« Ouvert depuis six mois, l’écomusée du Barroso (Ecomuseu do Barroso) a déjà enregistré 20 mille visiteurs. À Montalegre, flottent dans l’air des secrets et croyances. On fait un clin d’œil au surréel. Ce qui, en fin de compte, dans ce coin, est naturel.
« Ici, la consigne, c’est qu’il faut toucher à tout ! ». On se trouve à l’Ecomusée du Barroso. L’accent chantant des paroles de Sofia Dias est l’entrée dans un monde décrit par des sons, odeurs et images. À l’intérieur, entre les murs du musée, on entrevoit la réalité qui se vit sur la plaine de Barroso.
« Notre musée ne s’intègre pas dans un concept traditionnel. À partir du moment ù les visiteurs pénètrent Barroso, ils pénètrent aussi le musée. Les roches, les gens, les oiseaux, les ponts, les arbres… tout fait partie de l’ensemble ! ». C’est avec passion que Sofia fait la visite guidée, transmettant à ses visiteurs l’envie de vouloir faire partie des habitudes et coutumes de la région. "C’est le but. Ça, c’est juste un apéritif. Car les visiteurs vont vraiment connaitre le musée qu’à la sortie, lorsqu’une fois dehors et en parlant avec les gens, lorsqu’ils verront le paysage, lorsqu’ils toucheront les arbres. »
À l’intérieur, où on se trouve, les villages de Montalegre sont présentés sur des placards informatifs et informatisés. Juste à l’entrée, un énorme et moderne placard rotatif nous conduit aux quatre coins du musée. Il suffit de toucher l’écran et suivre son envie. Se trouve à la disposition des visiteurs des images des villages de Pitões das Junias, Paredes do Rio, Tourém e Salto. Il est possible d’entrer dans les anciennes maisons de Pierre, regarder ce qui se cache dans les coffres, suivre des pistes, presque glisser sur les pierres. « L’objectif de ce musée a toujours été de joindre le plus traditionnel, le plus conventionnel aux nouvelles Technologies”, a dit David Teixeira, directeur de l’écomusée. L’idée porte ses fruits. Six mois après son ouverture, le musée a déjà reçu plus de 15 mille visiteurs. “La majorité de nos visiteurs sont de
Eduarda Freitas et Mariana Pinto - EXPRESSO
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