« En 1992, Zézé Gamboa subit un choc. Les yeux rivés sur la photo d’un vétéran de la guerre de son pays, dormant dans la rue comme un misérable, il décide de prendre cette histoire à bras-le-corps et d’en faire un film. Avec Carla Batista, journaliste et scénariste, il écrit les premières versions du scénario. Mais il faut attendre encore dix ans et la fin de la guerre pour pouvoir tourner Un héros en Angola. Avant même l’indépendance du pays, en 1975, deux partis révolutionnaires concurrents ont commencé à s’affronter dans les années soixante : le MPLA (Mouvement Populaire pour
Plus de deux décennies d’atrocités, de jeunes gens enrôlés de force, de terres ravagées par les mines antipersonnelles. C’est précisément en sautant sur une mine que Vitorio, le héros du film, perd une jambe à la guerre et est démobilisé. Revenu à Luanda, l’homme se retrouve sans rien. Sans toit, sans travail, sans famille, sans distinction de la société (à part une médaille de guerre qu’il porte fièrement au revers de son uniforme), sans passé. Déroulant le fil de l’histoire d’un héros déchu, Zézé Gamboa met en scène Vitorio à l’hôpital, insistant des journées entières pour obtenir une prothèse, cherchant du travail sur les chantiers, rencontrant des filles dans un bar, dormant dans la rue. Une nuit, Vitorio se fait voler sa prothèse. C’est à partir de cet épisode qu’il va se retrouver en lien avec les autres personnages du film. »
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Projection le 28 avril à 15h00
Département des Etudes Portugaises et Brésiliennes
Faculté de Lettres
3e étage
29, av. Robert Schuman
13621 Aix-en-Provence cedex
Tél. : 04 42 95 35 08
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