Le Festival PORTO VIA PARIS approche (24-25 juin) La cour de l'Albatros se prend pour une place de Porto lors des fêtes de la "São Jão" Le 4 JUIN Workshop #1 Rejoignez-nous à partir de 15h avec votre pic-nic, votre bonne humeur, pour participer à un projet festif, populaire qui nous renvoie aux traditions d'antan. JIMA créateur d'Origami rigolos, amoureux de Porto, nous transmettra sa passion. Paul & Dafné, un duo de musiciens Montreuillois, accompagnerons vos gestes de création au rythme de leurs chants poétiques et Jazzy
Mon père Artur MADEIRA CARNEIRO jeune marié à Olimpia MARTINS SEQUEIRA, laisse au Portugal sa famille, constituée alors de mon frère Manuel Domingos et Antonio Delfim. Se lançant dans une longue marche qui durera un mois. Il arriva en 1964, dans le nord de Paris, plus exactement dans la région de la Picardie. Après deux années passées loin de sa famille, en janvier 66, il fit venir son épouse et mon frère plus âgé par le train, trajet qui durait deux longues journées.
Antonio resta avec ma grand-mère paternelle, alors trop petit pour faire le trajet, c’est ainsi que je vis le jour en septembre 66.
Elle apprit quelque temps plus tard que mon benjamin était décédé d’une pneumonie.
Après les funérailles, ils décidèrent de descendre sur Paris car nous vivions dans une caravane et le travail était plus abondant.
Nous Arrivâmes au 109 rue Lamarck 75018 Paris, étant fils d'immigrés Portugais, il était difficile, quasiment impossible de se faire une place parmi la communauté Française. Deux sus croient quand vous êtes gardiens d'immeuble. Je me souviens que ma mère faisait les escaliers jusqu'au 6éme étage, le samedi. Dépoussiérage, ballais, brosse métallique et pour finir elle passait la cire. Cela prenait la matinée pour tout faire, et comme j'étais un gentil garçon, je l'aidais pour le nettoyage.
Durant la semaine, nous nous levions vers 6h00 du matin, ma mère nous faisait vite fait le petit déjeuner avant d’aller sortir les poubelles et nettoyer l’entrée de l’immeuble, mon frère avait la charge de m’emmener à l’école pour l’ouverture des classe à 8h20, pendant que ma maman s’activait a distribué le courrier. Mon père quant à lui était peintre en bâtiments, il ne pouvait aider son épouse car il commençait vers 8h30 et il n’avait pas de voiture à l’époque. Une fois le marathon de ma créatrice fini vers 9h30, elle commençait ses heures de ménages chez des particuliers.
Comme toutes les autres bonnes épouses Latines, je pense. Mon frère et moi allions à l'école, moi à la maternelle rue Lamarck à côté du métro Lamarck Caulaincourt et lui à la primaire Damrémont. Quelques années après, je me suis retrouvé à l'école primaire Joseph De Maistre et lui dans une école spécialisée à son handicap. En sortant de l'école, nous aidions nos parents comme nous le pouvions malgré nos jeunes âges. Vers 20h30, mes parents devaient faire le ménage dans un bureau, rue Duhesme, j'y allais volontiers vider les corbeilles et nettoyer les cendriers, car c’était un bureau publicitaire et il y avait pleins de jouets. Quelques-uns venaient dans mes poches en guise de récompense (mais ça, c’est une autre histoire) !! J
Ma maman faisait aussi de la couture, ourlets, reprises etc…
C’est ainsi qu’elle m’a appris à coudre à la machine. Du haut de mes 8 ans, je m’activais sur cette fameuse machine mécanique de marque Singer (Sans faire de publicité). Parfois, quand elle n’avait pas le temps de faire ses retouches, c’était moi qui les faisais, je jubilais de voir les gens ébaillis quand ils savaient que c’était moi qui l’avais fait et me donnais une petite pièce.
Les journées et les années passant, nous nous sommes retrouvés gardiens d’immeuble au 23 rue Ganneron 75018 à Paris. Toujours avec le même train-train quotidien, mais cette fois-ci la bonne odeur du bois ciré et la convivialité des locataires avait laissé la place au marbre et à des bureaux.
Dans le va et viens des gens du tertiaire qui ne faisait que rentrer et sortir sous la pluie, salissant ainsi le hall d’entrée, les serpillères et le savon liquide avait remplacé le ballait et la bonne cire d’abeille, laissant ainsi un gout amère et sans odeur.
Luisa Azevedo est une artiste de 18 ans de Lisbonne qui réalise de magnifiques images surréalistes. Cette jeune femme est une véritable experte de Photoshop. Elle réalise ses compositions uniquement à partir de photos réelles, mélangeant savamment animaux, paysages et architectures. lautrequotidien.fr
A banda baseia o seu repertório em clássicos do fado de outrora, tocados com outros ritmos e sonoridades que nos chegam das várias músicas do mundo.
Jazz Gipsy, Swing, Calipso, Afro, Folk e até Rock`n`Roll, mais do que ingredientes e condimentos, são as ecléticas raízes deste grupo.
Quanto às canções, essas são na sua maioria bem lusitanas. "Fui Dar de Beber à Dor", "Ai Mouraria", "Tendinha", "Casa Portuguesa", "Fadinho da Ti Maria Benta", são alguns dos exemplos.
Há todo um espírito de festa, que apela ao canto popular e à participação do público nos concertos de Fado Lelé. É vivamente recomendado para todos os eventos onde haja o bom gosto, a vontade de mostrar um lado extrovertido, cativante, muito inspirado da Música Portuguesa e de como esta "viaja de ukulele" por esse mundo fora.
J’avais entendu parler de Suzette Fernandes depuis quelques années et de son engagement au sein de l’association E3M qui se bat pour le retrait des adjuvants aluminiques utilisés dans les vaccins et dont la toxicité est avérée. Mais c’est il y a peu que j’ai eu le plaisir de la rencontrer, et ce n’est pas l’association qui m’a mené à elle, mais ce sont ses doudous qu’elle confectionne avec tendresse.
Nous nous sommes retrouvés elle et moi, un matin,attablées autour d’un café tartines, et avons fait connaissance. Nous avons parlé ne tout, de nous, des doudous et de l’association bien sûr.
Ce petit bout de femme à la fois forte et sensible vous touche indéniablement par sa sincérité et son humanité.
Bonjour Suzette, depuis quand milites tu au sein de l’association E3M ?
Depuis sa création en Mai 2001
Pourquoi avoir choisi ce combat ?
Choisi ? C’est plutôt lui qui m’a choisi, je suis tombée malade en HIVER1995/1996, et après avoir subi une biopsie j’ai été diagnostiquée MMF (Myofasciite à Macrophages, maladie rare), après avoir lu un article dans la presse sur des malades qui allaient créer une association je les ai contacté et hop création d’une association. Ensuite création d’une maison des associations à l’hôpital Henri Mondor de Créteil. Mon engagement s’est confirmé en constatant les problèmes rencontrés par les usagers. Et depuis quelques années je suis RU (représentante d’usagers du système de santé).
Parles-nous de cette association …c’est une association qui réunit des malades, tous touchés par la même pathologie. Nous luttons en faveur d’un retour des vaccins sans aluminium. Nous avons, probablement, je dis probablement car la recherche est bloquée en ce moment par manque de moyens financiers.
Quels sont les avancés dans ce domaine ? Les avancées sont importantes si l’on mesure que notre association n’a que 16 ans et nous avons permis avec nos petits moyens déjà beaucoup de recherche scientifique. Je tiens à nommer des entités qui nous aident avec régularité comme Fidelidade qui est notre principal support pour notre colloque scientifique annuel du mois de mars. L’Académia do Bacalhau nous a soutenu également. La base de données de malades au niveau national est entièrement financée par des particuliers de la communauté portugaise
Tu es également la reine de la pelote de laine et aiguille à tricoter… après les bonnets, les petits cœurs, comment est née l’idée des doudous ? Cette idée est née avec la naissance de mes petits cœurs que sont mes petits enfants. L’aîné a eu un petit nounours au crochet et l’année dernière à la naissance des 2 autres je me suis dit que je pouvais améliorer le choix, alors maos à obra
D’où te vient ton inspiration ? De mes envies tout simplement, un exemple : ma petite fille adore mettre toutes les étiquettes dans la bouche alors une petite poupée avec un nœud autour du cou (cousu bien ferme) qu’elle pourra mâchouiller tout à son aise. Je fais des cœurs pour l’asso, à chaque vente (5euros) 3 sont reversés à mon asso, et encore plein de petites choses…
Quel sentiment te procure le tricot ? Sentiments au pluriel s’il te plait, bonheur de faire plaisir, relaxation car après une journée où tout ne se passe pas comme on le voudrait c’est un vrai sentiment de vide que l’on ressent avec des aiguilles dans les mains, et la satisfaction du travail accompli…
Où pouvons-nous trouver et acquérir tes travaux ? Directement en me contactant. Je réalise des travaux sur commande essentiellement mais j’ai un petit stock de cœurs (lol)
L’inaction n’étant pas ton cheval de bataille, tu es une femme en mouvement, quels sont projets à venir ? Beaucoup de projets bien sur mais je vais te parler du plus ancien : je le nomme mercerie solidaire. Trouver un local qui réunirait plusieurs activités manuelles comme tricot, couture, crochet et autres. Avec un droit d’entrée les utilisateurs pourraient se servir de machines à coudre pour réaliser eux-mêmes leurs ourlets, leurs rideaux etc, des ateliers seraient organisés tous les jours pour les citoyens désireux d’y participer avec des thèmes différents. Des détails sont encore à définir mais si quelqu’un à une idée pour cette organisation ou un local à mettre à disposition ou veut tout simplement à l’aventure qu’il n’hésite pas à me contacter. Mais l’association reste ma priorité, nous venons d’être nommés au conseil d’administration de l’UNASS (union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé), mon président comme titulaire et moi comme sa suppléante. Seulement 4 associations y ont été admises et cela nous conforte dans notre combat.
Comment pouvons-nous soutenir E3M ? En versant des dons et donnant de votre temps, si vous avez des compétences particulières comme l’informatique, le droit, le système de santé etc vous y êtes les bienvenus.
Je te laisse le dernier mot … si j’ai le droit à un dernier mot ce sera un merci à tous ceux qui sont engagés humainement dans la lutte quotidienne des injustices. Soyons là les uns pour les autres
Mes premiers souvenirs sont tous liés à cette loge de concierge du 15ème arrondissement. J’avais près de 20 ans quand nous sommes partis, et je n’ai que des bons souvenirs de cette période. La taille ou le confort du logement, je n’y pensais pas vraiment. On était heureux. Ma mère avait quitté son emploi pour devenir concierge, et ainsi passer plus de temps avec moi. Ce qui lui plaisait c’était le contact avec les gens de l’immeuble. Même en dehors de ses heures de services, sa porte était toujours ouverte, et elle ne disait jamais non quand il s’agissait de rendre service. Ils lui faisaient confiance. Nous faisions toujours notre arbre de Noel dans le hall d’entrée de l’immeuble. Plus tard, après notre départ, quand elle croisera les locataires ou les propriétaires ils lui disaient toujours « comme on vous regrette… ». Et elle aussi ça lui manquait.
De mon côté j’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables, qui ont partagé beaucoup de choses avec moi. Je me souviens de l’hôtesse de l’air du 5ème étage qui s’était occupé de moi quand ma mère a accouché, qui m’a emmené en vacances dans sa maison de campagne et me faisait partager sa passion pour les voyages et surtout le Japon. Mais il y a surtout eu Jeanne. Jeanne était ma 3ème grand-mère, elle n’avait pas d’enfants ou de petits-enfants, et elle aimait raconter, partager ses passions, transmettre. Elle m’emmenait au musée, voir des expositions, au cinéma, au salon de thé… me parlait énormément de tout ce qu’elle avait vécu pendant la guerre, la libération, ses souvenirs avec ses parents. Elle faisait partie de la famille, je me souviens de sa présence à mes anniversaires, ses encouragements, sa bienveillance. Mes grands-parents vivaient au Portugal, je les voyais peu, mais j’ai eu la chance d’avoir cette relation privilégiée avec Jeanne. Plus tard, j’ai étudié l’histoire de l’art et travaillé dans le tourisme, sans me rendre compte sur le moment de la marque que ces 2 femmes ont laissé en moi.
Ce sont des années heureuses, insouciantes… Je jouais dans la rue avec les autres enfants du quartier. Tout le monde se connaissait, discutait… partageait ses bonheurs et ses tracas. Finalement, je suis un peu comme ma mère… je suis nostalgique de ce temps-là.
Dans les années 70 des milliers de migrants Capverdiens et Guinéens sont venus s’installer au Portugal pour y travailler.
La plupart de ces personnes ont commencé à construire leur maison dans les banlieues de Lisbonne. Le gouvernement n’a jamais prêté une grande attention aux banlieues.
Désormais le gouvernement veut en finir avec les bidonvilles et quiconque arrivera dans ses banlieues après 1993 n’aura pas le droit de s'y implanter, laissant ainsi des milliers de personnes dans la rue. Les gens sont expulsés sans préavis et tous leurs biens sont détruits avec la maison
O projecto “A avó veio trabalhar”, da designer Susana António e do psicólogo Ângelo Campota, pega nos lavores tradicionais e coloca-os em boas mãos
Sábado, 21 de Março. São três da tarde e no rés-do-chão da Rua do Poço dos Negros borda-se com linhas de amor a sabedoria dos avós e dos lavores tradicionais. Com sorrisos que me encheram o peito, sou recebida pelas meninas. Na entrada da sala, pode ler-se: “Ainda só tem 50? Que pena, volte daqui a uns anos!”
Chama-se “A avó veio trabalhar” e nasceu de um sonho partilhado pela designer Susana António e pelo psicólogo Ângelo Campota. “Gosto mesmo muito, muito de velhinhos”, oiço a Susana dizer, enquanto o meu olhar se perde por entre a felicidade que espelham os olhos da artesã Filomena, o carinho que transborda dos bordados da Maria das Dores e as divertidas provocações das chefes de sala, Elisa e Celeste.
O design enquanto ferramenta de transformação e capacitação é aquilo em que sempre acreditou a dupla autora da ideia, cujo encontro aconteceu no âmbito do projecto Remix, do qual o Ângelo é coordenador. “Somos um bocadinho almas-gémeas”, confessam com um brilho nos olhos — e talvez tenha sido por este brilho tão peculiar que o design social arregaçou as mangas e nasceu a Fermenta, uma associação que usa o design como ferramenta de inovação social, sempre na óptica de capacitação de grupos e comunidades.
“A avó veio trabalhar” é o projecto que costura o poder transformador do design nos tecidos da comunidade sénior e estimula o envelhecimento activo, ao colocar estes avós a produzir verdadeiras colecções de moda através de actividades que recuperam artes e ofícios dos quais eles são os melhores guardiões.
Pontualmente, temos a sorte de ser colocada à nossa disposição uma raríssima colecção de linhas de lavores de amor, através da qual os tutores (com um mínimo de 60 anos de experiência) nos convidam a aprender a costurar em diferentes idades. Basta que peguemos nas agulhas e nos façamos acompanhar de mãos vazias para que possamos receber todo o carinho e dedicação com que nos serão passados conhecimentos que vão desde o bordado tradicional ao tricot, passando pelo tear, serigrafia, esmirna e até crochet.
Destas técnicas nasceram já as colecções de luvas e almofadas, estando a colecção de tapetes a ser confeccionada neste momento por um grupo que conta actualmente com cerca de 40 idosos, mas que inicialmente teve de desbravar caminho por entre os mecanismos de defesa enraizados no seio desta comunidade. “Eu não sei fazer nada”, “eu não tenho interesse” são alguns deles, agora desactivados, apenas e só, graças ao esforço e dedicação desta dupla que, ao recuperar lavores domésticos, os relembrou da riqueza da sua experiência acumulada, quebrou estigmas e os trouxe de volta à vida activa.
As diferenças maiores sentem-se nos pequenos detalhes do dia-a-dia. Contam-nos os autores que na semana passada a Filomena trouxe uma amiga e, poucos dias depois, a amiga já estava a telefonar a uma vizinha: “Estás em casa, sempre aborrecida, tens de vir para aqui – sinto-me tão melhor!”. Agora a Fernanda já sabe que serve para alguma coisa e até vai buscar o batom vermelho para a fotografia. A Maria das Dores colocou a sua melhor blusa de cetim para nos receber e a Elisa já ousa bordar a relva com tons vermelhos, porque aprendeu a ver o mundo com outras cores.
“Em última análise, o que nos define é o nosso trabalho, portanto um idoso quando se reforma deixa de ter uma identidade para passar a fazer parte do grupo dos ‘velhinhos’.” Ainda bem que a Susana e o Ângelo nunca acreditaram nisto. Agora é a nossa vez.
Transurbana" é uma exposição integrada na retrospectiva “LUÍS CAMPOS>Obras 1982-2008 - Fotografia & Vídeo”. Sobre ela, João Fernandes escreveu: «Transurbana é um projecto fotográfico de Luís Campos realizado em 1994, constituído por diversos trípticos de fotografias montadas sobre alumínio, nos quais encontramos retratos de pessoas anónimas enquadradas em não menos anónimos contextos suburbanos da região de Lisboa. A tradição formal e religiosa do tríptico encontra-se subvertida por uma relação de identidade e de indiferenciação. Esta relação exemplifica a rotina da integração dos habitantes de uma cidade nos espaços aparentemente neutros que esta lhes apresenta como territórios impessoais. O processo fotográfico permite a revelação de pessoas e paisagens que os ritmos contemporâneos vulgarizam e invisibilizam. São pessoas retratadas numa situação fugaz que lhes interrompe o quotidiano mas não lhes desmente o quotidiano. Gente “de todos os dias”, mas não gente banal. Só é banal quem se deixa canibalizar pela banalidade que lhe impõem, como todos sabemos no nosso íntimo.»
Luis Campos Nasceu em Lisboa, Portugal, em 1955, onde vive e trabalha. Licenciou-se em Medicina em 1978. Realizou a primeira exposição individual em 1981, em Lagos, a convite do pintor Joaquim Bravo. Membro do grupo “Ether” em 1982, onde fez um ciclo de Estudos sobre História da Fotografia com António Sena. Recebeu em 2002 a Medalha do Conseil Général des Hauts-de-Seine no Salon d`Art Contemporain de Montrouge.
Vídeo criado para o Centro Interpretativo de Numão - Foz Coa, Portugal. Explora algumas das memórias, lendas e usos do Castelo pela população de Numão. Enquanto objecto interpretativo, o seu sentido apenas ganha plena forma quando visualizado no contexto da narrativa expositiva.
«O Castelo de Numão localiza-se na vila de mesmo nome, freguesia e concelho de Vila Nova de Foz Côa, distrito da Guarda, em Portugal. Na vertente este da serra da Lapa, inscrito atualmente no Parque Arqueológico do Vale do Côa, de seus muros avistam-se os castelos de Ansiães, Castelo Melhor, Castelo Rodrigo, Ranhados e Penedono.»
Apresentação
O castelo de Numão, supõe-se, ser de origem muçulmana, todavia esta região foi habitada por povos que remontam à época dos lusitanos e posteriormente romanizada. A reconquista pelas forças cristãs deverá ter ocorrido por volta de 1055, passando a integrar o território português com a independência, declarada em 1139, por D. Afonso Henriques, que mandou reedificar o castelo, cujas obras se prolongam pelo reinado de D. Sancho I. Durante o século XVI, a povoação deslocou-se das imediações do castelo ficando este ao abandono, degradação que chegou até ao século XX, com torreões em muito mau estado e no interior um amontoados de pedras. Classificado como Monumento Nacional, a Direção Geral de Edifícios e Monumentos Nacionais, procedeu a trabalhos de consolidação e reconstrução de muralhas, foi desentulhada a cisterna e recuperada a Torre de Menagem.
A atividade concertística de Joana Gama (Braga, 1983) desdobra-se em recitais a solo, colaborações com diferentes agrupamentos portugueses e concertos com orquestra. Em 2010, na classe de António Rosado, concluiu o Mestrado em Interpretação na Universidade de Évora, onde prossegue estudos de Doutoramento sobre Música Contemporânea Portuguesa para Piano como bolseira da FCT. Desde a sua participação nos concertos Peças Frescas, no Teatro São Luiz, tem tocado música portuguesa com muita regularidade, não só na estreia de obras como na persistência em tocar obras já estreadas. Colaborou com compositores como Luís Tinoco, António Pinho Vargas, Eurico Carrapatoso, Carlos Marecos, João Godinho, Amílcar Vasques-Dias, Pedro Carneiro, Diogo Alvim, Fernando Lobo, Ana Seara, Tiago Cutileiro. Presença regular nas principais salas portuguesas, em 2008 foi vencedora, na categoria de piano, do Prémio Jovens Músicos na sequência do qual foi solista com a Orquestra Gulbenkian e a Orquestra do Algarve. Tem igualmente colaborado com a Orquestra Metropolitana, Sond’Ar-te Electric Ensemble, Orchestrutopica, Orquestra de Câmara de Cascais e Oeiras e Orquestra Sinfónica Juvenil. Como pianista e performer, nos últimos anos Joana tem estado envolvida em projetos que associam a música às áreas da dança – “Danza Ricercata” e “27 Ossos” de Tânia Carvalho; “Trovoada” de Luís Guerra, “Pele” da companhia Útero -, do teatro – “Benny Hall” de Esticalimógama -, da fotografia e do vídeo – “Antropia”, “Linha” e “terras interiores” de Eduardo Brito -, e do cinema – “La Valse” de João Botelho, ”Incêndio” de Miguel Seabra Lopes e Karen Akerman e “A Glória de fazer Cinema em Portugal” de Manuel Mozos. QUEST, duo de piano e electrónica partilhado com Luís Fernandes, estreado no Theatro Circo, em Braga, passou por festivais como Novas Frequências (Rio de Janeiro) e MADEIRADIG. Editado pela Shhpuma, foi considerado um dos melhores álbuns de 2014 por diversos críticos portugueses. Em 2016, com o apoio da Antena 2, Joana Gama dedicará boa parte do seu tempo a SATIE.150, uma serie de concertos e eventos espalhados por Portugal que assinalam os 150 anos do nascimento do excêntrico compositor francês Erik Satie. Talvez por se ter iniciado na música e no ballet em simultâneo, Joana Gama convoca para o acto de tocar piano uma particular expressividade, como se a postura e os graciosos movimentos que aprendeu na dança lhe tivessem ficado marcados no corpo.
"Chamo-me Giulia Cavallo, sou natural de Itália, mas vivo em Lisboa desde 2007." Assim se apresentou ao P3 Giulia, artista que tem Lisboa na ponta da língua — e na ponta do lápis. Depois de uma passagem por Moçambique, onde viveu e trabalhou durante dois anos em duas ONG, apaixonou-se pela capital portuguesa. "Em 2013 doutorei-me em Antropologia pelo Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa com uma tese sobre práticas terapêuticas de uma igreja local em Moçambique. Desde então continuei a concorrer a bolsas de investigação e de pós doutoramento, mas sem sucesso. Os cortes à investigação começaram a atingir-me pessoalmente", conta Giulia, que então desenvolveu uma prioridade: "Ficar em Lisboa". "A cidade tornou-se casa e uma referência emocional enorme para mim". Decidiu reinventar-se e deixar espaço a "algo que tinha ficado sempre de lado: a pintura e a ilustração". E com a musa Lisboa ali ao lado. "Eu moro em ti - Homenagem a Lisboa", a sua versão da cidade (em guache, tinta-da-china e lápis)...
Édifié au 16e siècle, le Monastère dos Jerónimos, Patrimoine de l’Humanité, est un exemple impressionnant de style manuélin.
Un modeste ermitage – Santa Maria de Belém – que l’Infant Henri, le Navigateur avait fait construire, se tenait autrefois à l’emplacement du Monastère dos Jerónimos. Le roi Dom Manuel Ier décida d’y bâtir le monastère et d’en faire don à l’ordre des Moines Hyéronymites (Jerónimos, en portugais). La magnificence de l’édifice reflète la vision universaliste de son fondateur et témoigne des moyens financiers colossaux dont disposait la Couronne portugaise.
La conception de l’ouvrage, due initialement à l’architecte Boytac, démarra en 1502 et fut poursuivie par d’autres maîtres architectes, en particulier João de Castilho, puis, au milieu du siècle, Diogo de Torralva. Le monastère, classé au Patrimoine mondial de l’Humanité en 1983, se distingue par ses façades, son église et ses cloîtres.
La façade Sud s’ouvre par un portail sculpté de João de Castilho. Dans la disposition centrale des personnages, on reconnaît en bas, l’Infant Henri, le Navigateur, gardant l’entrée, au milieu, la Vierge de Bethléem (Belém) bénissant le monument et, au-dessus du portail, l’archange Gabriel, saint-patron du Portugal. Le portail Ouest, par lequel on pénètre dans l’église, a été conçu par Nicolas Chanterenne. À gauche, la statue du roi Dom Manuel, qui serait un portrait fidèle du monarque, est protégée par Saint Jérôme (Jerónimo) et à droite, celle de la reine Dona Maria, son épouse, est sous la protection de Saint-Jean Baptiste.
L’intérieur, qui est l’œuvre de João de Castilho, forme une église-halle et constitue un véritable chef-d’œuvre de l’art manuélin. L’élégante voûte du transept, qui n’est soutenue par aucune colonne, est un audacieux travail de l’architecture portugaise. À l’entrée, après le chœur inférieur, on trouve les tombeaux du poète Luís de Camões, auteur du poème épique « Les Lusiades », et de Vasco de Gama, commandant de la flotte qui en 1497 traça la route maritime des Indes pour la première fois dans l’histoire. Les chapelles rayonnantes latérales renferment des tombeaux de rois, de princes et d’infants descendants de Dom Manuel Ier. Dans le chœur, remanié ultérieurement par Jérôme de Rouen, on peut voir les tombeaux de Dom Manuel Ier, Dom João III et de leurs épouses, de même qu’un tabernacle en argent massif, ouvrage d’orfèvres portugais de la première moitié du 17e siècle.
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