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07/01/2008

Commentaires

Maud

C'est formidable tout ce que ça rappelle au premier regard: des trucs qu'on avait oubliés: Le kiki, le cube, l'écran où on dessinait. on avait plein d'affection pour tout cela: oh lal a, fallait pas y toucher à mon Kiki! Et puis on se rend compte qu'on avait tous les mêmes et qu'on était prisonniers d'un systéme de consommation d'objets malgrè nous, que bcp se faisaient du beurre sur le dos de notre enfance avec une super stratégie commerciale: comment manipuler l'affect des enfants et leur enlever peutêtre la liberté de créer leurs jeux, plus simples, meilleurs pour l'imagination. moi, ça me terrorise d'avoir eu les mêmes jouets que tous: on se dit: ça va être comme ça toute la vie, on va avoir les mêmes photos, les mêmes rêves, les mêmes désirs préfabriqués, non merci...ça fait réfléchir en tous cas
m

Maria Yvonne

Chère Maud,
Merci pour cette analyse très intéressante…

Quel dommage que tu ne comprennes pas le portugais car je parle des "jeux populaires" (voir catégorie « jogos populares »)
Et je peux te dire que ceux là ne nécessitaient ni piles, ni pub !
On jouait avec des bouts de rien, de la ficelle, des cailloux, des boutons, et puis ….des enfants qui couraient et qui riaient, à l'air libre, inventant des histoires de rois et des reines, improvisant des châteaux dans une vieille étable, les premiers baisers volés …. Et voilà les jeux de mon enfance au Portugal.
Ces jeux populaires ont traversé les années, se sont transmis de génération en génération.

Mais, j’ai aussi eu Kiki, un écran magique, fais des scoubidous etc … et je trouve toutefois que ces jeux là laissaient place à une certaine créativité.

Miguel

Une petite nuance à l'analyse de Maud : le fait d'avoir un kiki, des jeux électroniques, des garages et des petites voitures, et de subir de plein fouet les campagnes publicitaires (dès novembre puis... dès octobre, et avec le temps, dès... septembre !), tout cela n'a pas réussi finalement à m'empêcher de devenir un dangereux activiste de gauche qui jette sa télé et lit le Monde Diplomatique.
Une petite nuance à mes nuances : certes, on est pas beaucoup à avoir échappé à ça. Et aujourd'hui, quand j'achète des cadeaux à mes neveux, dans l'envie de leur faire plaisir, j'oublie qu'ils vont recevoir encore d'autres cadeaux, et qu'ils vont peu à peu s'imprégner de cette "notion" de possession, de matérialité plastique. Gageons que, plus tard, ils seront de dangereux activistes de gauche et qu'ils jetteront leur télé. :)
ps : "activiste". Le mot est exagéré.
Abraço

Maria Yvonne

Bem vindo Miguel, continua passando por ca...
abraço

joão

super ces petits jouets, c'est ce qu'on avait à noël ... cela fait si longtemps ...
Excelente analyse Maud, domage la politisation de Miguel mais ... commentaires intéressants que donnent vie au sujet,
Salut Yvone, bises et bravo pour tes sujets - extra

Miguel

Pquoi, "dommage la politisation de Miguel" ? Je répondais à une réflexion déjà largement politisée de Maud, puisqu'évoquant un système de consommation déjà prégnant à l'enfance... Pas compris... M'enfin...

joão

Bonjour Miguel,
Ne fait pas attention à mes mots. J'ai juste réagi au "un dangereux activiste de gauche", mais sans plus.
J'ai trouvé que toi aussi, tu avais fait un excellent commentaire ... avec tes mots, certes, mais intéressant.
C'est ce que je trouve d'intéressant dans ce blog, on retourne en arrière (on se rappelle que du bon) et chacun se retrouve ...
Mes amitiés Miguel,

Salut Yvone

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