Affiche extraite du site MUSEU EMIGRANTES
Affiche extraite du site MUSEU EMIGRANTES
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Montage vidéo de Mario de Sousa Valente
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Il est possible de télécharger le livre sur le site CAP MAGELLAN
"Cap Magellan vient d’éditer le livre «O Telegrama ‘Do outro lado do rio’.Histoire de l’émigration portugaise vue par la deuxième et troisième génération».
Il réunit des témoignages d’enfants et de petits-enfants d’émigrant(e)s portugais(e)s partis à la recherche de meilleures opportunités en France, mais aussi en Suisse et au Canada.
Ce livre est une contribution à l’édifice du patrimoine historique du Portugal et un hommage à tous ceux et celles qui ont osé prendre leurs destins en main, défier les frontières et se lancer dans l’inconnu.
On y lit des histoires de vie sublimes, de par la hardiesse et la ténacité qu’il a leur fallu pour vaincre les moments de tristesse et la douleur de la séparation.
Dix-neuf jeunes et moins jeunes (entre 20 et 45 ans) ont accepté de prendre la plume et de partager les quelques bribes de l’histoire familiale qu’ils/elles ont réussi à entrevoir lorsqu’ils/elles ont osé dire: ‘Papa, maman, racontez-moi votre histoire’. De ce fait, ce livre a permis de raccourcir les distances qui séparent les générations, de transmettre aux (luso)descendants ce qui est longtemps resté dans le domaine de personnel, de raconter les événements qui font l’histoire familiale de chacun et chacune des auteurs de cet ouvrage, événements qui font aussi la mémoire collective de tout un peuple. En outre, il permet d’établir des ponts entre les Portugais d’ici et les Portugais d’ailleurs.
Ce livre a été rendu possible grâce à l’appui de: DGACCP, CGD,TAP Portugal et Mairie de Paris."
Article extrait du LUSO JORNAL
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La grande vague d'immigration des années 1960, ce sont les Portugais. Ils sont 20 000 en 1959 et 800 000 en 1972 : la plus importante communauté immigrée en France. Ils vont construire nos autoroutes, nos villes, nos logements, bref, notre miracle économique. Carlos Batista, écrivain et traducteur, raconte les conditions difficiles de l'arrivée clandestine de son père en France. Il porte un regard critique sur les conditions d'accueil des portugais en France. Il décrit leur processus d'intégration dans la société française. Il évoque ses souvenirs, la « précarité matérielle » dans les bidonvilles, la honte et le mépris des autres enfants à l'école.
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Un documentaire de José Vieira, 52'
Version française, portugaise, anglaise
"Le pays où l’on ne revient jamais c’est le pays de son enfance, de sa jeunesse que l’on a quitté et où l’on a imaginé retourner un jour. Et lorsque le jour du retour arrive, s’il arrive un jour, il ne s’agit plus de revenir mais de repartir, de s’arracher. Le pays où l’on ne revient jamais c’est ici le Portugal mais ça pourrait être la Turquie, l’Algérie, le Mali ou le Chili. D’où que l’on vienne, où que l’on aille, on n’émigre jamais impunément."
Pour commander ce documentaire --> LAHUIT.COM
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Famille d' immigrés portugais dans bidonville de la région parisienne - 1964
Photo de Géralde Bloncourt
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Photo de Gerald Bloncourt (Dans l'usine Renault Billancourt en grève en Mai 1968 . Ce cri qui retentit d'atelier en atelier de cette immense forteresse ouvrière)
"350 000 Portugais vivent en Ile de France. Ce sont les travailleurs émigrés les plus nombreux, en majorité logés individuellement. On les trouve parfois dans des cités de transit, comme à Stains. Reportage.
Conserver son identité culturelle est essentiel pour la communauté portugaise. A la cité de transit de Stains, en Seine Saint Denis, le mercredi matin est consacré à l'apprentissage du portugais. Cette cité existe depuis 1973 et doit disparaître puisque les 96 familles qui y vivent doivent être relogées. Il existe 150 associations portugaises en Ile de France. On veut aussi faire connaître le Portugal. Interview de Serge CAQUANT, animateur de la cité, sur l'intégration des Portugais, pas nécessaire à ses yeux.
Plus de 60% des Portugais en Ile de France sont des ouvriers non qualifiés dont 44 % travaillent dans le bâtiment et l'automobile. Luis PANCHO est arrivé en 1966, il travaille dans une entreprise qui fabrique du mobilier urbain. Contrairement aux Espagnols qui se sont fixés dans le sud, les Portugais sont les plus nombreux autour de Paris.
Le centre culturel portugais, avenue d'Iéna, existe depuis 1965 et a pour vocation de faire connaître la culture portugaise surtout au niveau universitaire. Interview de José PINA MARTINS, directeur du Centre culturel, sur les liens entre les Portugais et la France."
Extrait du site de l'INA
Voir Actualités régionales Ile de France
FR3 - 10/10/1979 ----> cliquez ICI
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De quelle Région du Portugal sont originaires ton père et ta mère ?
Trás-os-Montes.
Peux-tu me parler en quelques lignes de cette région...
Aride, à rides en hiver,... éclatante, transpirante en été.
Il y a 2 grosses saisons, normalement.
On y mange bien.
On y grandit bien.
J'ai fait du "Reino Maravilhoso" (le royaume merveilleux) de Miguel Torga ma terre d'adoption.
Une belle option.
J'aime la chaleur dans les coeurs, la générosité - même dans les lieux les plus modestes.
Ces montagnes aux cimes qui vous hapent, vous téléportent. On arrive en haut, on bombe le torse, et on existe.
Aimes-tu le Portugal et pourquoi ?
Je le déteste, parce que je l'aime profondément. Viscéralement.
Raconte-nous un souvenir de vacances au Portugal lorsque tu étais enfant ?
Ayant vécu là-bas, je dirais plutôt mes vacances ici, ou ailleurs.
Mais de là-bas je garde un vaste et interminable souvenir sucré. Mon enfance (j'y suis encore quelque peu) est des plus joyeuses, avec un contact privilégié avec les gens. J'ai adoré des vacances avec des cousins, lorsqu'on a visité le Portugal dos Pequeninos, par exemple.
J'ai toujours préféré au contact avec les enfants, celui avec les adultes.
C'est peut-être la raison pour laquelle maintenant la tendance s'est inversée...
Parles-tu Portugais couramment ? Comment l'as tu appris ?
Oui, de par mon métier.
Sais-tu comment sont arrivés tes grands-parents et tes parents en France ?
"A salto". La grande épopée. Mais aussi la classe internationale.
Que sais-tu de l'émigration portugaise en France ? Parle-nous de ton vécu …
Né en France, parti très tôt au Portugal, puis revenu à l'âge de 16 ans... cela permet d'avoir une perspective assez large et parfois un regard un peu plus distant.
Je pense avoir capté l'essence des deux pays, et suis vraiment fier de ce qu'a bâti la génération de mes parents.
Je ne pense pas que de nos jours les jeunes puissent réellement avoir la vraie perception de ce qu'ils ont enduré.
Mes parents sont de cette génération (mon père a débarqué en 64 à Paris) où les hommes ont avec leurs gros bras fait naitre des bâtiments, donné du relief à paname et environs. Italiens et portugais qui connaissent et partagent le même fado (destinée), jusqu'à en oublier le fardeau, pour y trouver le côté dolce vita.
Ad vitam, cet héritage!
Et les mères portugaises, qui ont malgré elles inversé la pyramide familiale portugaise, car ce sont bien souvent elles qui vont avoir le rôle du papa au foyer. Elles qui auront plus de facilité dans l'apprentissage de la langue. Dans le tissage de liens.
Métissage. Intégration. Interaction. Des mots qui font écho plus dans les nouvelles générations qu'avant.
Normal, tout ça évolue.
Te sens-tu plus français ou portugais ?
Françugais.
Mieux: dans l'ordre, je dirais Portuçais.
Si je te dis 'le Portugal', à quoi penses-tu ?
Portucalém. Cal. Sal.
La mer, les mères.
Mon père, mon grand-père, mes pairs, mes repères.
Mon frère, fier.
Carpe diem.
Ambiance familière. Hier.
Demain sans doute..
Aimerais-tu vivre au Portugal ? Pourquoi ?
Y ayant déjà vécu, je garde un trés bon souvenir du pays, que j'ai pu parcourir à moultes reprises.
De Bragança à Lisboa (merci Xutos), en passant par Porto, Coimbra... le paysible Alentejo et ses grands espaces... faire bronzette sur les plages du sud... prendre l'envol jusqu'à Madère (que je vous conseille vivement), ce pays est bien souvent méconnu des propres "voisins".
Mais il vaut vraiment le détour !
Si tu devais clore ce questionnaire par quelques mots en portugais quels seraient-ils ?
Obrigado pelo convite. Volte sempre.
Continuem a (re)descobrir Portugal, e por arrastamento a vasta comunidade lusofona.
Abraço!
Retrouvez Patrick Caseiro et ses complices sur les sites :
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Photo de GERALD BLONCOURT
"Les jeunes déracinés quittaient leurs villages reculés car la situation économique qu'ils auraient pu trouver à Lisbonne ou à Porto était inférieure à l'emploi qu'il pouvait trouver à Paris. Ils se retrouvaient logés dans des conditions particulièrement difficiles alors que le béton de la période des trente glorieuses coulait à flot. Les maçons portuguais habitaient dans des taudis.
Près de 150.000 personnes ont transité durant ces années par le bidonville de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), qui fut la plaque tournante de l'immigration portuguaise.
A la fin des années soixante, le bidonville portuguais de Champigny était peuplé de plusieurs centaines de milliers de personnes. Rasé en 1971, on trouve aujourd'hui à son emplacement un hyper marché Leclerc, une Halle aux chaussures, un entrepôt de Cândido, importateur de produits portuguais en France.
Pour la sociologue Marie-Christine Volovitch-Tavares, "Il n'y avait bien sûr pas d'eau courante, et les rats cohabitaient avec les hommes, au milieu de la boue. Les pauvres hères qui habitaient les baraques étaient sous-payés. Pour le même travail, ils touchaient un salaire bien inférieur à un ouvrier français. Ils n'avaient donc pas les moyens de se loger ailleurs".
Et le pire, c'était la femme et les enfants restés au Portugal, à qui ils n'imaginaient pas faire partager leur vie de crasse. Plus tard, les femmes commencèrent à rejoindre leurs maris, et c'est au milieu des rats et de la souffrance que naquirent les premiers français d'origine portugaise: les lusodescendants" (Portugais à Champigny, le temps des Baraques Ed.Autrement). "
Tiré du site INFO FRANCE 2
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ORTF - 31/08/1973
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A vida era dura
nao era brincadeira,
Um trabalho puxado e ganhava pouco, diz o Senhor José Rodrigues
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Photo de Gerald Bloncourt "Boites aux lettres dans bidonville portugais à Champigny, 1964"
Un monument inauguré le 22 juin marquera le souvenir du plus grand bidonville de la région parisienne, plaque tournante de l’immigration portugaise. Moment d’intense émotion qui rassemblera largement. 15 000 personnes étaient rassemblées dans ce bidonville. Des travailleurs portugais avec leurs familles, vivant dans des conditions particulièrement difficiles.
Inauguration le 22 juin à 16 h.Croisement de la rue de Bernau et de l’avenue Ambroise-Croizat, Champigny-sur-Marne.
Lire le Magazine du Conseil Général du Val de Marne, page 46 http://www.cg94.fr/files/active/2/vdm248.pdf
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Au mois d’avril je vous avais fait part de l'exposition de Gérald Bloncourt au Musée d'Art Moderne de Lisbonne, à l’Espace Berardo.
Elle s’est achevée le 18 mai ; pour le plaisir en voici une courte rétrospective…
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Découvrez la biographie de Luis Cilia sur le site http://agcolos.drealentejo.pt/index.htm
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Peinture de Frieda RAUSCHER "Le petit village"
"Reportage sur un village portugais dont une grande partie des habitants avait émigré en FRANCE. Certains sont restés, d'autres revenus, mais MEIMOA reste un village franco-portugais."
Afin de découvrir l'extrait de MIDI 2 tiré du site de l'INA
(A2 - 20/05/1998) cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CAB98020043
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Photo de Galileo http://www.galileo-web.com/photoblog/
Découvrir l'extrait du MAGAZINE 52 ORTF - 31/08/1973 - 00h03m49s
en cliquant sur le lien ci-dessous
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=I04076292
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"Ça fait aujourd’hui 71 ans que je suis né, à
Alcanadas. Suivant la légende, l’Arche de Noé a
été construite à quelques kilomètres du village et
pendant le déluge, Noé est venu là. C’est pour ça
qu’on dit “A Arca nada”, l’arche nage, et que le
village s’appelle Alcanadas. Je suis né un 24
février 1934, à 9 heures du matin, suivant ma
mère. J’étais rond comme je suis aujourd’hui,
sans pouvoir rester sur une chaise trop
longtemps.
J’avais trois frères et une soeur, mon père était
mineur. Quand la sirène de la mine sonnait, il
partait tout pressé et après, j’allais lui amener le
déjeuner. Je le voyais sortir à cinq heures, tout
noir. C’est des images que je garde encore : tous
ces gens qui arrivaient fatigués, la peau blanche
et noir le visage. Ils habitaient dans des
conditions dures et la seule vie était d’aller au
bistrot boire du vin et se chauffer. Les gens du
Sud du Portugal chantaient alors des chansons
de peine, de nostalgie. Je les vois encore, quatre
ou cinq embrassés en train de chanter.
La vie de village à Alcanadas était marquée par
ces mineurs venus d’ailleurs, du Nord, du Sud du
Portugal et aussi d’Espagne, des gens très
pauvres. Tout ça m’a suivi quand plus tard je suis
venu en France, habitant dans un bidonville, et
m’a appris à réfléchir à ce qu’est la misère
humaine, économique, la misère tout court. C’est
là qu’on se forge, qu’on se fait une peau forte
capable de résister à un tir de canon. Ces
souvenirs font partie de mon apprentissage..."
Découvrir le parcours de Monsieur Baptista de Matos sur le lien http://www.histoire-immigration.fr/portrait.php?id=7
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Rédigé à 20:27 dans Emigration portugaise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai parcouru ces régions où naquirent les grands Découvreurs du
Monde : Henri le navigateur, Vasco de Gama...
J'ai vu les sordides bidonvilles des bas-fonds de Lisbonne... J'ai suivi
la route de l'immigration… J'ai vécu les rendez-vous des passeurs
clandestins de Porto, monté les chemins de Chavès, parlé avec le petit
berger en manteau de paille, goûté l'aurore dans les Pyrénées, goût
d'hiver, de pleurésie, d'angoisse...
Je me suis mêlé aux longues files d'attente en gare d'Hendaye...
Ici, derrière chacun de ces visages, il y a le Portugal, son demi-
siècle d'obscurité, de misères, d'oppression..."
Gérald Bloncourt
Gérald Bloncourt expose actuellement ses photos sur l'émigration Portugaise en France dans les bidonvilles durant les années 50 et 60, au Musée d'Art Moderne de Lisbonne, Espace Berardo du 18 février 2008 au 11 mai 2008
Site de Gérald Bloncourt http://www.bloncourt.net/
Site de l’ESPACO BERALDO http://www.berardocollection.com
Je tiens à remercier Monsieur Gérald Bloncourt pour son intervention sur mon blog, soyez le bienvenu !
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Dessin de Plantu, L’immigré exhibitionniste. 1979 © Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration
Documentaires tirés du site de la Cité Nationale de l'histoire de l'Immigration
Découvrez les documentaires, lien ci-dessous
http://www.histoire-immigration.fr/main.php?period=0&sous_sequence=0
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ACTUALITES REGIONALES ILE DE FRANCE
FR3 - 05/01/1989 - 00h02m53s
UNE FAMILLE PORTUGAISE ATTEND SES PAPIERS AFIN DE RESTER EN FRANCE , MAIS LA LOI PASQUA EST DURE AUX MISEREUX
CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS POUR VISIONNER LE REPORTAGE http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=PAC8907251028
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Melina Mercouri
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"Eis o primeiro dicionário de emigrantês. Este dialecto – chamemos-lhe dialecto, criado de uma
forma involuntária pelos emigrantes portugueses não é um dialecto reconhecido, apesar de
muito falado pelo mundo fora. Chegou a hora de pôr fim a essa injustiça e, sem deixar de
promover a língua portuguesa, de homenagear esta cultura esquecida e menosprezada, porque
de origem pobre e discreta.
E porque a historia do emigrantês é intimamente ligada à historia da imigração, este projecto
também é uma oportunidade para agradecer aos nossos pais e avós, àqueles que, de uma
maneira ou de outra, nos deram esperança e futuro, sem esquecer nunca quem somos e de onde viemos.
Quaisquer que sejam as críticas linguísticas, históricas, sociológicas, que lhes possam ser atribuídas, eles merecem este sinal de respeito e de carinho. Sem querer, criaram.
Perdoem-se lhes, portanto, os erros cometidos numa língua que não era deles, e a qual foram
salpicando, numa lógica de apropriação da nova língua, uma dose de português da aldeia,
inventando assim um dialecto que tanto pode irritar os defensores da língua de Camões como
pode proporcionar gargalhadas a quem o sabe apreciar.
Sendo universal, o emigrantês não é único, apresenta variantes regionais respeitantes aos
países de acolhimento e integração. O dicionário que se segue diz respeito ao frantuguês, ou
frantuga, o dialecto da comunidade portuguesa de França - a primeira comunidade estrangeira
do país - que já conta com Portugueses ditos de terceira geração, também designados por lusodescendentes.
E foi precisamente desses luso-descendentes, de segunda e terceira geração que nasceu esta
iniciativa."
Ler mais e descobrir o Dicionario dos Portugueses de França no site http://frantugues.pt.vu/
e faça download
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"En 1970, j’ai filmé la communauté portugaise du bidonville de Saint-Denis. Je la voyais en danger de mort, pourtant au fond d’une baraque, il y avait une mère et son enfant nouveau-né. Leurs regards amoureux ne m’ont jamais quitté. Vingt cinq ans plus tard, j’ai voulu retrouver “Les Gens des Baraques”, savoir comment ils avaient traversé ce temps."
Roberto Bozzi
C’est par le réseau communiste que Robert Bozzi retrouve peu à peu « ceux des baraques », relogés sur Saint-Denis ou retournés au pays après la démolition du bidonville. Sur les images de 1970, visages d’enfants graves et d’hommes las, portraits de groupes dans la fumée, la brume et la boue, Olga, Monsieur Diez, l’ancien coiffeur, Maria et Rico racontent aujourd’hui ce qu’était la vie quotidienne : les rats, la misère, les humiliations, les rires et la joie quelquefois, pour « faire du beau avec du moche ». Retrouvés eux aussi, Joual, alias René, le réfugié politique, qui a choisi de finir sa vie « chez lui » en France, et Maria Albertina, « la femme à l’enfant ». Son « nouveau-né au regard amoureux » est devenu maintenant un jeune homme, fraîchement émigré en Suisse, travailleur clandestin, exilé une fois de plus.
Doucha Belgrave
" Peu à peu “Les Gens des Baraques”, mené comme une enquête policière, devient un formidable document sur
la manière dont les immigrés des bidonvilles ont fait souche dans leur pays d’accueil..."
Libération - 16/12/95 E. Waintrop
voir extrait du film documentaire sur le lien d'ARTE
http://www.artevod.com/player.do?method=playSample&mediaId=5264
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Adriano Correia de Oliveira (1942-1982), militant du Parti Communiste Portugais (P.C.P.), était connu pour son engagement dans la lutte anti-salazariste, notamment depuis 1963 et sa mise en chanson des vers de Manuel Alegre, "Trova do vento que passa". Dans un album plein de cette ferveur engagée intitulé "Cantaremos" (Nous chanterons), parmi lesquelles on trouve les fameuses "Canção com lágrimas" ou "Fala de um homem nascido", il intégra en 1970 ce Chant de l'émigration, "Cantar de emigração".
Le texte de cette chanson fut écrit par la poétesse galicienne Rosalía de Castro (1837-1891), puis traduit par le musicien portugais José Niza dans les années 1960. Les vers originaux en étaient : Este vaise i aquel vaise,/etodos se van:/Galicia, sin homes quedas/que te podan traballar./Tes, en cambio, orfos i orfas/e campos de soledad; e pais que non teñen fillos/e fillos que non tén pais./E tes corazóns que sufren/longas ausencias mortás./Viudas de vivos e mortos/que ninguem consolaré.» (Livre IV de Follas Novas).
En 1970, année d'enregistrement de la chanson, 183 000 personnes s'échappaient du petit rectangle à beira-mar plantado, de sa dictature et de sa misère. La chanson est un appel à l'aide, et un cri de douleur. Par les temps qui courent, il est bon de rappeler que l'émigration est un évidement, une rupture pour ceux qui partent et aussi pour ceux qui restent."
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"O Salto" signifie le saut. C'est un mot qui porte en lui l'histoire des émigrés portugais partis clandestinement vers le nord de l'Europe dans les années 60."
"Un Portugais sur dix vit aujourd'hui en France. Qui imagine, en voyant cette communauté si discrète, la véritable odyssée, parfois le drame que fut leur passage vers la France ? Les Gens du Salto, c'était des milliers et des milliers de portugais fuyant la misère, la guerre et la dictature de Salazar. Des villages entiers qui se sont vidés dans le secret et la peur."
Découvrez les photos et extrait du film "Gens du Salto" de José Vieira sur le site http://www.lahuit.com/catalogue/FR/HISTOIRE/001/display_film/
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Elle a quitté le Portugal à 19 ans, avec deux filles du village, et un passeur, qu’elle avait payé 5000 escudos. C’était beaucoup d’argent pour l’époque.
Après une longue marche, elles firent une partie une bonne partie du trajet en train, vers Paris.
Arrivées à la frontière d’Hendaye, deux d’entre elles ont été prises par la police des frontières. La seule à poursuivre son chemin s’était cachée sous un des sièges passagers.
Les deux autres jeunes filles furent contraintes à descendre du train et emmenées à la douane.
Elles ne comprenaient ni parlaient le français. Pas simple.
La police eut à leur égard un comportement bienveillant. Après avoir décodé leur identité et où elles allaient, ils accompagnèrent la plus jeune au domicile de la famille, qui résidait un peu plus au sud d’Hendaye. L’autre resta à la douane jusqu’au lendemain.
Durant la nuit, les policiers n’ urent de cesse de quémander auprès des voyageurs qui passaient la frontière, un peu de nourriture pour la petite portugaise qu’ils « hébergeaient » momentanément.
Ainsi, elle put manger et se reposer jusqu’au lendemain.
Le lendemain, on donnaient à la jeune portugaise un passe qui lui permettrait de traverser le territoire en toute sécurité, et la laissèrent de nouveau livrée à elle-même.
La voilà repartie, seule, ne sachant où aller, avec en poche un passe, l’adresse de son amoureux griffonné sur un bout de papier et quelques escudos.
Soudain, elle décrypta sur une façade le mot « Banque » presque comme en portugais « banco ». Elle rentre et sans savoir comment, elle parvient à échanger ses escudos contre des francs.
Elle repris sa route à la recherche du train qui l’amènerait à Paris, mais comment faire ? Où aller ?
Soudain, elle aperçoit ce qui lui semble être la Gare, et par chance elle y retrouve son passeur qui les cherchait désespérément depuis la veille. Une des trois filles était sa petite sœur.
Après avoir expliqué au passeur ce qui s’était passé, celui-ci s’engagera à l’emmener lui-même dés le lendemain chez son père, qui l’attend.
En attendant elle sera gracieusement hébergée par la famille du passeur.
Elle arrivera enfin chez son père le lendemain, l’amoureux viendra la rejoindre, enfin.
Cette histoire, c’est le parcours de grand nombre d’émigrés, c’est aussi l’histoire de ma mère.
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Le processus d’érosion des sociétés rurales a lieu dès le début du XXéme siècle. Le Brésil constituait à cette époque la destination principale de nombreux petits propriétaires fonciers. Un tel voyage constituait un réel investissement financier nécessitant la mobilisation d’importantes ressources familiales. Bien souvent la migration se faisait au prix d’un important endettement.
Le flux migratoire se réoriente vers la France á partir des années 60, en raison de la fermeture du Brésil dans les années 50 et des accords de main d’œuvre entre le Portugal et la France. Le Portugal connaît alors un nombre de départs sans précédent. Désormais les couches plus modestes de la société paysanne tels que les journaliers vont quitter leurs villages en quête de ressources financières."
lire la suite de l'article sur http://membres.lycos.fr/epoca/histoire1.php
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Pois fica entao aqui uma resposta... um poéma lindissimo de Horácio Ernesto André
Obrigada Ernesto por me teres enviado este pedacinho de ti.
Saudade
A Memória do que fomos,
e do nada em que nascemos
faz, com que longe compomos
o sentir em que vivemos.
o destino de longe viver
é condão de quem procura,
vida melhor a sofrer,
dum sentir de amargura.
Só na Língua de Camões,
se diz palavra tão terna.
Só habitas nos corações,
que creem na vida eterna.
É tão doce o teu viver,
mas é amargo o teu gosto
contigo quero morrer
a contemplar o Sol posto.
O Fado me inspira teu ser,
também tem cor de ternura
Cantá-lo é sorrir a sofrer,
viver contigo é candura.
Ó palavra sem sentido !
Sílabas tão cheias de dor ;
só és sentimento querido
p’ra quem te vive com amor.
outubro 1989
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Comme grand nombre de portugais, mes parents furent concierges à Paris.
Etre concierge, c'était pour eux une manière de posséder un logement gratuit en échange de l'entretient de l'immeuble et de la distribution du courrier.
Il y avait la loge principale, où venaient frapper les nombreux résidents de l'immeuble. Les toilettes à la turque étaient situées dans la cour, nous n'avions pas de salle de bain, et avions pour chambre commune une grande pièce jumelée à la loge.
Ce n’était peut être pas le grand confort mais une chose est sur nous étions très heureux.
Je me rappelle encore les nombreux repas de famille, les rires et les danses, les Noëls, les jeux avec mon frère dans la cour de l’immeuble, mon père qui rentrait le soir sur sa mobylette chargée d’échelles et de seaux, Titus le teckel de la dame du 3ème qui adorait les carrés de sucre, la vieille dame du RDC qui vivait avec je ne sais combien de chats… elle m’avait offert une jolie poupée en chiffon que j’adorais. Il y avait aussi la dame du 2ème, que je croise encore aujourd’hui. Elle aimait nous emmener au cinéma avec mon frère, nous organisait toujours un petit Noël chez elle. Elle adorait les enfants, mais n’en avait pas eu … Et la dame du 5ème qui m’aidait à faire mes devoirs. Et les promenades avec ma mère après dîner où nous retrouvions les autres concierges du quartier et leurs enfants.
Puis il y avait l’odeur de la bonne cuisine de ma mère, si particulière, si chaleureuse… remplie d’amour.
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