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Pormenor existente na fachada - Paço Real de Caxias
Detalhes da Fonte - Jardim Municipal de Oeiras
Fonte revestida a azulejo (séc. XX)
Azulejaria (segunda metade do séc. XVII?) - Quinta do Conventinho/ Museu Municipal de Loures
Detalhes azulejares - Capela da Quinta do Conventinho/ Museu Municipal de Loures
Frontal de Altar (Séc. XVII) - Museu de S. Roque (Lisboa)
Escada de acesso à "Sala da Caravela" - Forte de Santo António da Barra (S. João do Estoril)
Azulejos de imitação (tipo diamante).
Roda Conventual existente na Portaria - Convento dos Cardaes (Lisboa)
O painel de azulejos que encima a roda, apresenta as armas das Carmelitas Descalças. Datado de 1740.
Os azulejos que se encontram abaixo (lambrim), fazem parte de um conjunto que forma o padrão de tapete. Datados do mesmo ano, da fase final do estilo joanino.
Comungatório - Coro Baixo (Igreja do Convento dos Cardaes)
Tal como a designação revela, era o espaço destinado à comunhão das religiosas.
As paredes são revestidas por azulejo, em azul e branco com albarradas (séc. XVIII)
"O postigo do comungatório somente se abrirá para as religiosas comungarem; para se dar o véo ás Noviças que proffessarem; e para a comunidade receber velas, cinza e ramos nos dias determinados pela Igreja e nada mais."
Detalhes - Banco/ floreira hexagonal forrado por azulejo - Jardim das Portas do Sol (Santarém)
Detalhes - Igreja de Santa Maria de Marvila (Santarém)
Azulejaria do Salão de Baile - Palácio Condes de Anadia (Mangualde)
Época: Segunda metade do século XVIII
Tema: "Mundo às avessas"
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Maria Manoela Filomena Cardoso, a Filó, nasceu em 15 de maio de 1961, em Sá da Bandeira, Angola, exatamente dois meses depois do início da Guerra Colonial Portuguesa ou Guerra da Libertação como era chamada pelos angolanos. Após 58 anos, Filó é uma sobrevivente da guerra e filha da mesma. A guerra que foi sua companheira toda a infância e parte da adolescência em Calombila, bairro da lata onde nasceu, a seguiu para Portugal Continental. Aqui, ela ainda enfrenta a batalha da legalização permanente além das lutas do dia a dia, mas sem perder a simpatia e a força de quem já venceu muitas guerras, das pequenas às grandes.
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Vous êtes-vous déjà imaginé vivre dans un palais royal, au temps des rois et des reines ? Vous aurez cette sensation lorsque vous marcherez le long des couloirs imposants du Palais National d'Ajuda. Vous visiterez toutes les pièces dont les scénarios ont été soigneusement reproduits jusqu'au plus petit détail, pour nous rappeler l'époque.
Le Palais National d'Ajuda est un arrêt obligatoire à Lisbonne, puisque sa valeur historique et culturelle est très importante pour la ville et le Portugal.
Il est situé sur la colline de l'Ajuda et il offre une superbe vue sur la rivière du Tejo. La construction du palais a débuté en 1796. Après le tremblement de terre de 1755, la famille royale a déménagé dans la région de l'Ajuda, où les terrains étaient plus sûrs. Ils habitaient dans le Paço Real, un bâtiment en bois, aussi connu sous le nom de Barraca Real. En 1794, un incendie accidentel a détruit ce bâtiment. Il a alors fallu construire une nouvelle maison royale, mais cette fois-ci, en pierre et chaux. Le projet a débuté avec Manuel Caetano de Sousa qui était l'Architecte des Travaux Publics. Après un arrêt de 5 ans, l'énorme chantier est repris par les architectes Francisco Xavier Fabri et José da Costa e Silva, avec l'aide d'autres artistes nationaux et internationaux.
La maison royale que nous pouvons voir de nos jours, n'est pas l'ambitieux projet initial qui prévoyait la construction d'un des plus grands palais d'Europe, contenant des jardins à perdre de vue. Le chantier n'a pas été conclu parce que la famille royale est partie au Brésil en 1807, à cause des invasions françaises. Même étant un projet inachevé, la Palais National d'Ajuda est majestueux et vaut la peine d'être visité. Il possède 2 étages : le rez-de-chaussée et l'étage noble. Ils nous permettent de découvrir le déroulement de la vie quotidienne de la famille royale.
Nous vous conseillons de visiter le palais calmement pour pouvoir admirer toutes les magnifiques œuvres d'art qui s'y trouvent. Au rez-de-chaussée, vous trouverez l'appartement de la famille royale, dont la décoration est variée et possède de nombreux détails. Nous mettons en évidence la salle à manger, où se déroulaient les repas intimes de la famille, la très bien décorée Salle Bleue qui était la salle de séjour, où la famille se réunissait pour discuter, ainsi que la Chambre de la Reine Maria Pia qui est décorée avec les plus fines et élégantes porcelaines, sans oublier l'éblouissant Jardin d'Hiver. Cet étage possède une ambiance familiale très marquée. Ses salles sont confortables, entretenues et respectent l'intimité et l'hygiène. Ces caractéristiques faisaient partie de la mentalité bourgeoise du XIXème siècle.
Comme le nom l'indique, l'étage noble était destiné aux cérémonies. Nous ne pouvons pas rester indifférents à la luxueuse Salle des Grands Diners, où encore aujourd'hui, se déroulent les banquets de la Présidence de la République et où nous pouvons admirer les plus raffinés services de porcelaine chinoise, datant du XVIIIème siècle. Nous mettons aussi en évidence la Salle du Trône, où se déroulait l'ancienne cérémonie du baisemain au roi. La beauté de cette salle nous coupe la respiration puisque tout est majestueux, avec une spéciale attention aux chaises du trône qui ont été créées au Portugal. Il s'agit d'une salle fascinante qui nous permet d'imaginer un scénario de l'époque, où le roi et la reine, vêtus sur leur trente et un, recevaient leurs sujets.
N'oubliez pas d'apprécier la beauté du Bureau de Travail du Roi, ainsi que la Chambre du Roi. Louis Ier s'est installé à l’étage noble en 1888, suite à des problèmes de santé. Il est décédé cette année-là.
En 1910, le palais a fermé ses portes, après l'Instauration de la République et l'exil de la famille royale. En 1968, il est devenu une maison-musée. De nos jours, il est l'un des plus importants Musées d'Arts Décoratives puisqu'il s'agit de celui qui contient le plus d'objets fabriqués au Portugal.
Le Palais National d'Ajuda est tellement charmant qu'il est impossible de le décrire avec de simples mots. Visitez, observez, appréciez et profitez de votre visite au plais. Une chose est certaine : il s'agit d'une expérience unique qui va ravir vos yeux et votre imagination !
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Sculpteur et architecte vraisemblablement d'origine wallonne. Nicolas Chantereine se rend vers 1516 au Portugal, à l'invitation du roi Manuel. Entre 1520 et 1530, on le trouve à Coimbra où il exécute le portail principal, des enfeux pour les tombeaux d'Afonso Henriques et de Sancho Ier. Comme Jean de Rouen, il travaille ensuite au monastère de Celas, il y exécute la porte de la salle capitulaire et le retable de Saint-Martin. Il taille un retable en albâtre pour la chapelle de la Pena à Sintra (1532). Il sculpte ensuite plusieurs tombeaux d'évêques à Évora où il est actif jusqu'en 1537. Son art, très surchargé, semble inspiré des œuvres de Michel Colombe. Nicolas Chantereine a connu la sculpture bourguignonne : c'est Claus Sluter qu'il cherche à imiter au portail des Hiéronymites en 1517 et ensuite à celui de l'église de la Conception à Lisbonne. Il collabore aussi à l'érection d'une voûte dans le transept de Belém, attestant ainsi sa compétence en architecture.
Renée PLOUIN
Que tous ceux qui auront le bonheur de se rendre un jour au Monastère des Jeronimos ne se laissent pas prendre au piège des dimensions majestueuses de la porte le plus connue du monde entier du monastère, désignée comme la porte Sud.
L’entrée principale est plus importante, par sa localisation face à l’autel principal, mais aussi par la symbolique de sa décoration, qui se trouve, presque discrète, sur le côté.
On y trouve représentés les tableaux principaux de la naissance du Christ, l’Annonciation, la Nativité, l’Épiphanie.
On trouve également les statues de D. Manuel I et de D. Maria, accompagnés de leurs saints patrons, S. Jérôme et S. Jean le Baptiste, attribués au sculpteur Nicolas de Chanterene (ou Chantereine) qui a également introduit des éléments caractéristiques de l’art de la Renaissance, les anges vêtus à la romaine ainsi que les têtes d’enfants aux ailes d’ange.
https://dubleudansmesnuages.com/
Monastère de Santa Cruz, Coimbra
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Voyageur portugais à l’arrivée du train Hendaye-Paris en gare d’Austerlitz , Paris 1966 © Gérald Bloncourt Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration, CNHI
Le Sul Expresso de la Compagnie portugaise (CP) traverse la péninsule Ibérique depuis plus de cent vingt-six ans. C'est la Compagnie internationale des wagons-lits créée en 1876 qui est à l'origine des premières voitures-litsqui permettaient de voyager sur de longues distances dans de bonnes conditions. Ces trains luxueux dénommés les “Grands Express européens” étaient fréquentés par l'aristocratie européenne qui allait se pavaner dans les salons de thé de Biarritz.
7En 1884, la Compagnie projette de mettre en circulation le Nord-Sud-Express capable de joindre sept capitales européennes sur une distance de 4834 km en moins de 83 heures. L'échec de ce premier projet donnera naissance au Sud-Express, qui effectue ses premiers trajets en octobre 1887. Il relie la gare d'Austerlitz à Irun, avec des correspondances pour Lisbonne et Madrid.
À partir des années 1950, la démocratisation des moyens de transport et les vagues d'immigration portugaise et espagnole augmentent le trafic, d'où la nécessité de prévoir des trains de plus grandes capacités. La longueur du Sud-Express est donc augmentée, devenant le train nocturne capable de transporter le plus de personnes en Europe (jusqu'à 600). Par ailleurs, deux trains supplémentaires vers l'Espagne sont créés pour assurer les liaisons vers Madrid ou Salamanque. Dans les années 1990, les trajets effectués sur le territoire français sont progressivement assurés par la SNCF. Le Sud-Express prend le relais à Irun, ce qui oblige les passagers à changer de train pour poursuivre jusqu'à la gare de Santa Apolonha à Lisbonne. En raison de la vétusté du train et du manque de sécurité, les anciens wagons sont remplacés en 2010 par un véhicule espagnol de la compagnie Renfe qui n'autorise plus la circulation de matériel portugais sur son territoire. Ce changement et les possibles mesures de privatisation des lignes ferroviaires menacent l'avenir de ce train qui transporte avec lui la mémoire de l'immigration portugaise vers la France.
Immigrés portugais, train Hendaye-Paris, 1965 © Gérald Bloncourt, Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration, CNHI
L'histoire du Sud-Express est intimement liée aux grandes vagues d'immigration portugaise vers la France au cours desquelles sont arrivés environ 900 000 Portugais entre 1963 et 1974. Il fut le principal moyen de transport utilisé par cette masse de travailleurs à la recherche d'opportunités économiques. Alors que l'immigration vers la France était principalement composée d'Espagnols et d'Italiens, à partir de 1962, les flux de travailleurs portugais croissent de façon massive, représentant 53 % des migrants sur un total de 255 000 arrivées. Cette exportation de la main-d'œuvre portugaise était fortement soutenue par une politique de “portes ouvertes” de la part de l'Estado Novo qui voyait dans l'immigration un facteur positif de développement économique et de modernisation du pays.
Durant cette période de flux intenses, une grande majorité des immigrés portugais ont traversé le Portugal et l'Espagne et sont arrivés en France par le Sud-Express. Cette génération de migrants aura 68 ans entre 1995 et 2013. Ayant quitté le Portugal entre les années 1960 et 1970, beaucoup d'immigrés ne pensaient pas rester en France.
Flot d’immigrés qui arrivent du Portugal, transit à Hendaye, dans le train, 1965 © Gérald Bloncourt, Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration, CNH
Comme son collègue de travail Adelino, Joaquim est arrivé en France par le Sud-Express au début des années 1970. Tous deux se souviennent de leur premier voyage avec une joyeuse nostalgie : “À l'époque, il n'y avait rien dans le wagon, juste un espace vide où s'entassaient les bagages et les passagers, on avait les bras chargés de bouteilles de vin, de jambon et d'huile d'olive”. Tout comme aujourd'hui, les nuits dans le Sud-Express étaient très alcoolisées. “Un jour, un Hollandais nous a vus boire du vin et du whisky, il s'est mis à boire comme nous et comme il prenait des médicaments, en arrivant à la frontière, il était ivre mort dans les toilettes”, raconte Joaquim en gloussant.
Lire l’intégralité de « La fin d’un train et des fins de vie », Hommes et migrations, 1302 | 2013, 162-168 de Léa Barreau-Tran sur
Rédigé à 14:29 dans Emigration portugaise, Histoire, Povo portugues | Lien permanent | Commentaires (0)
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Catarina Efigénia Sabino Eufémia, popularmente conhecida em Portugal apenas como Catarina Eufémia, transformou-se em símbolo da luta contra a exploração e a repressão a que estavam sujeitos os trabalhadores portugueses durante a ditadura fascista de António Salazar. Nascida em 1928, na aldeia de Baleizão, concelho e distrito de Beja, na região do Alentejo, Catarina era uma trabalhadora assalariada rural, mãe de três filhos. Morreu em 19 de maio de 1954, também no Baleizão, assassinada por um membro da Guarda Nacional Republicana (GNR).
Catarina Eufémia se tornou um símbolo da luta contra o fascismo pela participação em uma greve realizada nos campos do Alentejo, em maio de 1954, pelo aumento da “jorna” (salário diário) que recebiam os assalariados rurais da região. As lutas no campo alentejano vinham se intensificando desde meados da década de 1940, e em 1954, antes do início das ceifas, os trabalhadores decidiram pela paralisação das atividades, aproveitando uma época propícia para a pressão sobre os patrões, já que estes necessitavam de braços para realizar as ceifas.
A reivindicação era um aumento da “jorna” de 16 para 23 escudos, o que representaria, em 2013, um aumento de salário diário de 08 para 12 cêntimos de euro. Apesar de pagarem este salário, que mal garantia a sobrevivência dos trabalhadores, os patrões alentejanos se recusaram a aceitar a reivindicação e contrataram trabalhadores de outras regiões do país, buscando, com isso, furar a greve que estava em curso.
Na aldeia do Baleizão, os trabalhadores estavam mobilizados, e Catarina Eufémia junto a outras 14 trabalhadoras decidiu entrar em contato com um grupo de trabalhadores que havia furado a greve, com o intuito de dialogar e conquistá-los para o lado dos grevistas. Como o conflito grevista já estava se intensificando, a GNR já havia comparecido ao local, acompanhada de agentes da PIDE (Polícia Internacional de Defesa do Estado), a polícia política salazarista. Ao perceberem a aproximação das mulheres ao grupo de trabalhadores, a GNR interpelou as mulheres. Há relatos de que o tenente Carrajola, da GNR, ao questioná-las sobre o que elas queriam, ouviu a seguinte resposta de Catarina Eufémia: “Quero apenas pão e trabalho”. Frente a esta resposta, considerada insolente, o tenente desferiu uma rajada de metralhadora. As balas atingiram Catarina Eufémia que caiu ao chão, com seu filho de oito meses que estava em seu colo, falecendo no mesmo lugar.
A morte comoveu o país, apesar de toda a censura que havia sobre a imprensa. Caso não tivesse sido assassinada, Catarina Eufémia possivelmente teria permanecido no anonimato a que foram submetidas milhares de outras mulheres e assalariados rurais alentejanos. Porém, o caso e sua repercussão serviram aos trabalhadores da região para manter a decisão de continuar a resistência contra a violência salazarista e lutar contra a exploração dos patrões.
A região do Alentejo foi um dos principais locais de resistência à ditadura de António Salazar, sendo que após o golpe de 25 de abril de 1974, os trabalhadores alentejanos realizaram uma das mais profundas lutas pelas melhorias de suas condições de vida, através da realização de uma reforma agrária que não esperou a anuência do Estado para ser realizada. Foi no Alentejo que se constituíram centenas de Unidades Coletivas de Produção e cooperativas de produção nas terras ociosas ocupadas pelos trabalhadores, garantindo com seu trabalho a manutenção da produção agrícola em um período de intensos conflitos sociais.
O Partido Comunista Português (PCP) acabou sendo o principal beneficiário da memória da luta e da morte de Catarina Eufémia, já que possivelmente ela era membro do partido quando morreu. O objetivo era manter a imagem de um Alentejo comunista, um bastião do partido, com o apoio na figura da mulher que virou mártir dos comunistas. http://historiadomundo.uol.com.br/
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Le Mosteiro de Seiça, un ancien monastère datant de temps immémoriaux, d’avant même la fondation du pays (1143). Seiça est une localité de la freguesia de Paião, dans le concelho de Figueira da Foz.
Histoire du monastère de Seiça
Le fondateur de la nation portugaise, Dom Afonso Henriques (Alphonse Henri), fils de Henri de Bourgogne (français) a eu la chance d’avoir un miracle, proche d’une petite chapelle, Nossa Senhora de Seiça.
Pour remercier Dieu de ce miracle, il décide d’édifier un monastère à Seiça, dédié à la Vierge Marie. Le monastère une fois terminé est entré dans l’ordre de Cister et donné au Monastère de Alcobaça par Dom Sancho I, fils du premier roi du Portugal, Dom Afonso Henriques.
En 1348, l’année de la terrible peste noire, le monastère a beaucoup souffert. 150 religieux ont perdu la vie en deux mois.
En 1513, le roi Dom Manuel fait restaurer le monastère, alors en piteux état, ce qui en a fait un des meilleurs de la région, pourtant riche en édifices religieux.
La façade que nous pouvons voir aujourd’hui a été remodelée au XVIIIème siècle, comme en témoignent divers éléments architecturaux. Avec la fin des ordres religieux en 1834, l’édifice a été vendu a des privés, qui l’ont transformé en usine pour traiter le riz, ce qui explique la cheminée. Toutes les statues, objets et autres pièces importantes ont été alors enlevées, disparues ou utilisées dans d’autres églises.
Un monument à l’abandon
Voilà pour l’histoire. Le monastère est aujourd’hui sans fonction, abandonné, pourtant inséré dans une très jolie région. La zone est riche en riz, et possède des paysages uniques et variés, ce qui explique la création d’une « Route de Seiça » récemment : c’est un parcours de randonnée qui se fait en quelques heures, sur 13 kms, avec la chapelle de Notre Dame de Seiça toute proche.
Chapelle de Seiça
Très élégante, la chapelle, ça se voit qu’elle a été rénovée récemment. C’était plus facile que le monastère, qui coûtera autrement plus cher à restaurer (il n’y a même pas de projet, mais la mairie de Figueira da Foz a déjà au moins acquis le monastère il y a une dizaine d’années, pour 225 000 euros, le prix d’un studio à Paris… sans commentaires). La chapelle est extrêmement ancienne, visiblement vers l’an 850 (à cette époque, cette partie du territoire était sous occupation musulmane, mais les populations chrétiennes, majoritaires, avaient la liberté de culte). La chapelle que nous voyons actuellement est le fruit d’une reconstruction datant de 1602, et est la seule de forme octogonale de la péninsule ibérique.
Les photos sont de Luis Cavaleiro https://www.facebook.com/cavaleiro83
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Rédigé à 17:30 dans ART CONTEMPORAIN PORTUGAIS, Histoire, société | Lien permanent | Commentaires (0)
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«Há tanto tempo que não tinha mãezinha» Foi com esta frase que Alfredo, 10 anos, abraçou a mãe, Alice, saída de cinco anos de tortura e prisão em Caxias. Uma de entre as muitas mulheres comunistas que foram à luta, passaram à clandestinidade e por isso pagaram o preço mais alto que uma mulher, e mãe, pode pagar, a separação dos filhos. Uma separação forçada pela ditadura fascista que dominou Portugal durante 48 anos. Seguem as histórias de quatro delas: Alice Capela, Faustina Barradas, Maria Carvalho e Teodósia Gregório.
Nascida e criada na Póvoa de Santa Iria, começou cedo o contacto de Alice Capela, 75 anos, com a luta antifascista. O pai, operário, era militante do PCP, assim como a mãe, e a avó. Apesar de a vida não ser folgada, os abonos de família iam direitos para o partido e a casa era ponto de apoio [casas legais que serviam de abrigo quando algo corria mal] para quem estava na clandestinidade. Destino que também o pai de Alice abraçou tinha ela 10 anos. A mulher e a filha segui-lo-iam um ano depois.
«Éramos três filhos e não pudemos ir todos. Como eu era fraquita dos pulmões fui eu, com grande dor da minha mãe». A avó, também operária, ficou com os dois netos, de 13 e sete anos. «Foi um grande sofrimento para os meus irmãos, na cabeça deles a minha mãe escolheu-me a mim. Compreendo-os muito bem, os meus irmãos e todos os filhos de funcionários que tiveram de ser separados dos pais foram jovens que sofreram muito.»
De cada vez que se formava uma casa clandestina era preciso inventar uma história de vida, Alice, que diz que queria ter sido atriz, garante que tinha muito jeito «era uma miúda que fazia muito teatro.» E nas quase duas décadas que viveu na clandestinidade teve de interpretar muitas personagens.
Com 13 anos aconteceu o primeiro duro golpe, «o meu pai foi preso, e muito torturado, fizeram-lhe muito mal, ficou lá nove anos». Sozinha com a mãe, «saltaram» para um ponto de apoio e pouco depois teriam de se separar.
Aos 18 anos começou a escrever-se outro capítulo da vida de Alice. «Fui formar uma casa com o Adelino Pereira da Silva, que é até hoje o meu companheiro. O Dias Lourenço [dirigente histórico do PCP já desaparecido e campeão de fugas das prisões da ditadura] levou-me e disse que éramos casados só a fingir, mas eu quando o vi ao longe achei-lhe logo graça. Ao fim de três meses éramos companheiros.»
Seguiu-se o inevitável numa altura em que a pílula tinha acabado de ser inventada e a contraceção era bastante falível, engravidou. «E quis ter o filho, para o Adelino gostar mais de mim. Em 1960 nasceu o Alfredo, em casa, com grandes dificuldades».
A ditadura não reconhecia como legítimos filhos gerados fora do casamento. ou Alice e Adelino oficializavam a sua união ou não podiam ver o filho. «Tivemos que nos casar por procuração, ele na prisão de Peniche, eu na prisão de Caxias».
Entretanto, o companheiro foi para a URSS e quando voltou foi preso. De ponto de apoio em ponto de apoio, com o filho de dois anos, acabaria por voltar a juntar-se à mãe numa casa que funcionava como tipografia e onde se imprimia a propaganda e imprensa clandestina do PCP. «Em papel muito fininho, para se poder esconder facilmente.»
«Ali estivemos, a trabalhar intensamente. O Alfredo tinha quatro anos, estava muito bem instruído, muito cedo percebeu os cuidados que tinha de ter». Até que o pior aconteceu. Era a madrugada de 13 de dezembro de 1964. Batem à porta. À pergunta «quem é?» respondem que é o leiteiro. «Àquela hora não podia ser, percebemos logo do que se tratava, e começámos a queimar os papéis. Nisto nove homens arrombam a porta com um pé de cabra e apontam-me uma arma, “Mãos no ar, somos da PIDE”. Eu e a minha mãe começámos a gritar quem éramos e o que se estava a passar para os vizinhos ouvirem. Mas eu não queria fazer muito barulho para não assustar o meu pequenino, de olhos esbugalhados a olhar para aqueles homens armados. Eu não o largava, muito louro, muito bonito, e eles logo com a chantagem: “que criança tão linda”.»
Foram levados para Caxias. «Eu e a minha mãe fomos juntas para uma cela, com o Alfredo. Eu andava sempre com ele atrás e os pides diziam: “há-de servir-te de muito andares agarradinha a ele”, eu não respondia àqueles assassinos, até porque não queria assustar o meu menino. Disseram que, se não arranjasse ninguém para ficar com ele, o davam para um asilo. Não sabia a quem o entregar. Eu e a avó presas, o meu pai, o Adelino e os avós paternos presos também…»
Conseguiu através de uma visita contactar o irmão mais velho, já casado, e pedir-lhe que ficasse com o pequeno. Ele assentiu. O rosto de Alice ensombra-se. «Não gosto de me lembrar disto, são memórias muito duras. Eu preparei-o, fazia-lhe um grande teatro, dizia que nos íamos encontrar depressa.
No momento da separação, nas escadarias de Caxias, um pide perguntou “o que é que pensas que vais fazer?”, “vou entregar o meu filho”, “não vais não”, disse-lhe que tinha esse direito, que não podiam fazer isso, que ele não conhecia os tios, mas eles começaram a puxá-lo e eu tive de o largar. Ele gritava, os olhos cheios de lágrimas, deu um pontapé ao pide, que lhe respondeu com uma bofetada e eu gritei: “bata-me a mim, mas não bata ao meu filho” e desatei aos saltos, parecia um palhaço, dizia: “a mãezinha adora-te, depois quando sairmos daqui vamos fazer uma festa e a mãe vai contar-te muitas histórias”. Era pelo meu filho que fazia aquilo. Subia a escada e ouvia os gritos do Alfredo ao fundo».
Passados 15 dias o tio trouxe-o à visita, no parlatório, Alice não podia nem dar-lhe um beijo. «Disse-lhe que tinha muitas saudades e ele respondeu “Já conheço o paizinho. O paizinho é bonito”. O meu irmão tinha-o levado a Peniche para conhecer o pai.».
Mas a ditadura fascista não reconhecia como legítimos filhos gerados fora do casamento e ditou que ou Alice e Adelino oficializavam a sua união ou não podiam ver o filho. «Tivemos que nos casar por procuração, ele na prisão de Peniche, eu na prisão de Caxias».
«Diziam: “Ao teu filho vais vê-lo morto” e eu pensava nele e nos outros filhos todos do mundo, era por eles que lutava. Queria ficar louca para aquilo terminar.»
Esteve presa cinco anos. Queriam fazê-la falar. Torturam-na, mas esta mulher de aparência frágil à PIDE disse nada. «Estive cinco dias e cinco noites na tortura do sono. Não me podia sentar, nem deitar, tinha alucinações, via uma carantonha a sair da parede e depois via o meu bebé e estava a embalá-lo. Desatei aos gritos e eles enfiaram-me uma toalha molhada na cabeça. Eu gritava “assassinos, assassinos” e eles esbofeteavam-me, davam-me murros, atiravam-me contra a parede, insultavam-me, “puta, cabra”, diziam que eu estava amantizada com fulano de tal e que já tinham dito ao meu companheiro. Diziam: “Ao teu filho vais vê-lo morto” e eu pensava nele e nos outros filhos todos do mundo, era por eles que lutava. Queria ficar louca para aquilo terminar. Depois mudaram de tática, apareceu um tipo que era a cara do Adelino, eu sabia que era um pide, mas ele com muitas amabilidades, a ver se me fazia falar, com aquela delicadeza era perigoso, com outras podia resultar, mas eu desde pequenina que tinha sido avisada daquilo tudo. Sempre disse que tinha ideia de que se fosse presa não falaria, nunca que tinha a certeza que não ia falar. O que me dava força era ouvir aqueles gritos dos nossos camaradas presos em Caxias que viam que eu estava a sair e que não tinha falado».
Quando voltou à cela, a mãe não estava. «Veio passados quatro dias, eu estava com uma pneumonia dupla, e ela diz-me: “Ah, filhinha, tu não morreste!”. Também ela foi muito torturada e resistiu. Era uma grande comunista. Tenho muitas saudades dela. Tive que ter força para a tratar e foi isso que me salvou. Depois foi a vez de ela tratar de mim. Foram cinco anos de muita luta. Estavam lá muitas outras camaradas e tivemos de ter todas muita força.»
Quando saiu, o filho tinha quase 10 anos. «Foi muito estranho, não sabia o que fazer, apanhei um táxi para Entrecampos e de lá o comboio para a Póvoa de Santa Iria, e falava alto com as pessoas no comboio, era a hora a que regressavam do trabalho, dizia o que me tinha acontecido… Bati à porta, o Alfredo vem a correr e agarrámo-nos ao pescoço um do outro e rodámos, rodámos, rodámos, ele dizia: “mãezinha, mãezinha, há tanto tempo que eu não tinha mãezinha”. Uma semana depois fomos ver o Adelino, há sete anos que não o via. “Estás na mesma”, “Tu também”. Não estávamos nada, estávamos horríveis, muito magros.
Corriam os últimos meses de 1970 quando Alice, Adelino e o filho se juntaram novamente, agora na legalidade e deu-se o 25 de abril quando iam passar de novo à luta clandestina. Já não foi preciso.
Seguem as histórias de Faustina Barradas, Maria Carvalho e Teodósia Gregório, aqui https://www.noticiasmagazine.pt/2017/ate-amanha-mae/
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Un livre co-écrit par Agnès Pellerin, Anne Lima et Xavier de Castro
Les illustrations sont d'Irène Bonacina
Paris et sa banlieue constituent aujourd’hui la «troisième ville portugaise» du monde, après Lisbonne et Porto, tant le nombre d’habitants portugais, ou d’origine portugaise, y est important. Cette présence est pourtant vieille de plusieurs siècles. Depuis très longtemps en effet, les Portugais viennent dans la capitale, pour les raisons les plus diverses. À l’époque des Découvertes, des espions s’y renseignent sur les visées françaises au Brésil tandis que des universitaires organisent à Paris la formation des boursiers du roi dom Manuel.
Plus tard les victimes de l’Inquisition vont affluer pendant deux siècles en France, et nombre d’entre eux ou leurs descendants gagnent la capitale. Durant le siècle des Lumières, l’élite intellectuelle et scientifique portugaise voit en elle un lieu de liberté loin de l’obscurantisme portugais, et une force de rupture qu’incarnera la Révolution française. Au XIXe, la capitale français accueille, au gré des fluctuations politiques de nombreux exilés : partisans de l’absolutisme, libéraux défenseurs de la monarchie constitutionnelle et républicains. À la fin du siècle, Paris devient pour plusieurs décennies le pôle d’attraction des artistes. Au début du XXe, un séjour dans le Paris de la Belle Epoque est une cure de bon goût pour les écrivains comme pour la bourgeoisie portugaise, qui s’y installe pour plusieurs semaines avec leurs bonnes françaises. En 1919, des soldats portugais qui ont participé à la Grande Guerre défilent sur les Champs-Elysées et dès 1921, le nombre de Portugais en France passe à 11000, contre 1300 recensés avant-guerre.
À partir de 1926, quand le Portugal plonge dans son demi-siècle de dictature, Paris devient l’horizon d’accueil des opposants au salazarisme. Mais la dictature perdure et le Portugal se trouve au début des années 1960 frappé de plein fouet par la misère économique et de sanglantes guerres coloniales. L’émigration, majoritairement saisonnière avant-guerre (mineurs des Pyrénées, vendangeurs, bûcherons de l’Île-de-France), devient massive. Le pic de la période 1958-1974 voit près d’un million de Portugais, pour la plupart venus des campagnes du Nord et du Centre, trouver asile en France pour fuir la pauvreté, et la conscription militaire qui les aurait emmenés durant cinq ans combattre en Afrique. C’est le temps des bidonvilles. Une minorité, qui revendique la désertion et l’opposition politique à la dictature, obtient le statut de réfugié qui leur offre une protection. C’est cependant dans la France post-coloniale des Trente Glorieuses que s’est construite l’image des Portugais «bons travailleurs», «immigrés modèles»– image persistante, gommant les difficultés de tous ordres qu’ils ont rencontrées. Les générations qui se sont succédées ont toujours été bercées par le va-et-vient entre les deux pays.
Ainsi au fil des siècles, les Portugais ont enrichi Paris et sa banlieue de leur présence, de leur travail, de leur culture et de leurs traditions… Loin de prétendre à l’exhaustivité, ce livre cherche à évoquer quelques traces, nombreuses et contrastées, du Portugal à Paris, glanées au fil des rues et des siècles où se croisent la grande et la petite histoire. 3° édition Avec un guide complet en fin d’ouvrages sur les bonnes adresses portugaises à Paris et dans sa banlieue.
Vous pouvez l’acheter en ligne sur le site de l’éditeur http://editionschandeigne.fr/
Rédigé à 14:59 dans Culture, Emigration portugaise, Histoire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
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Près de Hong Kong, l'ancien comptoir portugais redevenu chinois n'est pas intégralement tapissé de casinos. Ses bâtiments anciens témoignent de son passé mouvementé.
Nichée en haut d'une butte, l'église Madre de Deus se dresse face aux marches qui dévalent sur la place de la compagnie de Jésus. De cet édifice qui fut l'un des premiers construits par l'ordre religieux en Orient, il ne reste plus que la façade 400 ans plus tard. Tout comme à quelques pas de là, les ruines du collège Saint-Paul, la première université sur le modèle occidental en Asie.
Ces deux lambeaux d'histoire témoignent malgré les aléas et les siècles de la présence durable des Portugais dans ce confetti d'empire, en lisière de l'Extrême-Orient. A quelques brassées de Hong-Kong, non loin de Canton, au cœur du delta de la rivière des Perles, la fragile péninsule de Macau se laisse découvrir à pied, à travers les dédales de ruelles obscures aux rues relookées. A chaque détour, l'œil se fixe sur des détails du luxe et du lustre d'antan.
Malgré son rattachement à la République populaire de Chine en 1999, l'ancien comptoir de moins de trente kilomètres carrés persiste à faire valoir sa différence, symbolisée par un statut spécial, un régime politique unique et une monnaie spécifique, le pataca. L'administration comme la signalétique affichent d'ailleurs la particularité de Macau en trois langues : chinois, portugais et anglais. Visible sur les murs, cet héritage métis est encore vivace, à l'image de la tolérance multiconfessionnelle de cette cité dont la devise est : "Cité du nom de Dieu, il n'y a pas plus loyale."
En 1957, Joseph Kessel évoqua "une côte blanche et discrète, alanguie, engourdie même dans son quartier chinois d'un charme qui tournait toujours à l'envoûtement. On eût dit qu'une opération magique avait transporté des rives atlantiques l'essence du Portugal à la pointe extrême de la baie de Canton." En juillet 2005, le Macau lusophone sera inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, histoire de préserver le centre-ville historique, érigé ici avant que la ville moderne ne gagne inexorablement du terrain sur la mer.
Palais baroques portugais et temples bouddhiques, places finement tressées de dalles bichromes et forts aux solides remparts, Macau a plus d'un atour à faire voir : il suffit de cheminer entre le quartier San Ma Lo, qui fut le poumon commercial de la ville, et la péninsule Penha en front de mer, qui reste le meilleur endroit pour savourer la cuisine macanaise, du nom de la population créole, fruit des unions entre Portugais et Chinois.
A deux pas de là, la maison du Mandarin compile avec élégance styles chinois, portugais et indien tandis que le temple A-Ma accueille des cars de dévots bouddhiques... Avec, en toile de fond, des buildings qui grattent le ciel dans cette cité devenue en 2007 la capitale mondiale du jeu. En levant les yeux, le promeneur découvre au loin le phare de Guia, le plus ancien des mers de Chine du Sud, qui se situe sur le point culminant de la ville, au beau milieu d'un parc surpeuplé de gymnastes zen.
Un cliché emblématique de cette faille spatio-temporelle... Tout comme le vieux quartier de Tapai aligne vastes demeures coloniales et petites maisons chinoises, dont les murs gardent le souvenir émouvant des siècles passés, et qui sont désormais menacés par l'irruption de tours aux dimensions surréalistes.
Rédigé à 17:25 dans Histoire, PHOTO et PHOTOGRAPHES, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Situada na zona da raia correspondente ao concelho de Montalegre em Trás-os-Montes, a Serra do Larouco faz parte do complexo montanhoso da Peneda-Gerês e é a terceira maior elevação de Portugal, atingindo os 1527 metros de altitude no seu cume. Num planalto granítico que se estende por 10 quilómetros, a Serra de Larouco apresenta uma paisagem que nos oferece a atmosfera escarpada de Trás-os-Montes pintada pela presença de matos de giesta e a icónica urze transmontana juntamente com zonas de pastagem e a presença de carvalhos, pinheiros, castanheiros e vidoeiros, criando zonas de arvoredo que nos remetem ao Minho, reflectindo a sua localização entre os dois mundos. Esta pitoresca paisagem é habitada por aves de rapina, lobos ibéricos, corços, raposas, javalis e por uma notável presença de répteis como lagartos e cobras. Nas zonas de maior concentração de matos de giesta e urze fica-se com a sensação de haver um chilrear permanente de serpentes escondidas por entre a vegetação, lembrando-nos que o território nacional em tempos ancestrais era apelidado de Ofiussa, a terra das serpentes.
De facto, há sítios que insistem em reavivar a nossa memória para o passado ancestral de Portugal. Logo no seu nome, a Serra do Larouco remete-nos para o deus galaico Larouco, um deus do trovão, da metalurgia e da fertilidade. De facto, quando subimos ao alto da Serra do Larouco e contemplamos as paisagens correspondentes às terras Barrosãs, ao Gerês, Peneda, Ourigo, Soajo e Cabreira, todas elas parecem pontos mais baixos perante o Deus Larouco, que todas vigiava na sua imponência trovejante. Uma das dádivas de Larouco, era ainda a da medicina, justificando a sua ligação à serra, visto que nesta se dizem encontrar plantas terapêuticas nas suas zonas mais elevadas. Em diversas zonas e povoações em redor da Serra do Larouco encontramos vestígios da antiga adoração ao deus e ao substrato cultural galaico do povo transmontano, como o Altar de Pena Escrita, dedicado a Larouco, em que este é comparado ao Júpiter romano, e povoações icónicas como Montalegre, Gralhas e Vilar de Perdizes, casa do Padre Fontes, um “druida” moderno que em muito tem contribuído para o cultivar da etnografia transmontana, e que inclusive, descobriu uma representação do deus Larouco na Igreja de Vilar de Perdizes.
A Serra do Larouco é, além de uma bonita serra, um atestado ao passado galaico que une transmontanos e galegos. Tradicionalmente, e até há pouco tempo, os jovens das zonas circundantes dos dois lados da raia, tanto de aldeias portuguesas como galegas, uniam-se no cimo da serra para a festa ao “Deus Larouco”, em celebração de uma cultura que em tempos ancestrais, nos quais não existiam fronteiras, pertencia a um mesmo povo.
http://www.portugalnummapa.com/
Photos de Maria Yvonne Frutuoso
Rédigé à 17:10 dans Découverte_, Découvrir Tras-os-Montes, Histoire, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Témoignage vivant de ce que le Portugal a de meilleur à offrir dans les domaines de la science, des arts, de l’art et de la culture, de l’Université de Coimbra reflète sept siècles de l’histoire du Portugal. Quiconque visite Coimbra ne peut manquer d’observer la richesse des bâtiments qui composent son espace, oú s’ajoute une tradition universitaire et un dynamisme unique de l’institution dans sa recherche constante d’amélioration pour faire de cette ville universitaire la plus réputée du pays et une des principales destinations touristiques au Portugal.
La Fondation
La plus ancienne université portugaise, et l’une des plus vieille et caractéristique de l’Europe, a été créé en 1290 à l’initiative de D. Dinis, avec bulle pontificale de Nicolas IV. Fonctionnant d’abord à Lisbonne, l’université, connu à l’époque comme «Étude générale», est transféré á Coimbra en 1308 et après plusieurs changements entre les deux villes, elle s’installe définitivement sur le bord du Mondego en 1537, dans les espaces cédés par D.João III pour son accommodation.
Une visite à «Alta Universitária»
Bien qu’il ait reçu qu’une partie de l’ensemble qui est l’actuelle Université de Coimbra, la “Haute Universitaire” est un excellent point de départ pour tous ceux qui veulent connaître l’université. Cet ensemble architectural hétérogène, qui se distinguent des imposants bâtiments de l’État Nouveau et, en particulier, le «Paço das Escolas» ou le «Pátio da Universidade», est visité chaque année par près de 200.000 touristes de plusieurs coins du monde. Le “Palais des Écoles” rassemble quelques-uns des bâtiments les plus emblématiques de la ville, y compris la Bibliothèque “Joanina”, la Chapelle de São Miguel, la Tour de l’Université, la Via Latina, l’ancien Collège de São Pedro et la Porta Férrea.
La Tour de l’Université de Coimbra
Le Palais des Écoles est dominé par l’une des structures les plus emblématiques de Coimbra, la tour du XVIIIe siècle qui abrite l’horloge et les cloches qui régulent la vie universitaire. Son origine remonte à l’an 1537 lorsque, sur le point de se loger dans le palais de D.João III, l’Université insiste sur le fait que “Il ne pouvait avoir bon ordre sans horloge”. Cette phrase est ainsi devenue la responsable du marquage du début des heures d’étude á chaque veille de jour de classes. Conformément à la pratique ancienne, un étudiant qui assiste pour la première fois à l’université ne peut pas marcher dans la rue après le tintement de la cloche.
La moderne Université de Coimbra
Mais non seulement d’histoire et de tradition se fait le savoir et, au-delà de la Haute l’Universitaire, l’Université de Coimbra s’étend sur plusieurs quartiers de la ville, avec ses huit universités, des dizaines de centres de recherche, un Institut de recherche interdisciplinaire, structures favorisant l’esprit d’entreprise et liés aux affaires, un stade universitaire, des structures de soutien aux étudiants (résidences, restaurants universitaires, bars, salles d’études, salles de détente) et la plus grande salle de sport du pays.
Si vous allez visiter l’Université, n’oubliez pas de visiter:
Photos de Maria Yvonne Frutuoso
Rédigé à 18:18 dans Culture, Histoire, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé à 14:22 dans Histoire, Musique, Traditions | Lien permanent | Commentaires (0)
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Dans la paroisse de São José de São Lazaro, juste derrière le C.C. Granjinhos et la Fonte do idolo se trouve ce palais qui a été déclaré Bien d’Intérêt public. Il est considéré comme l’un des plus beaux palais d’architecture rococo en Europe, qui est également connu sous le nom de Casa do Mexicano. Il a été construit au XVIIIe siècle par l’architecte André Soares, et rénové au XIXe siècle (en ajoutant les tuiles de la façade). C’est un bâtiment monumental et magnifique, avec deux étages et une façade symétrique ayant une décoration abondante autour des fenêtres et des balcons. La partie supérieure est achevée par une balustrade en granit, ornée de vases.
O Palácio do Raio foi construído entre 1752 e 1755, foi restaurado em 2015 e é agora um Centro Interpretativo completo que, ao longo de dez salas, nos mostra um espólio da Santa Casa da Misericórdia de Braga – são mais de 500 anos de história num edifício único que teve várias utilidades ao longo dos anos.
Entre outras peças, podemos observar pinturas, esculturas, peças de vestuário, documentação e arte sacra sendo que à entrada, do lado direito, há ainda uma sala dedicada aos objetos utilizados no hospital que marcou presença no Palácio do Raio até este ter sido devolvido, em 2012, à Santa Casa. Do lado esquerdo, na sala onde recomendamos que inicie a visita, poderá descobrir mais sobre outros pontos turísticos da cidade.
Quando subimos a escadaria central, imponente e rodeada por azulejos azuis e brancos tipicamente portugueses, encontramos o Mexicano – sabia que o Palácio do Raio também é conhecido como a “Casa do Mexicano”? – e, quando entramos no circuito que reúne um acervo completo, rico, organizado e dedicado à Igreja, à Arte Sacra, aos benfeitores da Santa Casa da Misericórdia e a uma das procissões mais famosas da cidade – Ecce Homo – percebemos que este Palácio é mesmo um local fascinante, numa homenagem constante ao barroco e rococó.
Quando visitar as diferentes salas do Palácio do Raio, olhe para cima e observe os tetos. Irá ficar maravilhado com os desenhos coloridos e detalhados que combinam perfeitamente com toda a arquitetura do Palácio e com todas as peças que aqui nos são apresentadas.bragacool.com
Photos Maria-Yvonne Frutuoso
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Vídeo criado para o Centro Interpretativo de Numão - Foz Coa, Portugal.
Explora algumas das memórias, lendas e usos do Castelo pela população de Numão.
Enquanto objecto interpretativo, o seu sentido apenas ganha plena forma quando visualizado no contexto da narrativa expositiva.
«O Castelo de Numão localiza-se na vila de mesmo nome, freguesia e concelho de Vila Nova de Foz Côa, distrito da Guarda, em Portugal. Na vertente este da serra da Lapa, inscrito atualmente no Parque Arqueológico do Vale do Côa, de seus muros avistam-se os castelos de Ansiães, Castelo Melhor, Castelo Rodrigo, Ranhados e Penedono.»
O castelo de Numão, supõe-se, ser de origem muçulmana, todavia esta região foi habitada por povos que remontam à época dos lusitanos e posteriormente romanizada. A reconquista pelas forças cristãs deverá ter ocorrido por volta de 1055, passando a integrar o território português com a independência, declarada em 1139, por D. Afonso Henriques, que mandou reedificar o castelo, cujas obras se prolongam pelo reinado de D. Sancho I. Durante o século XVI, a povoação deslocou-se das imediações do castelo ficando este ao abandono, degradação que chegou até ao século XX, com torreões em muito mau estado e no interior um amontoados de pedras. Classificado como Monumento Nacional, a Direção Geral de Edifícios e Monumentos Nacionais, procedeu a trabalhos de consolidação e reconstrução de muralhas, foi desentulhada a cisterna e recuperada a Torre de Menagem.
Rédigé à 16:04 dans Histoire, Povo portugues | Lien permanent | Commentaires (0)
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Édifié au 16e siècle, le Monastère dos Jerónimos, Patrimoine de l’Humanité, est un exemple impressionnant de style manuélin.
Un modeste ermitage – Santa Maria de Belém – que l’Infant Henri, le Navigateur avait fait construire, se tenait autrefois à l’emplacement du Monastère dos Jerónimos. Le roi Dom Manuel Ier décida d’y bâtir le monastère et d’en faire don à l’ordre des Moines Hyéronymites (Jerónimos, en portugais). La magnificence de l’édifice reflète la vision universaliste de son fondateur et témoigne des moyens financiers colossaux dont disposait la Couronne portugaise.
La conception de l’ouvrage, due initialement à l’architecte Boytac, démarra en 1502 et fut poursuivie par d’autres maîtres architectes, en particulier João de Castilho, puis, au milieu du siècle, Diogo de Torralva. Le monastère, classé au Patrimoine mondial de l’Humanité en 1983, se distingue par ses façades, son église et ses cloîtres.
La façade Sud s’ouvre par un portail sculpté de João de Castilho. Dans la disposition centrale des personnages, on reconnaît en bas, l’Infant Henri, le Navigateur, gardant l’entrée, au milieu, la Vierge de Bethléem (Belém) bénissant le monument et, au-dessus du portail, l’archange Gabriel, saint-patron du Portugal. Le portail Ouest, par lequel on pénètre dans l’église, a été conçu par Nicolas Chanterenne. À gauche, la statue du roi Dom Manuel, qui serait un portrait fidèle du monarque, est protégée par Saint Jérôme (Jerónimo) et à droite, celle de la reine Dona Maria, son épouse, est sous la protection de Saint-Jean Baptiste.
L’intérieur, qui est l’œuvre de João de Castilho, forme une église-halle et constitue un véritable chef-d’œuvre de l’art manuélin. L’élégante voûte du transept, qui n’est soutenue par aucune colonne, est un audacieux travail de l’architecture portugaise. À l’entrée, après le chœur inférieur, on trouve les tombeaux du poète Luís de Camões, auteur du poème épique « Les Lusiades », et de Vasco de Gama, commandant de la flotte qui en 1497 traça la route maritime des Indes pour la première fois dans l’histoire. Les chapelles rayonnantes latérales renferment des tombeaux de rois, de princes et d’infants descendants de Dom Manuel Ier. Dans le chœur, remanié ultérieurement par Jérôme de Rouen, on peut voir les tombeaux de Dom Manuel Ier, Dom João III et de leurs épouses, de même qu’un tabernacle en argent massif, ouvrage d’orfèvres portugais de la première moitié du 17e siècle.
Rédigé à 14:39 dans Histoire, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Ce livre épais est un hommage aux victimes de l’opération Condor, un plan militaire secret institué, en 1975, par six pays latino-américains (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Paraguay et Uruguay) gouvernés par des dictatures militaires d’extrême droite pour éliminer toute opposition politique. Révélée, en 1979, par le Washington Post, cette opération a, pendant dix ans, causé la mort de dizaines de milliers de personnes. Durant presque une décennie, João Pina a fait un travail titanesque de mémoire, voyagé en Amérique du Sud pour rencontrer des victimes ainsi que leurs proches et leur donner une voix, pour documenter ce qui est resté de l’époque de l’opération Condor.
Les États-Unis ont joué un rôle important dans l’opération. Des militaires de toute la région venaient s’entraîner, à la contre-guérilla, à l’École des Amériques au Panama, encadrés par des conseillers américains. Des nazis, venus chercher refuge en Amérique du sud, sont devenus consultants des régimes militaires et formateurs aux techniques de torture et de renseignement. De façon moins notoire, des militaires français, ayant participé à la guerre d’Algérie, se sont rendus en Argentine pour transmettre leur expérience de la torture, des exécutions sommaires (qu’ils nommaient alors « corvée de bois ») et de la disparition des corps précipités à la mer depuis des avions et hélicoptères.
Pour João Pina, qui décrit sa démarche en conclusion du livre, photographier l’absence, le vide laissé par des femmes, des hommes, enlevés par des militaires, torturés, drogués et largués d’un avion dans l’océan Atlantique ou le Río de la Plata, signifie avant tout redonner une identité et un visage aux victimes. Les premières pages du livre donnent à voir des fac-similés de documents retrouvés au Paraguay par des militants des droits de l’Homme. « En bons bureaucrates, les policiers politiques du régime d’Alfredo Stroessner (1954-1989) archivaient tout avec soin. C’est ainsi que trois tonnes de documents ont été trouvées. » [João Pina]. Un texte du journaliste américain Jon Lee Anderson retrace l’histoire de l’opération Condor. L’ancien magistrat instructeur Baltasar Garzón Real – qui s’est fait connaître au niveau international en lançant un mandat d’arrêt contre l’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet et par ses enquêtes sur des affaires de terrorisme, de corruption et sur des crimes commis en Argentine et au Chili par les dictatures – donne une contribution sur le droit des victimes. Une page sur papier calque trace le contexte de chacun des témoignages et un petit cahier noir inséré dans le livre donne la légende détaillée de chacune des images.
Né à Lisbonne, en 1980, João Pina travaille en tant que photographe depuis l’âge de 18 ans. Il a consacré ces dix dernières années à l’Amérique latine et son travail a été publié dans le New Yorker, Time Magazine, Newsweek, Globo, El País. Son premier livre Pour ta libre pensée (2007) raconte l’histoire de 25 anciens prisonniers politiques de la dictature portugaise. Des récits qui le touchent personnellement. Membre d’une famille très politisée, il puise son inspiration dans son histoire personnelle. « Mes grands-parents étaient prisonniers politiques. Mon grand-père a passé dix-neuf ans en prison et ma grand-mère sept ans parce qu’ils étaient communistes. »
Irène Attinger est la responsable de la bibliothèque et de la librairie de la Maison Européenne de la Photographie, à Paris. http://www.loeildelaphotographie.com/
João Pina, Condor : le plan secret des dictatures sud-américaines
Publié par Éditions du Sous-Sol
49€
Rédigé à 13:15 dans Culture, Histoire, Temoignages | Lien permanent | Commentaires (0)
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À partir de photos d’identité prises par la police politique portugaise pendant la dictature, Susana de Sousa Dias poursuit son travail commencé il y a quinze ans sur la possibilité de représenter une histoire refoulée, de rendre compte de tortures effacées. L’une des photos frappe tant elle sort du protocole judiciaire. Une mère tient son bébé sur les genoux. Son visage, de trois-quarts contrairement à la frontalité de rigueur, est flouté par le mouvement et à demi-caché par l’enfant. Ce punctum subjectif sur un document officiel contient la question centrale de ce film dont la bande-son est constituée des témoignages des proches d’un militant communiste assassiné : comment l’autoritarisme s’insinue-t-il jusque dans l’intimité d’une famille ? Les méthodes de la PIDE avaient la particularité de se fonder sur les valeurs salazaristes : la famille prévalant sur le citoyen dans l’organisation de la société, Alvaro, Rui et Isabel, les enfants d’Octavio Pato, étaient eux-mêmes photographiés comme prisonniers dans la cour ou au parloir. Fils de mères différentes, ils ne se rencontrent que tard dans leur enfance ; l’un ne « réalise que [s]on père existe » qu’à l’âge de 9 ans, l’autre n’a « jamais vu le bas de son corps » au parloir ; Isabel ne connaît sa mère qu’à l’adolescence. À mesure que d’autres figures émergent de l’ombre et que les archives d’État pallient ironiquement le manque de photos familiales, la cinéaste trouve une forme qui restitue au plus juste cette identité familiale généalogiquement, historiquement et physiquement fracturée. (Charlotte Garson)
Rédigé à 16:40 dans Cinéma, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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São testemunhos de gente que viveu os tempos da corrida ao volfrâmio e que - felizmente - foram recolhidos em vídeo e tornados públicos.
A recolha das imagens e do testemunho de Lucina da Rocha Gomes foi feita por Guilherme Rösler de Carvalho, estudante da Universidade de Trás-os-montes e Alto Douro (UTAD).
Renascem as histórias das explorações mineiras britânicas e alemãs e as dificuldades que os trabalhadores enfrentavam.
Fala também dos preços que o volfrâmio alcançava, do medo de roubar minério e dos milhares de pessoas que trabalhavam nas explorações.
Rédigé à 16:11 dans Histoire, Historias, Povo portugues | Lien permanent | Commentaires (0)
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Si vous avez une ancienne poupée ayant besoin de soins, vous pouvez l’apporter et demander un devis. Par exemple, refaire la chevelure d’une poupée peut coûter entre €25 et €160, selon la qualité des cheveux et le style de coiffure. Mais soyez patients, car il y a peu de « médecins » pour les poupées… il faut parfois patienter longtemps. Lors de ma visite il y avait une salle remplie de poupées et de nounours qui attendaient d’être lavés, restaurés puis habillés.
Au-dessus de l’Hôpital il y a un petit musée d’anciennes poupées et de jouets, qui occupe l’espace d’une ancienne école, y compris avec les affaires de classe ! Il y a une machine à écrire, un tourne-disque et des photos des élèves en noir et blanc. Ma famille en Mongolie avait une machine à écrire et un tourne-disque presque pareils. La propriétaire, Manuela, dit que des anciens élèves viennent visiter le musée de temps en temps, heureux de revoir les poupées et les affaires de classe qui autrefois furent les leurs.
Photo de Antonio Sousa Dias
Praça da Figueira, 7. Lisbonne 1100-240
Tél: 21 342 8574
Rédigé à 15:20 dans Culture, Découverte_, Histoire, Nostalgia, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Photo de Ana Paula Vieira
L'église de Notre-Dame de Alcamé, dédiée à Notre-Dame de la Conception, est situé en plein cœur des lezíria ribatejana, très proche de la rive gauche du fleuve Tage, en face de Mouchão Alhandra, qui est une île en bordure de la Alhambra, Sobralinho et Alverca. C'est une très belle construction de style néoclassique du XVIII siècle, réalisé par José Manuel de Carvalho et Negreiros, qui se dresse dominante sur une plate-forme un peu plus élevée que la lezíria environnantes, à cause de la rivière et de ses inondations. Elle est, par conséquent, visible de loin. Pour ceux de Vila Franca de Xira au sud, vous atteignez l'église en prenant un chemin de terre qui se trouve sur la droite, juste après le pont, à l'endroit où la route nationale n ° 10 fait un large tour avant d'arriver à la Reta do Cabo.
L'église est impressionnante, surtout pour sa solitude au milieu des champs et des pâturages, appartenant à la Companhia das Lezírias, où errent les chevaux et surtout des taureaux. Des bovins sauvages, bien sûr. En raison de son isolement, l'église a été vandalisée en 1999, ce qui a entraîné la destruction d'un retable inestimable et le vol de la statue de Notre-Dame. A la place du retable est maintenant une photo de celui-ci et les jours de fête, est amené à une reproduction de l'église de l'image originale, en provenance de Samora Correia.
Photos de Vilafrabcadexiraviva
L'église est dédiée à Notre Dame de la Conception, mais le peuple lui a donné le nom de Notre-Dame de Alcamé. Ce nom Alcamé est d'origine arabe et signifie «blé». Notre Alcamé Dame est la Sainte Patronne des bergers du Ribatejo et elle est associée à une légende :
"Dans le temps, un berger trouva un petit serpent. Il décida de l’élever et de le nourrir avec le lait des brebis. Puis un jour, le berger est tombé malade, restant plusieurs mois loin de ses champs. Quand il est revenu, il est allé à Mouchão et siffla le reptile comme il avait l’habitude de faire. Le serpent est apparu, mais ne l'a pas reconnu, et l'a attaqué avec les mâchoires grandes ouvertes. Frappé, l'homme a invoqué la protection de la Vierge, qui est apparue dans sa gloire, et jeta à la bouche du serpent une pomme. Etranglé et étouffé, le serpent est mort et le berger fut sauvé."
Photo de Pedro Bras
Photo de Raul Branco
Traduction d'un texte extrait du site http://amateriadotempo.blogspot.fr/
Rédigé à 13:14 dans Découverte_, Histoire, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé à 11:42 dans Culture, Histoire, Nostalgia, Traditions | Lien permanent | Commentaires (0)
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O estabelecimento foi fundado por Adriano Teles, farmacêutico do Porto, que, ainda jovem, decidiu tentar a sua sorte emigrando para o Brasil. Lá, dedicou-se ao negócio do café, com o que enriqueceu nos finais do século XIX.
De regresso ao Porto, montou uma torrefacção e fundou "A Brasileira", inaugurada e 4 de Maio de 1903, para servir café à chávena. Não havia na cidade, por essa altura, o hábito de tomar café em estabelecimentos públicos. Adriano Teles para promover o seu produto ofereceu, durante os primeiros treze anos de "A Brasileira", o café à chávena de graça no seu estabelecimento a quem comprasse um saquinho de grãos de café.
Numa visão, do que hoje poderíamos chamar de marketing, Adriano Teles mandou pintar em várias paredes e pardieiros da cidade o slogan que se tornaria famoso: O melhor café é o da Brasileira.Foto de 1916
O interior do Café A Brasileira Porto
Café Astória Porto.
O café Astória surge a 12 de Março de 1932, próximo da estação de S. Bento no edifício das Cardosas. Anuncia-se como café-cervejaria e segue o mesmo modelo de construção do café Monumental
Bar e cervejaria no rés-do-chão, café e salão de chá no 1º piso e sala de jogos no 2º andar. Os clientes que frequentavam este café eram em grande quantidade viajantes e por esse mesmo motivo, o Astória ajustava os horários das refeições aos horários dos comboios
Interior do Café Paladium,c.1940
Café Central em 1905 que deu lugar ao Café Imperial
O Café Central ,abriu em 1897,com mesas de mármore grandes,Espelhos enquadrados em caixilharia de cana da índia,e lambris em madeira.
Estava situado no mesmo lugar onde foi construido o Café Imperial.Era o café preferido dos estudantes
Casa de Pasto : Casa Vasconcelos
Pormenor da Taberna Vasconcelos (n.º 60-62) e da Taberna Sebastião (n.º 64-66) com a ementa à porta, vendo-se também a tabuleta da relojoaria Electro-Mecânica (n.º 56-58), na Rua do Cimo de Vila.c.1955 Porto.
Interior do Café Progresso
Abriu portas a 24 de setembro de 1899 e nos primeiros tempos era sobretudo conhecido como o botequim que servia café com leite e cevada às vendedeiras que pela manhã passavam para ir trabalhar no Mercado do Anjo (que se realizou entre 1839 e 1952 na Praça de Lisboa, bem defronte da Torre dos Clérigos). Chamaram-lhe Progresso, nome que veio emprestado de um luxuoso café-concerto da Rua de Sá da Bandeira, que acabara de encerrar.
No entanto, durante mais de um século muita coisa mudou neste que é o mais antigo café em funcionamento da cidade do Porto. Os anos passaram e o Progresso passou a ser conhecido como o café dos professores, dos lentes da universidade, dada a proximidade da reitoria, enquanto os alunos concentravam-se sobretudo no não muito distante café “Piolho”. Mais recentemente, ambos passaram a ser pontos de referência para turistas e locais no eixo mais fervilhante da ‘movida’ nortenha.
Majestic,pátio exterior. O esplendor da "Belle Époque" Em 17 de Dezembro de 1921 pela autoria do Arquitecto João Queiroz, abriu um luxuoso café com o nome de Elite, situado na rua Santa Catarina, o local mais central da cidade. Mais do que um café, o Majestic conta a história do Porto. O Porto dos anos vinte, das tertúlias políticas e do debate de ideias. O Porto da "Bélle Époque", dos escritores e dos artistas. Situado na rua de Santa Catarina, avenida pedonal de comércio e passeio da sociedade de então e de agora, iluminava o passeio com a sua decoração Arte Nova.
Lá dentro, inalava-se o perfume dos bancos aveludados e das madeiras envernizadas, confundindo-se os cinco sentidos nos tectos de gesso decorado e abundante espelharia em cristal flamengo. Mármore e metal ligavam-se com requinte inigualável. Nas traseiras a natureza espreitava através do jardim de Inverno, que ligava a rua de Santa Catarina à rua de Passos Manuel.
Café Guarany, anos 60
O Café Guarany é um restaurante e café histórico localizado na Avenida dos Aliados, em plena Baixa da cidade do Porto, em Portugal
Integrado num surto de abertura de cafés no Porto na década de 1930, a 29 de Janeiro de 1933 foi inaugurado o Café Guarany, projecto do arquitecto Rogério de Azevedo com decoração do escultor Henrique Moreira.
Espaço de convívio, tertúlias e cultura desde a sua fundação, em 2003 o Guarany foi totalmente restaurado, buscando um compromisso entre a tradição e a qualidade de serviço. Uma das paredes passou a ostentar pinturas de Graça Morais
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A la Galerie Mendes, 36, rue de Penthièvre - Paris
du 24 nov. 2016 au 30 janv. 2017
Le site http://www.galeriemendes.com/
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Azulejos représentent Lisbonne avant le tremblement de terre de 1755, un poème de Pessoa, une guitare aérienne de Mario Trovador, ... un regard poétique sur le Portugal.
Film d'animation réalisé par Kolja Saksida lors de l'atelier de deux semaines à Lisbonne, au Portugal.
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“A Grande Debandada” é a primeira de uma série de cinco grandes reportagens que olham o Portugal sob intervenção da troika. Disponível no link http://rr.sapo.pt/a-grande-debandada/.
É mobile, adaptive, interactivo e dinâmico. Numa só página, visível a partir do computador ou do tablet, um webdocumentário vídeo, que integra, de forma intuitiva, toda uma visão complementar.
O utilizador é convidado, à medida que visualiza o documentário vídeo, a consultar outros documentos, imagens, sons, infografias e elementos multimédia que complementam a reportagem. É uma fórmula, desenvolvida pela Renascença, que coloca o utilizador no centro, permitindo-lhe optar, a qualquer momento, pela consulta de toda a informação de que necessita para melhor compreender e interpretar o conteúdo principal, ao qual pode regressar sempre que assim o desejar.
Este webdocumentário procura tirar o maior partido das tecnologias HTML5, uma linguagem que tem permitido desenvolver novas funcionalidades semânticas e de acessibilidade, privilegiando conteúdos multimédia, e CSS3, a mais actualizada versão das folhas de estilo web, que traz consigo grande potencial em todos os aspectos do design de layout. As grandes inovações residem, sem dúvida, na interacção que se propõe entre o utilizador e o conteúdo e na possibilidade de consultar este trabalho a partir de dispositivos móveis como os tablets.
Emigração. Herança da austeridade ou desígnio nacional?
“A Grande Debandada” é, por isso, uma experiência multimédia única, sobre o tema que preocupa Portugal e que não deixa de afectar, mais ou menos directamente, cada um dos portugueses: a emigração. É o contributo da Renascença para uma perspectiva histórica da emigração portuguesa, desde o grande êxodo dos anos sessenta até aos dias de hoje.
Aqui mostramos como era um “passaporte de emigrante”, traçamos as rotas dos “saltos” no período da emigração clandestina, mostramos as cartas enviadas pelos emigrantes às famílias que ficavam em Portugal. Mas também ouvimos os que hoje emigram e percebemos como procuram combater a distância que os afasta do país e da família. Frente a frente colocamos os dois períodos de maior emigração na história recente de Portugal.
Como era vivida no passado a separação familiar e o afastamento, e como o é hoje em dia? O que pensam os que foram na altura dos que partem agora do país? E o que pensam os emigrantes do presente daqueles que arriscaram sair de Portugal no passado?
“Os Anos da Troika”
Desde a chegada da troika, vivemos três anos duros. De sacrifícios e de partida. E como fica Portugal depois da intervenção? Como se sente hoje o país? A emigração deve ser vista como herança da austeridade ou como desígnio de um país grande demais para as suas fronteiras? São algumas das perguntas da Renascença sobre o Portugal pós-troika. Esta é a primeira grande reportagem do conjunto de cinco trabalhos a que chamamos “Os Anos da Troika”.
Compreendemos que Portugal viveu três anos austeros, difíceis, definidores, que ficam para a história. Mas que ainda são presente. Por isso, a Renascença não quis deixar de contribuir com olhares particulares sobre questões socialmente marcantes e que merecem reflexão. As reportagens serão publicadas até meados de Maio, altura em que se conclui o programa de ajustamento financeiro.
Multimédia da Renascença continua a inovar
O webdocumentário que estreia amanhã é mais um contributo da Renascença para o Multimédia em Portugal. Mais um passo arriscado e inventivo num caminho que esta rádio tem sido pioneira a percorrer.
A Renascença foi a primeira rádio em Portugal – e uma das primeiras na Europa – a mostrar, com imagem, os seus programas de antena, por exemplo. Foi também a primeira a desenvolver uma webtv para um meio de comunicação “tradicional” e de âmbito nacional em Portugal. Aquilo que é hoje a Renascença V+ tem origem no ano de 2006, como vídeo online, quando ainda praticamente ninguém produzia conteúdos do género no país.
“A Grande Debandada” é uma reportagem assinada pelo jornalista João Santos Duarte, com motion design de Rodrigo Machado. Desenvolvida na íntegra, internamente, por Luís Alves (webdesign) e Tânia Barreira (webdevelopment).
Terceiro capítulo do documentário "A Grande Debandada"
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La vallée du Douro, dans son cours supérieur, a été classée au répertoire du Patrimoine mondial de l’Unesco. L’écotourisme et l’oenotourisme prennent tout leur sens dans ce qui est considéré mondialement comme la plus ancienne région viticole réglementée, cette délimitation ayant été inscrite dès 1727.
C’est dans cette région, au relief et au climat très particuliers, que sont cultivés les raisins qui servent à élaborer le fameux vin appelé porto.
Fortifié à l’eau-de-vie peu de temps après le début de la fermentation du moût, le porto commence sa maturation dans de grands foudres de chêne placés dans les chais à même les domaines viticoles.
Par la suite, pour une grande part de la production, le vin sera transporté à Vila Nova de Gaia, sur la rive sud du fleuve en face de Porto, pour achever sa maturation dans les caves des grandes maisons de négociants.
C’est à un Anglais, marchand de vins établi dans la ville de Porto, qu’on doit l’invention du porto. Afin à la fois d’améliorer la qualité du vin et de stabiliser celui-ci pour le transport par la voie maritime, John Bearsley eut l’idée d’y ajouter de l’eau-de-vie. C’était au début du 18e siècle.
Paysages époustouflants
Dans cette section du fleuve, à une centaine de kilomètres de Porto, les vignobles occupent pratiquement tout l’espace, sur l’une et l’autre rives.
Aménagées en terrasses soutenues par des murs de pierre méticuleusement maçonnés, les parcelles de vignes s’étagent jusqu’au sommet des collines d’une altitude de quelque 200 mètres.
Chaque méandre du fleuve réserve une nouvelle perspective. À chaque heure, selon la position du soleil et l’ennuagement, tous ces éléments prennent une dimension et des couleurs nouvelles. C’est un pur enchantement.
Haltes et visites
L’histoire viticole est inscrite sous la forme de céramiques partout, en particulier sur les murs des monuments publics comme les gares ferroviaires qui ponctuent la vallée et ceux des caves des négociants. L’art de la céramique (en portugais: azulejos, mot qui vient d’un terme arabe signifiant «petite pierre émaillée») fut introduit au Portugal lors de l’occupation musulmane de la péninsule ibérique et connut son apogée justement durant ce siècle où l’on assista au succès commercial du vin de Porto.
La gare de Pinhao, en particulier, est couverte d’ensembles de panneaux de céramique racontant l’histoire viticole de la région, au travers de scènes de viticulture, de vendanges, de pressage, etc.
En inscrivant la vallée du Douro au Patrimoine mondial, l’Unesco a voulu, dit-on, mettre en relief le caractère unique de la relation de l’homme avec la nature et souligner également le caractère savant de cette relation de même que la diversité de l’architecture régionale.
Chaque saison ici se traduit certes par un charme différent, mais c’est d’abord à l’automne, au temps des vendanges, que se situe le meilleur moment de parcourir la vallée du Douro. http://fr.canoe.ca
Photos Maria-Yvonne Frutuoso©
Rédigé à 16:30 dans Gastronomie, Histoire, Traditions, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Os romanos estiveram de regresso a Braga. A cidade acolheu, de 28 a 31 de Maio, o "Braga Romana", um evento que pretende recriar o quotidiano de Bracara Augusta. A iniciativa estende-se por várias ruas do centro da cidade e inclui dois cortejos históricos e uma recriação de um mercado da época.
O Evento “Braga Romana”, tem o propósito de comemorar os primeiros tempos de vida daquela que foi a Opulenta Cidade Bracara de Augustus.
Terminadas as Guerras Cantábricas que puseram fim à conquista da Península Ibérica, e instalada a pax romana, o Imperador Romano César Augusto funda três cidades no Noroeste da Hispânia, Bracara Augusta, Lucus Augusti e Asturica Augusta.
Bracara Augusta terá sido presumivelmente fundada entre os anos 16/15 a.c. na região dos Bracari, situada entre os rios Lima e Ave.
A nova Cidade Imperial deve o seu nome de BRACARA ao povo indígena que ocupava o território, e o epíteto de AUGUSTA, em homenagem ao Imperador que a fundou, tendo sido sede do Conventus Bracarensis, inserido na provincia Tarraconense.
Ao longo dos séculos, Bracara Augusta vai ganhando preponderância, chegando mesmo no século IV, com o Imperador Diocleciano, a Capital da nova província da Galécia.
Como cidade imperial, desenvolveu gradualmente importantes funções comerciais, juridicas, religiosas, politicas e administrativas, propiciando o aparecimento de variados espaços públicos de caracter lúdico.
Neste sentido, a “Braga Romana” pretende recriar o universo romano, em particular o quotidiano dos denominados Bracaraugustanos.
É caso para dizer em Braga seja Bracaraugustano! Vista-se a rigor, delicie-se com iguarias romanas revisitadas para si, encante-se com os bailarinos e dance ao som da música do Deus Lupercus, divirta-se com as pantominas dos actores, embriague-se com os sucos de Baco, aprenda estratégias nos jogos, saúde a Júpiter, honre a Marte com os Legionários e usufrua dos produtos artesanais.
Reviva Bracara Augusta!
Photos du site http://badio.pt/ et https://www.cm-braga.pt/
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Pierre Debauche est interviewé autour de son projet théâtral à Nanterre. Il a installé un chapiteau sur un terrain vague et propose un festival durant le mois de mai 1965, adressé à tous les publics de Nanterre ; enfants, adultes, travailleurs immigrés... Il propose notamment un spectacle joué en quatre langues : arabe, français, espagnol et portugais...
En 1965, le premier festival de Nanterre a lieu sur un terrain vague, au lieu-dit Côte des Amandiers, et marque le début de ce qui deviendra le Théâtre Nanterre-Amandiers. La compagnie Pierre Debauche dirigée par Pierre Debauche (1930-) organise le festival. Suite à cette première édition, elle se renomme Théâtre des Amandiers. La compagnie se donne pour mission d'aller à la rencontre de tous les publics, et de jouer dans une banlieue dortoir où les bidonvilles constituent encore une grande partie des logements des travailleurs immigrés. À ce titre, ils s'inscrivent dans une deuxième vague de la décentralisation, qui touche plusieurs banlieues parisiennes. En 1961, le chantier du Théâtre de la Commune d'Aubervilliers a commencé, en 1963 Bernard Sobel crée l'Ensemble Théâtral de Gennevilliers et Guy Rétoré ouvre le Théâtre de l'Est Parisien dans le XXe arrondissement, jusque-là délaissé de la politique culturelle. Le premier festival de Nanterre s'inscrit donc dans un mouvement plus large de villes souhaitant que la culture ne soit plus réservée au centre de Paris.
Rédigé à 13:46 dans Culture, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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Bernard Hoffman foi um fotógrafo americano que trabalhou cerca de 18 anos para a revista americana Life. Bernard Hoffman é mais conhecido como o primeiro fotógrafo americano a pisar Hiroshima e Nagasaki depois da bomba atómica ter sido lançada em 1945. Esteve também em Portugal em 1940 e deixou-nos este retrato humilde e maravilhoso da sociedade portuguesa na época.
Do Site LavaduraMental
Rédigé à 14:22 dans Histoire, Povo portugues | Lien permanent | Commentaires (0)
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Pepe Brix nasceu em 1984, na de Ilha de Santa Maria nos Açores, no seio de uma família de fotógrafos. Agente condicionador que lhe revelou no âmago a vontade de fotografar. Aos doze anos de idade começa a fotografar e entrega-se em simultâneo ao laboratório. Mais tarde vai viver para a cidade do Porto onde realiza o curso profissional de fotografia no Instituto Português de Fotografia. Durante a sua passagem pela cidade desenvolve alguns projectos na área do fotojornalismo num dos quais resulta o projecto final de curso, valsas do mundo.
“Código Postal: A2053N” é um trabalho fotográfico que documenta a vida a bordo do Navio Joana Princesa, um dos 13 sobreviventes da frota portuguesa de navios de pesca longínqua.
A ria de Aveiro ainda é uma opção e quase todos ainda a exploram nos períodos que passam em terra. Contudo, a sua sobreexploração, que é agora uma forte ameaça, e o orgulho nos 500 anos de viagens aos grandes bancos da Terra Nova, para pesca do bacalhau, continua a levar centenas de homens para o mar ano após ano.
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Carmen Miranda a été la première artiste brésilienne à sortir du pays et faire une carrière internationale. Née le 9 Fevereiro de 1909 à Marco de Canaveses - Portugal, de son vrai nom Maria do Carmo Miranda da Cunha, elle a à peine un an quand ses parents émigrent à Rio de Janeiro. Elle grandit au dessus du salon de coiffure de son père, à Lapa. A quatorze ans elle devient vendeuse en boutique, et c’est en chantant qu’elle y attire les clients.
Carmen est une battante… et une grande séductrice. Premier disque en 1929, premier succès l’année suivante. Sa carrière, d’abord en duo avec sa soeur, se met rapidement sur orbite. En 1936, elle obtient son premier grand rôle au cinéma dans Alô Alô Carnaval.
La vie de Carmen Miranda est un roman aux très nombreux chapitres, dont ses débuts modestes, son énorme carrière aux Etats-Unis, le plus gros salaire d’Hollywood, les amants célèbres…, mais aussi les impresarios véreux, les cadences infernales, l’alcool, les barbituriques, l’embolie à 46 ans dans sa propriété de Beverly Hills, et un demi million de personnes à son enterrement à Rio de Janeiro en 1955. Comme quoi la vie des stars mythiques, ça finit mal en général ?
Maria do Carmo Miranda da Cunha, mais conhecida como Carmen Miranda nasceu a 9 de Fevereiro de 1909 no Marco de Canaveses e faleceu a 5 de Agosto de 1955 em Beverly Hills, Califórnia, EUA.
Portuguesa de nascimento, Carmen Miranda foi criada na Lapa carioca, que nas décadas de 1910 e 1920 era um caldeirão cultural de artistas, malandros e gente de todo tipo. Assimilando a estética, a linguagem e as novas sonoridades do lugar e da época, aprendeu as gírias e expressões das rodas boemias, suas favoritas, e criou um personagem que seria uma representação do século 20.
Carmen foi a primeira artista multimédia do Brasil. Talentosa, não só cantava, dançava e actuava, mas sabia, intuitivamente, transitar com desenvoltura pelo que viria a se tornar a indústria cultural.
http://
Rédigé à 13:05 dans Cinéma, Histoire, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
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"48" décrit les 48 ans de la dictature de Salazar sur le Portugal et ses colonies à travers des archives photo des opposants arrêtés et torturés
Quel est le point de départ de ce film ?
J’ai d’abord fait le film Procès-Criminelle 141/53, un film sur les années de la dictature au Portugal. C’est à ce moment là que j’ai commencé à avoir un rapport avec les images d’archives et à m’intéresser à l’Estado Novo. Je suis entrée dans les archives de la police politique et j’y ai vu de grands albums d’identification des prisonniers politiques, ils contenaient uniquement des photos de casier judiciaire. Ces albums constituent une sorte de traité des passions humaines, de l’individu emprisonné : on y voit la peur, l’orgueil, le courage, la tristesse. Ces images m’ont beaucoup troublé. Elles sont le point de départ de Nature morte-Visages d’une dictature. J’ai eu l’idée de 48 pendant ce tournage.
Le récit des anciens détenus découle de l’impact provoqué par la découverte de leurs photos… Comment êtes vous entrée en contact avec ces personnes ? Ont-elles facilement accepté de redécouvrir ces photos, d’en parler ?
Pour filmer ces clichés je devais obtenir l’autorisation de tous les prisonniers, pour des questions de droit à l’image, ce qui me semble incroyable : car lorsque ce droit est appliqué à des photographies prises par la police politique d’une dictature, un effet pervers peut se produire, l’impossibilité de la divulgation des images elles-mêmes… J’étais donc obligée de parler avec chaque prisonnier, j’ai commencé à écouter leurs histoires. Certaines images en particulier m’ont donné envie de faire ce film : l’image de la jeune fille qui sourit, ou celle de l’homme chauve par exemple. On a vraiment besoin de leurs paroles pour comprendre le sens de ces images. Tout à coup, je me suis rendu compte que ces images avaient une histoire qu’on peut voir, comprendre, si on commence à fouiller. Alors, on arrive une autre vision de ce qui s’est passé pendant l’emprisonnement. C’est vrai que c’était difficile pour eux mais Nature Morte… a été très important car il a contribué à rendre visibles les prisonniers politiques portugais. Il y a une sorte d’oubli de la dictature, on a beaucoup de problèmes avec notre mémoire. Quand j’ai commencé 48 ils me connaissaient déjà très bien. Il y avait un rapport de confiance. Une des personnes du film a parlé pour la première fois de sa vie. Elle m’a dit qu’elle avait parlé dans 48 parce qu’elle avait beaucoup aimé Nature morte. D’autres personnes aussi m’ont raconté des choses qu’elles n’avaient encore jamais raconté à personne.
Quelle est la fonction de ce rythme de montage, particulièrement lent ?
Toute la démarche du film est là : montrer l’image et pouvoir la voir vraiment. Ces photos représentent le seul et unique moment où l’on peut entrer dans la prison et voir le détenu dans le cadre de son emprisonnement. Il y a un temps où le prisonnier regarde le bourreau. C’est tout cet ensemble qui compte, nous entrons dans un espace clos. Il y a aussi un vrai travail de montage sur la voix et sur le temps, sur les pauses, celles que les anciens prisonniers font lorsqu’ils réfléchissent, et celles que j’ai choisi de faire moi-même en les articulant avec le temps de l’image. C’était un travail très difficile : couper jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un mot, ce mot là exactement et pas un autre, raccourcir le discours des prisonniers de façon à ce qu’on puisse vraiment prêter attention aux mots prononcés, arriver à l’essentiel du discours. Pour avoir cette attention sur les paroles, il faut que ces mots puissent vivre dans le temps. Il y a aussi d’autres sonorités, des soupirs, des sons apparemment secondaires mais qui, dans ce film, sont primordiaux. L’espace cinématographique du film est créé par le son et par le silence. J’ai laissé la place au silence pour chaque prisonnier, on ne voit pas son visage actuel mais on écoute le son du corps, on a une appréhension plus sensorielle du corps. On sent vraiment une présence physique, puisque c’est aussi un film sur le corps.
Qu’est ce que ce film peut nous dire sur la société portugaise contemporaine ?
Le film nous parle de l’existence ou non de traces, d’archives, sur les photos des prisonniers africains par exemple. Où sont-elles aujourd’hui? Quel est notre rapport avec le passé ? Il y a eu une révolution mais certaines choses ont continué. Les agents de la police politique ont été réintégrés dans la société. Aujourd’hui on a encore des traces de la mentalité de la dictature. Il n’y a pas eu de vraie rupture. Aujourd’hui, le siège de la police politique est devenu un immeuble de luxe. Ce n’est pas un lieu de mémoire, un musée. Je pense que c’est vraiment symbolique de notre rapport à la mémoire de cette dictature. C’est donc cela l’autre démarche du film, opérer le croisement entre le passé et le présent. Ainsi se pose la question de la mémoire : elle est le passé mais elle s’inscrit dans notre présent.
Propos recueillis par Laetitia Antonietti pour le blog.cinemadureel.org
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"De 1961 à 1975, le Portugal colonial de l’Estado Novo mena une guerre sanglante en Guinée Bissau, en Angola et au Mozambique, pays cherchant alors à accéder à leur indépendance. Refusant d’aller faire la guerre, 100 000 insoumis, réfractaires au service militaire et déserteurs fuirent le Portugal et les différents théâtres d’opération. C’est une des plus grandes vagues connues de désertion.
Si beaucoup d’entre eux se sont retrouvés en France, alimentant le besoin en main d’oeuvre des « trentes glorieuses », d’autres se sont installés au Luxembourg, en Suède, aux Pays-Bas, au Danemark, au Royaume-Uni… Si la plupart ont été appuyés par des réseaux familiaux ou amicaux, des organisations – formelles ou informelles – et des « comités de soutien aux déserteurs » tentaient de leur venir en aide, voire d’exhorter à la désertion.
Après le coup d’état du 25 avril 1974, qui mit fin à la dictature de l’Estado Novo, un grand nombre de déserteurs, politiquement très actifs, sont rentrés au Portugal. Ils ont été des acteurs importants du bouillonement révolutionnaire du PREC.
Rien ou peu a été écrit sur les déserteurs des guerres coloniales portugaises. Il est temps de leur rendre hommage et d’écrire leur(s) histoire(s)."
L’Association d’exilés politiques portugais soit AEP 61-74, réunit un ensemble de déserteurs, de réfractaires et d’exilés politiques portugais en Europe et qui se sont retrouvés pour témoigner sous la forme d’un livre. Elle a pour objectif recueillir et divulguer les mémoires de l’exil des années 60/70 mais aussi de créer, produire, et appuyer la communication multimédia sur cette période et généralement soutenir et développer des initiatives pour la paix, pour les droits de l’Homme et contre la guerre. C’est une organisation à but non-lucratif et ouverte à des initiatives en lien avec son objectif.
L’association Mémoire Vive/Memória Viva salue la création de cette association et soutient son activité. Elle participera au lancement du livre des exils (« livro dos exílios »), une collection de témoignages autour de la désertion dont vous pourrez lire l’introduction ici.
Un Livre, des témoignages d'hommes et de femmes qui ont pris la route de l’exile...
Présentation à Paris le 21 Mai au Lusofolies à 16h30. avec la participation de certains auteurs.
[...Foram anos difíceis, os do exílio. As histórias que se seguem, dão conta disso. Sem alardes heróicos, sem falsas modéstias. Histórias nuas e cruas de uma geração...]
Contre l'oubli...
Rédigé à 19:16 dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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Em 1974 Celeste Caeiro tinha 40 anos e vivia num quarto que alugara no Chiado, com a mãe e com a filha. Trabalhava na rua Braancamp, na limpeza do restaurante Franjinhas, que abrira um ano antes. O dia de inauguração fora precisamente o 25 de Abril de 1973. O gerente queria comemorar o primeiro aniversário do restaurante oferecendo cravos à clientela. Tinha comprado cravos vermelhos e tinha-os no restaurante, quando soube pela rádio que estava na rua uma revolução. Mandou embora toda a gente e acrescentou: "Levem as flores para casa, é escusado ficarem aqui a murchar".Celeste foi então de Metro até ao Rossio e aí recorda ter visto os "chaimites" e ter perguntado a um soldado o que era aquilo. O soldado, que já lá estava desde muito cedo, pediu-lhe um cigarro e Celeste, que não fumava, só pôde oferecer-lhe um cravo. O soldado logo colocou o cravo no cano da espingarda. O gesto foi visto e imitado. No caminho, a pé, para o Largo do Carmo, Celeste foi oferecendo cravos e os soldados foram colocando esses cravos em mais canos de mais espingardas.
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D. Pedro IV ficou na memória dos portuenses como símbolo de liberdade, patriotismo e força de vontade que, desde sempre, moveu a Cidade e os seus habitantes. A participação e o grande envolvimento da Invicta nas lutas liberais (1832-1833), sensibilizou particularmente o monarca.
Entre o Verão de 1832 -1833, a cidade sofreu enormes privações. Um ano de destruição física e moral que terá sido reconhecido, pelo Rei Soldado.
A grande empatia e gratidão que sentia pelo Porto, leva-o, logo após a vitória liberal, a honrar a cidade com a sua visita. O período de permanência na urbe (26 de Julho a 6 de Agosto) foi preenchido por diversas cerimónias civis, religiosas e militares. Destaca-se a entrega das chaves da Cidade, pelo presidente da Câmara, à Rainha. A cerimónia terminava com uma oração de graças e um "Te Deum", na Igreja da Lapa.
É também nesta Igreja que, em 1835, por vontade testamental, o seu coração foi depositado.
Em 14 de Janeiro de 1837, um decreto redigido por Almeida Garrett e assinado pela rainha D. Maria II, adicionava novos elementos às Armas do Porto.
Rédigé à 14:44 dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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O Pátio do Carrasco - mais do a que a simples morada de Luís Alves «o Negro», guarda nas pedras a memória da antiga fidalguia de Lisboa.
«O Pátio do Carrasco situa-se no Largo do Limoeiro, junto da Rua do Limoeiro, na antiga freguesia de Santiago, actual freguesia de Santa Maria Maior.
Consta que este pátio pertencia às cavalariças do antigo Palácio do Conde de Andeiro.
Diz-nos Norberto Araújo nas suas Peregrinações em Lisboa que; "é uma das curiosidades cenográficas do sítio, e vem de longa data. Na fachada do pátio, que olha para a rua, notam-se três janelas do século XVI, de vêrga direita canelada, e distinguem-se nas ombreiras vestígios do mainel que as bipartia ao alto". São estes os mais antigos elementos do pitoresco recinto muito pequeno chamado de Largo do Limoeiro, um pouco degradado.
Conta-nos ainda o mestre Luís Pastor de Macedo que em 1686 o Pátio se chamava de: "Pátio de Fronte do Limoeiro", em 1682 o "Pátio do Terreiro do Limoeiro", e em 1630 o "Pátio do Limoeiro" que supomos ser, como os anteriormente citados, o mesmo "Pátio do Carrasco". E acrescenta: "o nome do pátio indica-nos que seria ali a morada dos carrascos em casa paga pelo rei, ou revela somente a estada temporária de qualquer daqueles executores da justiça".
Sabe-se que neste pátio provavelmente residiu o último Carrasco português. De nome completo Luís António Alves dos Santos (1806-1873), era também conhecido por "Luiz Negro", por usar no exercício da sua profissão o seu "Gabão" preto (GABÃO - s.m., do Persa "Kába", manto, capote com capuz, mangas e cabeção).
Possivelmente o último carrasco português nasceu na freguesia de Capeludos concelho de Vila Pouca de Aguiar, e distrito de Vila Real.
Luíz Negro levou uma vida atribulada, cheia de equívocos e ódios que a própria história tarda em explicar.
Nascido numa terra onde nunca se conhecera um delinquente, o jovem Luís não viria a imaginar um destino tão amargo para a sua alma. Paradoxalmente, foi bem cedo que entrou por caminhos tortuosos, feitos de armadilhas e falácias, que o conduziram inevitavelmente à negritude.
Existia já aos dez anos de idade um rol de peripécias numa fuga para Lisboa. Vende laranjas para sobreviver, mas ao fim de alguns meses volta à sua terra com saudades dos seus parentes. Nesta curto espaço os pais vão da consternação à alegria do regresso do filho pródigo.
No anos de 1822 com 16 anos alistou-se no Regimento de Cavalaria 6. No final da recruta viu-se envolvido na revolução iniciada pelo general Manuel da Silveira dentro de uma conjuntura política marcada pelas guerras liberais.
Com efeito, o jovem soldado Luís Alves, "sem saber porquê encontra-se a servir um exército de realistas" (defensores da Monarquia Absolutista e das pretensões de D. Miguel). Combateu no Campo Grande e na Asseiceira, foi ferido na Batalha de Sta.Maria de Almoster, terminando os serviços militares na capitulação da Golegã.
Finalizada a guerra, volta para a sua terra natal, no entanto um grupo de soldados do Regimento 9 avançou para o capturar. Andou fugido pelos montes, os ódios de quem lutara contra os absolutistas consubstanciavam-se em ciladas, prisões e tentativas de homicídio. A resposta surgia com fugas.
Uma tentativa de embarque para o Brasil levou-o para a cadeia de Chaves.
Depois de intensos interrogatórios acabou por denunciar aquele que o ajudara na última figa. Isto "valeu-lhe" 3 anos de cadeia.
Conduzido a Vila Pouca de Aguiar, instauraram-lhe dezoito processos; "eram inumeráveis os crimes que se lhe imputavam". Confessava duas mortes cometidas em legítima defesa, e não negava os ferimentos feitos nos soldados que o perseguiam das duas fugas da cadeia.
Todavia a infinidade de mentiras e as ameaças das testemunhas de acusação levaram Luís Alves a perder o sangue-frio. Perante o magistrado, atira-lhe à cara o banco em que estava sentado... momentos depois era Condenado à Morte. Devia morrer na forca. Com a sentença confirmada por instâncias superiores e altos funcionários judiciais, restou-lhe a comutação dessa pena prestando-se a exercer o cargo de executor da Alta Justiça Criminal, ou seja o cargo de "Carrasco".
Não aceitou de bom grado, foi necessário o pranto da sua mulher que definitivamente convenceu este "Ex-Dragão de Chaves" (A célebre Companha do Regimento nº 6 caracterizada pela bravura e tenacidade, adoptou como insígnia esse animal mitológico).
Dizia ele amargurado: "Em má hora cedi. Deixei-me convencer, dobrei, aceitei a humilhação, o ferrete e a vergonha. Oxalá não o tivesse feito!". A sociedade necessitava de ter, talvez, mais um "Carrasco"! E quem fala assim... é o último de Portugal.
Para a fama de Luís Alves, "o Negro", sinistro funcionário do Ministério Público, muito terá contribuído o facto do Visconde de Ouguela (Carlos Raminho Coutinho) o ter entrevistado na prisão do Limoeiro e Leite Bastos ter escrito um romance histórico e biográfico sobre tal personagem com o título "O Último Carrasco" e ainda ser referenciado por Camilo Castelo Branco em "Noites de Insónias".
Numa quarta feira do dia 20 de Agosto de 1873 o "Diário de Notícias" anunciava na sua primeira página a morte de Luís Alves. Tinha 67 anos e faleceu na Cadeia do Limoeiro - "era entre nós o último representante d'esses desgraçados, cuja perversidade e destino fatídico, a sociedade aproveita como instrumento da sua fria e calculada vindicta" e remata o artigo do jornal. "Luíz Negro" era o nome, "terrivelmente adjectivado, do último Carrasco legal", que marca os derradeiros suspiros da pena de morte em Portugal.»
(Agostinho Paiva Sobreira - Ruas de Lisboa com Alguma História)
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En 1905 Adriano Telles ouvre les portes de ce café "A Brasileira" afin d'y vendre du vrai café du Brésil (il y commercialisait à l'époque d'autres produits tels que l'huile d'olive). C'est l'un des plus anciens cafés de la capitale . Considéré comme le berceau du modernisme , il est situé dans le Chiado et est régulièrement envahie par les touristes depuis que trône sur sa terrasse la célèbre statue de Fernando Pessoa (statue crée par Lagoa Henriques). Lorsque le café a ouvert ses portes on pouvait y prendre gratuitement "uma bica" (café serré) si le client y achetait des grains de café ... en fait , il est dit que "a bica" est né à cet endroit .
imagem de marca em 1905
Fachada inicial em 1905
Fachada transformada em 1025
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Conservateur et révolutionnaire, audacieux et traditionaliste, mais surtout l'un des architectes portugais les plus brillants du XXe siècle, Raul Lino (1879-1974), personnage unique dans le panorama architectural national, il produit une œuvre vaste et éclectique et était l'auteur de l'image de la « Casa Portuguesa » constituant ainsi sa principale préoccupation dans la création d'une architecture intégrée dans le paysage.
Raul Lino reçu une éducation bipartie entre l'Allemagne et l'Angleterre, où il obtiendrait sa formation philosophique et historique. À vingt ans, Raul Lino rentre au Portugal et peut alors matérialiser les théories acquises dans les écoles qu'il a fréquentées, offrant une synthèse unique dans l'architecture nationale.
Ainsi, le travail de Raul Lino se base sur un archétype culturaliste, dans lequel prédomine l'idée que seule la connaissance du terrain / paysage valorisent les concepts et les valeurs traditionnelles de l'architecture portugaise pur. L'architecte ne se contente pas de créer que des maisons, il créera également et donnera son nom à des panneaux et azulejos, des porcelaines, dessinera des meubles, tout en théorisant leurs conceptions, en écrivant des articles, des livres et essais sur l'architecture.
Le vaste travail de Raul Lino peut être vu et admiré dans tout le pays.
Raul Lino (1879-1974), Projecto de Casa para uma Cidade da Beira Baixa, hors-texte do livro A Nossa Casa (c. 1918; 3.ª edição, c. 1923).
Raul Lino (1879-1974), Projecto de Casa Suburbana no Minho, hors-textedo livro A Nossa Casa (c. 1918; 3.ª edição, c. 1923).
Raul Lino (1879-1974), ilustração do livro A Nossa Casa (c. 1918; 3.ª edição, c. 1923).
Raul Lino (1879-1974), Projecto de Casa para os Arredores de Lisboa,hors-texte do livro A Nossa Casa (c. 1918; 3.ª edição, c. 1923).
aul Lino (1879-1974), Projecto de Casa para os Arredores de Lisboa,hors-texte do livro A Nossa Casa (c. 1918; 3.ª edição, c. 1923).
Raul Lino (1879-1974), ilustrações do livro A Nossa Casa (c. 1918; 3.ª edição, c. 1923).
Photos extraites du site http://blogdaruanove.blogs.sapo.pt/
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Old Portuguese Stuff a été créé en 2010 par Alexandre Gamelas & Catarina Santos. Ils vivent et travaillent à New York en tant que concepteurs architecturaux. Ce blog compile une sélection de belles choses culturellement riche et anciennes du Portugal, des éléments qui les inspire tous les jours dans leur propre pratique architectural.
Old Portuguese Stuff est une bibliothèque de photos en format blog qui montre de vieux bâtiments portugais, des intérieurs et des détails, et même de la nourriture et des livres. Il est entièrement consultable et organisée par éléments architecturaux, par lieux et types de bâtiments.
En partageant librement ces photos ils espèrent qu’elles deviendront un excellent outil pour les architectes, designers, décorateurs et artisans, ainsi qu'une source d'inspiration pour tous les amateurs Portugal et les visiteurs.
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Fondée en 1918, l'histoire de Ach Brito remonte à 1887, quand a été fondée à Porto la première usine de savon nationale, alors Claus & Schweder.
Claus & Schweder, fondée par deux allemands basés au Portugal, a fini par fermer en 1914. Quatre ans plus tard, en 1918, l'ex- comptable de la société, le Portugais Achilles de Brito, avec son frère Affonso, décident de créer une nouvelle société dans la même branche d’activité, Ach Brito. En 1925, Ach Brito acquiert aux enchères tous les actifs et patrimoine de Claus & Schweder et ainsi débute la marque Claus Porto qui, avec de nouvelles marques (Lavanda, Patti, Musgo Real...), créent le riche et authentique portefeuille de cette entreprise unique.
Fière de ses origines, Ach Brito se distingue par la tradition, par l’expérience, la qualité et la vision romantique qui font la renommée de ses produits extraordinaires, uniques dans le monde et déjà considérés comme d'authentiques œuvres d’art et de design.
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Rédigé à 19:16 dans Histoire, Traditions, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé à 17:44 dans Histoire, illustrations | Lien permanent | Commentaires (1)
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"Aqui te afirmamos dente por dente assim
Que um dia rirá melhor quem rirá por fim
Na curva da estrada há covas feitas no chão
E em todas florirão rosas duma nação"
Zeca Afonso
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"Ces bouleversantes photos ont été prises en 1983 par Fréderic Brenner qui avec Yosef Hayim Yerushalmi ont rédigé ce livre sur les "Marranes".
Ce livre relate en photos et prières l'histoire de cette communauté miraculeusement restée juive malgré l'Inquisition et les menaces terribles qui pesaient sur elle.
Belmonte, province de Beira, à quelques kilomètres de la frontière espagnole. Deux mille cinq cents habitants, cent vingt marranes, derniers témoins de ce défi.
On est marrane pour soi, au sein de la famille. Le concept même de communauté est étranger à la réalité marrane. Le cloisonnement est la règle de survie primordiale chez les clandestins. Officiellement, on est chrétien : baptisé, marié devant le cure, recevant les derniers sacrements de l'église. En secret, dans l'intimité de la cellule familiale, on est Juif. On célèbre le sabbat, Kippour, le Jeune d'Esther, Pessah. Concrètement, dans le quotidien, on ne peut déceler aucun signe apparent de judaïsme :
- Pas de circoncision ;
- pas de livre, pas de trace écrite, mais une tradition orale transmise aux générations ;
- pas de langue non plus. Toutes les prières sont en portugais, à l'exception du Nom de Dieu, prononcé en hébreu - Adonaï
- pas de synagogue, mais des greniers, parfois des caves, des vergers et des champs à l'abri des regards ;
- pas d'institution, pas de rabbins. Ce sont les femmes qui transmettent la tradition de génération en génération, ce sont les femmes qui réunissent pour prier. C'est la grand-mère qui marie sa petite-fille."
Extrait du site http://www.darnna.com/
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Rédigé à 09:12 dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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A l'aube du 25 au 26 Novembre 1967 toute la région de Lisbonne, y compris les municipalités voisines sur les deux rives du Tage, ont été le théâtre de fortes pluies qui ont provoqué des inondations résultant dans plus de 300 morts, des milliers de sans-abri, et de nombreuses maisons détruites .
Memorias das Cheias de 1967 from Câmara Municipal de Lisboa on Vimeo.
Rédigé à 16:54 dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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