Géniale le docu !
Disjoncté et authentique à la fois, il transcrit bien la joie de vivre qui anime ces gens comme leur douleur.
Une vie dure, il fallait travailler dur pour vivre. Ils en parlent toujours. Et les yeux de cette femme en train de chanter mais regardant, à travers le souvenir, l'infini de la mer... qui emporte tout.
Emouvant, cette femme qui regrette de ne pas être née plus tard pour se soulager des cruches qu'elle a dû porter de la fontaine à chez elle. Quelle torture... On imagine même pas. Ces gens, ces femmes parlent avec leurs mots presque pudiques pour ne pas effrayer, nous en aurions d'autres si nous devions qualifier ce qu'ils ont vécu.
Et encore, cette femme qui en parlant, cite soudain un vers ou deux d'une chanson et se met à la chanter comme envahie par le galop du souvenir, la chanson affleure puis elle jaillie comme une source, intarissable. Leur mémoire est fabuleuse, je les admire pour ce qu'ils chantent encore et résonne du lointain d'un siècle passé.
Géniale le docu !
Disjoncté et authentique à la fois, il transcrit bien la joie de vivre qui anime ces gens comme leur douleur.
Une vie dure, il fallait travailler dur pour vivre. Ils en parlent toujours. Et les yeux de cette femme en train de chanter mais regardant, à travers le souvenir, l'infini de la mer... qui emporte tout.
Emouvant, cette femme qui regrette de ne pas être née plus tard pour se soulager des cruches qu'elle a dû porter de la fontaine à chez elle. Quelle torture... On imagine même pas. Ces gens, ces femmes parlent avec leurs mots presque pudiques pour ne pas effrayer, nous en aurions d'autres si nous devions qualifier ce qu'ils ont vécu.
Et encore, cette femme qui en parlant, cite soudain un vers ou deux d'une chanson et se met à la chanter comme envahie par le galop du souvenir, la chanson affleure puis elle jaillie comme une source, intarissable. Leur mémoire est fabuleuse, je les admire pour ce qu'ils chantent encore et résonne du lointain d'un siècle passé.
Rédigé par : Paola | 11/05/2009 à 17:48