"Au Portugal, les traditions ont la peau dure. Celle-là remonte au Moyen-âge.
La tuna, orchestre universitaire réservé aux hommes pendant des siècles, a trouvé son pendant féminin, la tunidia. Tour de piste au cœur d'un ordre dont le charme n'a d'égale que la rigidité.
Qu'on se le tienne pour dit, entrer dans la tuna n'est pas toujours une partie de plaisir. Et pourtant elles sont nombreuses, en Espagne, au Portugal et aujourd'hui à travers le monde, à vouloir participer à cette tradition quasi millénaire. Dans les campus, on les reconnaît à leur costume austère, un héritage de leurs confrères masculins: jupe droite et courte, chemisier boutonné jusqu'au cou, veste cintrée et petits souliers au talon discret. Le tout aux couleurs de la confrérie: noir, noir et noir, à l'exception du chemisier, dont la blancheur ne supporte aucun laisser-aller. Mais c'est à leur longue cape noire que les tunantes se démarquent, souvenir d'un temps ou l'étudiant troubadour devait se cacher pour éviter les patrouilles de la police académique.
Car la tuna ne date pas d'hier. Du 13e siècle, en plein cœur de l'Espagne catholique, elle naît du ventre d'étudiants pauvres parcourant les villes en échangeant leurs sérénades contre un bol de soupe. On les appelle les «sopistas», ils chantent par necessité mais aussi pour le plaisir des belles. La majorité des traditions entourant leur vie au sein de la confrérie s'inspire de l'existence d'un Musulman bohème et courtisan qui menait une vie de troubadour. Un Calife dont les journées étaient consacrées à la chanson et aux amis, les nuits réservées à l'art de la séduction auprès des dames. L'heureux homme habitait la ville de Tunis... C'est à lui que l'on devrait le nom de tuna pour qualifier ces orchestres aux mœurs étranges qui perdurent de génération en génération dans la presque totalité des grandes universités espagnoles, portugaises... et jusqu'aux Pays-Bas.
Composée exclusivement d'hommes durant des siècles, la tuna possède aujourd'hui ses orchestres féminins. Les tuna féminines, ou tuninias, se démarquent par le contenu de leur répertoire, moins axé sur le jeu de séduction et l'humour, pour se concentrer sur les chants populaires (fado). L'instrumentation se veut traditionnelle: guitare, mandoline, percussions, flute, violon et violoncelle. Pas question de mêler les deux sexes, question de hauteur de voix, et aussi d'état d'esprit. À peine si l'on se rencontre à l'occasion de joutes musicales. Même les festivals consacrés aux tunas sont unisexes. Mais qu'on ne s'y trompe pas, dans un cas comme dans l'autre la frivolité reste confinée aux paroles des chansons. Dans la tradition la plus pure des confréries, la Tuna est régie par des règles strictes qu'il convient de respecter à la lettre pour mériter son entrée dans le saint des saints." http://itineraire-d-une-reveuse.overblog.com/
Qu'on se le tienne pour dit, entrer dans la tuna n'est pas toujours une partie de plaisir. Et pourtant elles sont nombreuses, en Espagne, au Portugal et aujourd'hui à travers le monde, à vouloir participer à cette tradition quasi millénaire. Dans les campus, on les reconnaît à leur costume austère, un héritage de leurs confrères masculins: jupe droite et courte, chemisier boutonné jusqu'au cou, veste cintrée et petits souliers au talon discret. Le tout aux couleurs de la confrérie: noir, noir et noir, à l'exception du chemisier, dont la blancheur ne supporte aucun laisser-aller. Mais c'est à leur longue cape noire que les tunantes se démarquent, souvenir d'un temps ou l'étudiant troubadour devait se cacher pour éviter les patrouilles de la police académique.
Car la tuna ne date pas d'hier. Du 13e siècle, en plein cœur de l'Espagne catholique, elle naît du ventre d'étudiants pauvres parcourant les villes en échangeant leurs sérénades contre un bol de soupe. On les appelle les «sopistas», ils chantent par necessité mais aussi pour le plaisir des belles. La majorité des traditions entourant leur vie au sein de la confrérie s'inspire de l'existence d'un Musulman bohème et courtisan qui menait une vie de troubadour. Un Calife dont les journées étaient consacrées à la chanson et aux amis, les nuits réservées à l'art de la séduction auprès des dames. L'heureux homme habitait la ville de Tunis... C'est à lui que l'on devrait le nom de tuna pour qualifier ces orchestres aux mœurs étranges qui perdurent de génération en génération dans la presque totalité des grandes universités espagnoles, portugaises... et jusqu'aux Pays-Bas.
Composée exclusivement d'hommes durant des siècles, la tuna possède aujourd'hui ses orchestres féminins. Les tuna féminines, ou tuninias, se démarquent par le contenu de leur répertoire, moins axé sur le jeu de séduction et l'humour, pour se concentrer sur les chants populaires (fado). L'instrumentation se veut traditionnelle: guitare, mandoline, percussions, flute, violon et violoncelle. Pas question de mêler les deux sexes, question de hauteur de voix, et aussi d'état d'esprit. À peine si l'on se rencontre à l'occasion de joutes musicales. Même les festivals consacrés aux tunas sont unisexes. Mais qu'on ne s'y trompe pas, dans un cas comme dans l'autre la frivolité reste confinée aux paroles des chansons. Dans la tradition la plus pure des confréries, la Tuna est régie par des règles strictes qu'il convient de respecter à la lettre pour mériter son entrée dans le saint des saints." http://itineraire-d-une-reveuse.overblog.com/
A Tuna Feminina de Medicina do Porto nasceu oficialmente no dia 24 de Abril de 1996 quando um grupo de amigas da Faculdade levou finalmente avante o seu sonho de ver a presença de vozes femininas nos serões da faculdade. Claro que todo o processo de criação deste grupo começou muito antes e exigiu muita persistência, trabalho e criatividade por parte das fundadoras.
A apresentação e primeira atuação da Tuna foi bem no seio da sua casa, no salão de alunos da Faculdade de Medicina da Universidade do Porto. Passo a passo, seguiram-se mais ensaios e mais pessoas e a Tuna foi conquistando o seu lugar na faculdade, até que surgiram os primeiros convites para atuações em festivais, encontros de Tunas, casamentos, ações de beneficência e congressos.
A Tuna cresceu musicalmente, criando os seus próprios originais, adaptando cada vez mais músicas, introduzindo novos instrumentos e aprimorando as suas vozes. Actualmente o nosso repertório conta já com mais de 35 músicas.
A apresentação e primeira atuação da Tuna foi bem no seio da sua casa, no salão de alunos da Faculdade de Medicina da Universidade do Porto. Passo a passo, seguiram-se mais ensaios e mais pessoas e a Tuna foi conquistando o seu lugar na faculdade, até que surgiram os primeiros convites para atuações em festivais, encontros de Tunas, casamentos, ações de beneficência e congressos.
A Tuna cresceu musicalmente, criando os seus próprios originais, adaptando cada vez mais músicas, introduzindo novos instrumentos e aprimorando as suas vozes. Actualmente o nosso repertório conta já com mais de 35 músicas.
A Tuna criou a sua própria identidade e quis fazer ouvir a sua voz além-fronteiras. Assim começaram as digressões, em 1998, com uma viagem de 12 dias por Espanha, França, Suíça e Áustria. Manteve-se a vontade de dar a conhecer ao mundo a musica e a cultura de Portugal e a tradição académica portuense, bem como visitar as comunidades portuguesas. Por isso no ano seguinte atravessou-se o atlântico para os Estados Unidos da América. O Brasil, os Açores, a Madeira, Hong Kong, Andorra, Luxemburgo e os Países Baixos também já conheceram esta Tuna! Em 2012, o avião voou para o Canadá e os Estados Unidos da América e em 2013 percorreu-se a Espanha, França, Suíça e Andorra.
Commentaires