max Raimundo.
Em 2011 lançou o seu primeiro single original “Alice da Fadistice” e em 2012 “Tens calor no sim senhor”. Conta com uma participação no projecto “A MÚSICA PORTUGUESA A GOSTAR DELA PRÓPRIA”, tendo gravado três temas originais em Alfama, e várias presenças na TV, nomeadamente, na SIC e CMTV.
Em 2013 embarca num dos seus grandes projectos pessoais e realiza o sonho de criar uma Casa de Fados à qual viria a chamar "Fadário". Este trajecto de dois anos deu a Emanuel Moura um perspectiva profunda do que é o Fado e do que é estar e viver no Fado. Depois de cem noites de fados e sem saber ao certo quantos fadistas trouxe a Alcobaça, chegou o momento para Emanuel Moura escolher entre “ser taberneiro ou cantor”. “Optei pela segunda actividade e segui o fado”.
Em 2015 inicia a gravação do seu primeiro trabalho discográfico intitulado “Fado mal criado”. Um conjunto de fados tradicionais quase desaparecidos da nossa memória colectiva e duas letras originais adaptadas. Uma gravação feita ao vivo na sua própria Casa de Fado, entre amigos e colegas das noites boémias, onde é possível ouvir as gargalhadas, as palmas e até o tilintar dos copos de vinho. Uma verdadeira cápsula do tempo registada em áudio. Boa disposição e uma forma diferente de olhar o nosso Património Imaterial.
O espectáculo promete ser leve e descontraído e cheio de ritmo e alegria, onde o fado se transfigura num espírito diferente, assumindo uma vertente mais castiça onde o público tem um papel central no desenrolar do mesmo.
É complementado com banda (bateria/percussão e baixo), elevando a interacção a um nível superior criando assim uma dinâmica mais acentuada e grandiosa. É a garantia para quem vê e ouve Emanuel Moura.
Rédigé à 18:56 dans FADOS | Lien permanent | Commentaires (0)
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Em março, o sável é rei em Vila Franca de Xira. Alfredo Vicente Fernandes, na foto em cima, mais conhecido por Cálão, é um pescador no Tejo, na Póvoa de Santa Iria. Toda a sua vida recolheu do rio sável, corvina, robalo, chocos, camarão, entre outras espécies. Esta foi e é a sua labuta, com a planície no horizonte, o cheiro a maresia pela manhã e nos tempos livres a construir miniaturas de barcos e redes de pesca com que decora a sua habitação, casa de arrumos e o casa museu dos avieiros que pode ser visitada na Póvoa de Santa Iria. “É um homem cheio de energia”, elogia o amigo António José Silva, soltando uma gargalhada. Também ele avieiro, “Tonho Zé” admite que o rio já passou por maus tempos. “Agora já quase não há poluição”, garante. “E o peixe é de melhor qualidade que aquele que é pescado em alto mar pelas redes industriais”, assegura. Capturado à mão, cada peça é colhida com cuidado e, logo, “chega menos amassado e mais saboroso”, assevera. Tonho Zé adora aquilo que faz mas teme pelo futuro da tradição avieira. “Hoje ninguém quer seguir esta arte. Não é preciso a fiscalização. Nós próprios acabamos connosco”. http://revistagira.blogspot.fr/
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ADRES, est un Street Artist qui vit et travaille à Lisbonne, inspiré par Blek le Rat et Bansky. Il porte un regard critique et ironique sur la réalité politique et sociale du Portugal, dans notamment ses inscriptions sur les matelas : "Confie o seu dinheiro a profissionais".
Rédigé à 16:47 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS | Lien permanent | Commentaires (0)
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Au Salon arts & Décoration j'ai rencontré Amandine Richard. Propriétaire de Chaleurs Urbaines elle travaille avec minutie la porcelaine, des œuvres délicates qui s'enchainent et s'emboîtent au gré de ses inspirations et nous racontent une histoire ... une histoire emprunte de souvenirs, de son histoire et de ses origines... le Portugal.
Depuis quand travaillez-vous le céramique ?
Je travaille depuis 2 ans sur la porcelaine, une terre noble, fine mais aussi très résistante. J'ai démarré et centré mon activité sur la peinture sur porcelaine en proposant essentiellement des objets que l'on utilise au quotidien tel que les mugs, des assiettes, des théières... puis j'ai rapidement complété l'offre par des éléments de décoration comme les vases et bougeoirs.
Toute ma porcelaine vient de Saint Yriex (endroit où le kaolin, matière principale de la porcelaine, a été découvert), je me fournis dans une entreprise familiale.
Mais aujourd'hui cela ne me suffit plus et j'ai envie de plus, c'est pourquoi depuis quelques semaines je travaille moi-même la terre, je teste, je m'entraîne, je fais des erreurs et je recommence. Je veux dans un avenir proche proposer mes propres pièces, mes propres formes que j'aurais pensées, dessinées, construites, coulées ou tournées.
Je continuerai à proposer des objets d'art de la table et de décoration mais je vais commencer à introduire petit à petit une collection de bijoux en céramique.
Pourquoi avoir choisi la peinture sur porcelaine ?
Tout d'abord cela me permettait de travailler sur des pièces déjà finies, lisses et émaillées. Je pouvais ainsi me concentrer sur l'illustration et les histoires que je voulais y raconter sans passer par la phase recherche de forme que je fais aujourd'hui. De cette façon j'ai rapidement pu monter une collection avec une gamme de produits assez large pour commencer à lancer mon activité et montrer mon travail.
Et puis je pense qu’inconsciemment la peinture sur porcelaine c'est naturellement imposée à moi car lorsque j'étais toute petite et que j'allais passer les étés chez ma mamie au Portugal je regardais avec beaucoup de fascination les assiettes que ma mamie avait peintes durant l'année aux cours du soir qu'elle suivait. Malheureusement elle n'en a fait que très très peu mais ce sont des pièces qui pour moi ont une valeur sentimentale inestimable.
Certes je ne peux donner à mon travail cette valeur sentimentale aussi forte mais je voulais conserver cet aspect de lien entre la personne et la vaisselle, apporter à une pièce simple du quotidien un supplément d'âme qui la rend unique.
Parlez-nous de ce qui vous inspire...
Tout peut m'inspirer mais disons que c'est essentiellement les voyages, les villes et la nature
Et l'essence même de votre inspiration ...
Ce que j'aime essentiellement c'est raconté une histoire à travers mes illustrations et quoi de mieux pour cette première collection que de parler de mon histoire. Cette collection est tournée vers le Portugal, comme un hommage à ma mamie chez qui j'allais passer toutes mes grandes vacances. Ce sont donc mes souvenirs d'époque de petite fille, des souvenirs sûrement idéalisés car plein d'amour et de "saudade". J'ai voulu conserver ce regard d'enfant, d'où les traits faussement naïfs, le côté ludique de certaines pièces et les histoires parfois étranges que j'y raconte qui ne sont pas perceptible au début, mais qui se laissent découvrir petit à petit aux personnes qui ont conservé leur âme d'enfant.
Avez-vous un atelier où l’on peut découvrir et acheter vos œuvres ?
Je travaille dans un atelier partagé tout près de chez moi à Saint Denis, nous y sommes actuellement 4, tous travaillant la céramique à travers différentes techniques. Il est tout à fait possible de venir prendre le thé avec moi et venir découvrir mon travail dans un contexte différent et plus intime que les salons ou ventes éphémères où j'ai l'habitude d'exposer. Pour cela il suffit de me contacter par mail afin de convenir ensemble d'un rendez-vous car l'atelier est un espace de travail et non une boutique ouverte en permanence au public. Mais nous sommes toujours ravis de recevoir du monde et de faire découvrir nos univers : )
Et puis pour tous ceux qui habitent trop loin il reste toujours internet où il est possible de voir et d'acheter mon travail sur www.chaleururbaine.etsy.com
Unique pieces and limited editions by ChaleurUrbaine
Browse unique items from ChaleurUrbaine on Etsy, a global marketplace of handmade, vintage and creative goods.
etsy.com
Comment se déroule une journée à l'atelier...
J'y vais généralement entre 9h et 11h car je préfère démarrer ma journée à la maison par tout ce qui est plus administratif et qui nécessite d'être au calme. Puis à l'atelier selon les besoins je vais produire pour faire du réassort ou bien travailler sur des nouvelles pièces et collections comme c'est actuellement le cas.
Merci Maria-Yvonne pour l'attention portée à ma jeune marque
A très vite
Amandine
son site http://www.chaleururbaine.com/
Rédigé à 16:05 dans Culture, Découverte_, Temoignages | Lien permanent | Commentaires (0)
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