Suite à la publication du 7ème épisode de "Portugal, um retrato social" Paola nous donne son sentiment et point de vu, que je trouve pertinent et souhaite vous faire partager.
Photo de Bruno Abreu
« Une vidéo intéressante où l'on comprend une fois de plus ce paradoxe portugais, la dureté de la vie d'il n'y a pas si longtemps, un souvenir indélébile, une marque pugnace qui gronde encore au fond de la mémoire, la blessure d'une souffrance, pauvreté et soumission, et l'orgueil de la croissance des 20 dernières années, la fierté de s'en être sorti... Mais le Portugal doit-il s'enorgueillir de ne plus être incompétent ? D'apporter au citoyen le minimum basic (éducation, protection sociale, alimentation, insertion) ? A fleur de peau... Certains entendront peut-être avec ce document que le Portugal est entré dans le 21éme siècle, dans l'Europe et est comparable aux pays incarnant la démocratie, la richesse, la justice, qu'il faut continuer la course... Pourtant, je crois qu’on n’aborde pas les questions de fond et l'on traite les problèmes comme un médecin traite un symptôme sans s'intéresser à la cause, à l'histoire.
Le reportage se termine sur les mots d'un chirurgien qui vente les mérites du service (ouvert jusqu'à 16h... bon y'a des urgences opératoires qu'il évoque sans s'attarder... ne parlons par de l'efficacité, non surtout pas !) mais il va surtout vite parler du mérite au service, arguant qu'il n'y a pas de salaire égal à travail égal (on voit son positionnement), et prônant la méritocratie !
Hé bah on est pas sorti de l'auberge au Portugal !
Ce pays qui m'est si doux contraste tant avec ces relents d'autoritarisme, il y a comme un arrière goût qui m'indispose.
Ce galop en avant se fait dans un esprit hyper consumériste et super matérialiste, pour beaucoup de Portugais.
Quelle dommage de n'avoir pas su s'éduquer à la liberté..."
Le portugal un pays europeens ou on depense komme des americains avec des salaires africains loll
MALUKO
Rédigé par : MALUKO | 03/04/2009 à 21:36
avoir de l'orgueuil de s'en être sorti, oui il faut que le peuple portugais soit fier de s'en etre sorti car ils se sont battu contre la dictature zalazarienne, même si aujourd'hui encore, il sont dernier de la classe, au niveau europeen , il faut laisser le temps au temps, ils ont tout de même plus de liberté , concernant les services hospitaliers .... la méritocratie ! existe aussi dans tous les autres pays europeen , notament en france ,tout le monde sait bien que la plupart des medecin travaillent surtout pour l'argent, il n y a rien de nouveau dans tout cela, avec l'entré du portugal dans l europe il y a les qualités de l europe qui rentre et aussi tout les defauts ex: la course au fric , les bandits de plus en plus nombreux ( ce qui n'existait pas au portugal du temp de salazare puisqu'il surveillait tout le monde )les petits commerces et entreprises qui sont obliger de fermer pas aux normes euro ...enfin j'en passe et des meilleur. le portugal devient un pays qui se calque sur ces voisins , il perd donc un peu de son identité chaque jours ....
Rédigé par : marioval | 04/04/2009 à 16:14
eu tenho pena que a mentalidade dos portugueses não esteja evoluida para tudo .para certas coisas a evolução foi rapida mas para outras ainda a muito caminho para andar.eu estou de acordo com os comentarios que foram feitos antes de mim bom fim de semana angelina
Rédigé par : angelina | 04/04/2009 à 18:17
Pour réagir au deuxième commentaire :
Le peuple portugais ne s'est pas battu contre la dictature, c'est méconnaître l'histoire que d'affirmer cela. Il y a, je crois de mémoire, une vidéo sur ce blog qui parle de la révolution des oeillets et qui montre bien que ce mouvement a été décidé, enclenché par les militaires, la population, le jour J s'est ralliée à la cause, a envahi les rues de Lisbonne pour montrer leur adhésion sans borne à cette rupture politique.
Le peuple portugais est un peuple qui a fui pendant longtemps, ou qui, majoritairement, a plié l'échine.
Faut-il en être fier ?
Quand je parle de méritocratie, c'est pour dénoncer les abus d'une mentalité qui ne prend en compte que la valeur du plus fort, une société impartiale qui veut avancer trop vite sans considérer les fractures sociales engendrées par cette course éperdue, assoiffée, vers la modernité.
Nous ne vivons pas dans un monde pire qu'avant, nous vivons dans un monde différent. Avant, il n'y avait pas moins de violence, elle était différente, mais elle était bien réelle !
Le Portugal change, évolue, se bouleverse, mais il a son identité bien à lui. L'identité n'est pas une donnée figée, elle a une histoire, une mémoire qui façonne la réalité actuelle avec ses dimensions nouvelles, venues de l'extérieur.
Rédigé par : Paola | 04/04/2009 à 21:27
J'ai regardé le reste des documentaires, qui malheureusement me coupent la chique car j'aimerais savoir comment ils bouclent les sujets ouverts au départ...
Comment faire pour se les procurer en entier ?
Les documentaires montrent la réalité portugaise actuelle, ils font un état des lieux comme pour réconcilier le Portugal avec son passé dictatorial, mais surtout misérable. La dictature, c'était avant tout la misère, n'avoir RIEN, manquer de tout, de toute nourriture, et la nourriture spirituelle en pâture, c'était la religion catholique dans sa splendeur ! Toutes les horreurs du catholicisme, comme des fléaux, se sont abattues sur la géographie sentimentale lusitane... La bêtise est devenue la chose la plus "naturelle" du monde : la souffrance (morale & physique), la culpabilité, la honte du corps, la soumission.... Que de vertus cultivées, fomentées !
Dans mon village, je ne suis intéressée aux petites légendes qui se racontent sur les sources (aux vertus magiques.... ou vertueuses), vous ne savez pas comme c'est instructif ! Tout un ordre symbolique passe de génération en génération, explicitement mais aussi implicitement. Se transmettent ainsi nos histoires (ces légendes témoignent d'événements concrets) et une lecture singulière, un décryptage qui fait que perdurent un ordre, des valeurs. Les femmes sont souvent des victimes injustes, incarnant la souffrance, et c'est limite si on ne la trouve pas esthétique, sublime et "sublimante" !
Je pense au témoignage de cette femme ds un des épisodes qui disait ne dormir que 3 ou 4 heures par nuit, dévouée à ses enfants, son travail, son mari (elle en parle à peine), elle a comme une fierté à dire "regardez comme je suis une martyre, ahrrr, je souffre, ai.... je me sacrifie du matin au soir, j'ai banni le plaisir de ma vie...."
Elle se prend presque pour une élève parfaite, on pourrait lui décerner une médaille, quelle pauvre fille !
Trêve de plaisanterie...
Mais je crois qu'en réalité, les gens se la racontent, ils racontent qu'ils ont mal pour qu'on s'intéresse à eux, qu'on les aide en ayant pitié.
Les Portugais traumatisés par une dictature si longue, empoisonnés par déjà quelques siècles d'obscurantisme catholique, ça donne quoi aujourd'hui ?
Vous ne sentez pas parfois encore la dictature dans la manière de vivre leur vie ?
Moi je la vois poindre... encore... Le monstre est là mais encore faut-il savoir ce qui est monstrueux.
Moi je trouve monstrueuse cette hypocrisie, et puis on finit par avoir la même vie que tout le monde, la même maison ikea.
Je trouve monstrueux de ne plus rien inventer, de prendre ce qu'il y a à prendre sans jamais rien avoir à offrir, ou sans savoir ce que l'on a à offrir.
ou la la !
Je m'arrête là, ce sujet me tient à coeur et j'ai beaucoup à en dire...
Rédigé par : Paola | 04/04/2009 à 21:28
Bien qu'il c'est battu le peuple portugais, le problème est qu'a chaque fois les opposants au régime de salazar étaient juger et emprisonner, une des figure la plus emblématique est Mario SOARES, il est arrêté plusieurs fois à cause de ses activités d'opposants au régime dictatorial de Salazar. Il a ainsi participé au Mouvement pour l'unité nationale contre le fascisme et le Mouvement pour l'unité démocratique.
En 1968, il est arrêté par la police secrète du régime (PIDE) et un tribunal militaire le condamne à être banni dans la colonie portugaise de São Tomé dans le Golfe de Guinée. Puis, il est exilé en 1970 et s'installe en France, où il enseigne dans les universités de Vincennes (Paris 8), La Sorbonne et Rennes. Il y rejoint un mouvement portugais en exil, l'Action socialiste portugaise, qui devient le Parti socialiste le 19 avril 1973.
puis le coup d'état se prépare a partir de février 1974 par l'armée bien sur puisque ce sont les seul qui ne sont pas en prison ou exiler, Caetano est obligé par la vieille garde de limoger le général António Spínola et ses soutiens alors qu'il tentait d'infléchir le cours de la politique coloniale portugaise, devenue trop coûteuse pour le pays. Les divisions de l'élite du pouvoir deviennent visibles et c'est le moment qu'un mystérieux Mouvement des forces armées (MFA), mené par Otelo Saraiva de Carvalho, choisit pour mener une révolution. Ce mouvement est né dans le secret en 1973 par la conspiration de quelques officiers de l'armée de tendance d'extrême gauche et radicalisés par l'échec de la guerre coloniale et les sacrifices humains.
Puis a partir du 29 avril 1974 les dirigeants des partis politiques en exil peuvent dès lors rentrer au Portugal : le socialiste Mário Soares le 29 avril et le communiste Alvaro Cunhal le 30
oui il peuvent en etre fier les portugais car cette lutte a été mener de l'extérieur du pays pour les civils, car au portugal il était emprisonner
Rédigé par : mario de sousa valente | 05/04/2009 à 13:30
C'est juste que la PIDE exerçait son contrôle sur toute la société portugaise, que nombre de Portugais ont immigré, depuis très longtemps (Brésil, Afrique, Canada, Vénézuela, Asie), mais on ne peut pas dire que comme les Espagnols au moment de la dictature, ils se soient organisés en exilés politiques (Toulouse pr les Espagnols qui ont organisé la résistance face au Franquisme). Il y a certes eu une guerre civile qui a été violente, traumatisante en Espagne, le franquisme est arrivé par la force. Sont restés en Espagne les vainqueurs, les vaincus (une part énorme de la population) sont partis (France, Mexique, Chili).
Salazar, lui n'a pas eu besoin de s'imposer par la force, il s'est même fait désirer ! L'attente messianique caractéristique portugaise qui aux origines était le sébastianisme!
Vendredi soir dans le cadre d'un festival d'attac "Soyons réalistes: osons l'Utopie" (jusqu'au 7 avril), j'ai vu deux documentaires sur la pédagogie Freynet et les lycées auto gérés, tout cela pour dire que Freynet a créé sa pédagogie après avoir vécu la 1ére guerre, il s'est demandé comment tant d'hommes sont allés se faire tuer pour la patrie, une boucherie indescriptible car tout le monde a été touché et très peu pour s'insurger, comment cela a-t-il été possible ? L'EDUCATION dit Freynet ! Il y avait un problème d'éducation. A mon sens le problème est/était le même au Portugal. A l'école de la dictature, il ne fait pas bon grandir, ça laisse des traces. Je pense aussi qu'avant même la dictature, une prédisposition pour ce genre de régime devait exister, le catholicisme a oeuvré en ce sens, le nationalisme aussi (pays formé très tôt par rapport aux autres nations occidentales et avec la menace permanente de l'engloutissement espagnol).
Cela fait bien longtemps que l'esprit d'aventure portugais est motivé par l'appât du gain (explorar = explorer&exploiter, une confusion qui fait sens).
Les Portugais n'ont pas mené la lutte politique, non, ici en France non, ce n'est pas vrai, les Portugais voulaient majoritairement travailler, avoir de l'argent et retourner au pays, ils ne pensaient pas à renverser la dictature, ils partaient pour revenir avec de l'argent.
Il n'est pas rare aujourd'hui encore d'entendre des imbéciles regretter le temps du salazarisme !
Soyons réalistes, il faut reconnaître que ce n'est pas l'esprit de rébellion qui caractérise cette nation !
Et les Portugais sont loin, très loin d'être tous travailleurs et courageux ! C'est un mythe ! Ceux qui sont partis avaient une force de volonté, oui. Mais beaucoup d'étroitesse d'esprit...
Il est temps d'arrêter de se vanter, je n'ai aucun orgueil à venir d'une nation qui a mis en place la traite des noirs. J'ai souvent croisé des Portugais racistes (vous n'avez pas entendu parler de tous ces Portugais inscrits au FN ?), homophobes et sexistes.... Enfin pas ouverts du tout !
Le vrai courage est là : ouvrir son coeur.
Rédigé par : Paola | 05/04/2009 à 17:15
Je répond au commentaire de paola:
alors voilà il y a plusieurs thèmes très intéressent dans votre commentaire :
le salazarisme qui existe toujours au Portugal tout comme le royalisme aussi, vous avez raison
l'obscurantisme mené et c'est très vrai par les catholiques a la solde de l'état portugais ou comment fermer les yeux de la population
et l'immigration
concernant le salazarisme qui est toujours et de plus en plus d'actualité au Portugal , cela viens je pense du fait que ce pays qui perd de plus en plus de main d'œuvre, fait venir de pays encore plus pauvre, une main d'œuvre qui travaille pour des salaires très très bas ,la population se retrouve maintenant confronter a une nouveauté, des étranger chez eux , avec a la clé divers problèmes , racisme incompréhension envers les immigrées surtout les capverdiens, les portugais vivent maintenant la même chose que la france , et les gens de souche se mettent a regretter salazar et même le royalisme, la mémoire est courte chez les humains,
concernant l'obscurantisme , c'est la meilleure façon pour un état de garder a sa botte le peuple , l'état portugais a bien fait les choses , il c'est très bien servi de l'église, et c'est elle qui va servir de voix afin que l'état conserve la servitude du peuple sans connaissances,
et enfin l'immigration, 2,5 million de portugais sont partit du Portugal a partir des années 50 , la majorité des gens qui sont partis immigrés, sont des gens issu pour la plupart du nord du Portugal, avec très peu de culture, certains sont analphabète , mais la majorité on fait l'école primaire , ils sont parti pour gagner de l'argent et rentrer ensuite au pays,
concernant la lutte pour faire tomber salazar , cela c'est fait en partit en secret , de divers pays ou des intellectuels portugais se sont exiler , le plus connus Mario SOARES , qui a beaucoup œuvrer dans ce sens a partir de la France, bien sur que les immigres ne ce sont pas intéresser a tout cela , car leur principal but était de gagner de l'argent a l'étranger, il n'ont pas eu droit a l'éducation et a la connaissance, pour justement rester servile envers l'état portugais
Rédigé par : mario de sousa valente | 05/04/2009 à 18:41
Oui la religion, la soumission, la peur, l’analphabétisme, tout cela va si bien ensemble… n’est-ce-pas ?
Certains pratiquent la religion par crainte de ce qui pourrait leur tomber dessus, plus par superstition que par une foi intérieure. On ne doit pas manger du poisson tels jours, car Dieu pourrait nous punir, ou ne dit pas de mal du Seigneur, car la foudre te tombera dessus… Et pourquoi ne pourrait-on pas être en colère en vers Dieu ? Pourquoi ?
Ne fais pas ci, ne fait pas ça. Surtout ne fait pas ci, sois discret, caches toi, que vont dire les gens ???
Ah le qu’en dira-t-on …
Rester propret, donner toujours l‘image d’un foyer « respectable » … et c’est quoi un foyer respectable ?
Ne pas hausser le ton, devant la hiérarchie, courber l’échine, accepter et ne rien dire, est-ce cela le courage ? Travailleurs dociles, est-ce cela dont- on doit être fiers ??
Et puis, ce manque d’ouverture vers les autres, le rejet de la différence quelle qu’elle soit.. Mais est-ce seulement l'apanage du peuple portugais ? je ne crois pas.
Oui j’exècre tout cela, mais paradoxalement je suis fière de mes origines, du parcours de mes parents, de ce qu’ils ont pu nous donner, de ce qu'ils sont, car ils n’avaient rien, rien que leurs espoirs, l’envie de s’en sortir. Vivre autrement.
Ils m’ont transmis des valeurs essentielles.
Mais, je me suis soustraite de l’engrenage, du silence et de la peur.
Rédigé par : Yvonne | 05/04/2009 à 19:18
Aux nouvelles générations de s'émanciper de ces carcans ..
Rédigé par : yvonne | 05/04/2009 à 20:52
OLA tout n est pas si simple mais tout est f de nuance DES milliers de deserteurs certains politises d autres ki preferer fuir pour gagner leur vie et tenaient a leur peau Des religieux ki parfois soutenaient le regime par peur du communisme d autre ki cacher des des fuyards DES revolutionnaires ki voyai ent dansle fado et le foot
es traditions redrogrades d autres ki adoraient Une solidarite entre portugais arrivee en france d autre ki en profiter pour se faire du fric passeur sous loueur de barak DES lettres idiots parfois ans leurs theories des analphebes avec une culture orale generale immense parfois MOI J CROIS KIL FO TOUJOURS NUANCER les periodes les rencontres les amours les haines font kun jour c noirs un aure blanc voir gris un autre jour pou la meme personne ainsi va l histoire et nous comment on aurait reagi
Rédigé par : MALUKO | 06/04/2009 à 00:26
OUI !
C'est à nous de nous émanciper et aussi de leur rendre hommage !
Comme j'aimerais pouvoir témoigner de leur courage, raconter leur histoire, leurs vies, savoir témoigner de cette expérience que nous avons aussi partager en partie, avec eux. Et l'héritage ? Notre part d'exil à nous...
Rédigé par : Paola | 06/04/2009 à 01:03
Note d’opportunité : Ce commentaire n’a point pour but de soustraire la légitimité des propos des uns et des autres. Pour beaucoup j’y souscrirais moi-même, ou peut-être pourrais-je en rajouter, en remettant certaines plaies à vif. Ce n’est pas le but.
"Quelle dommage de n'avoir pas su s'éduquer à la liberté..."
Mais plutôt de s'y bruler les ailes.
D'abord de 1974 jusqu'en 1986, en croquant la liberté à pleines dents, et par pleines bouchées, en faisant tout et même n'importe quoi... Avec l’impression que l’avenir était devant nous. Comme en France d'ailleurs, après Mai 1968... Comme du reste en Allemagne de l'Est après la chute du mur... A l’égard des libertés, le peuple portugais n'est pas en reste (...)
Encore à partir de 1986, en consommant la liberté et la facilité de consommation, avec l'avidité d'affamés. En apportant la caution au système capitaliste de surconsommation aveugle, par le biais du crédit facile et irresponsable. Comme en France d'ailleurs, pendant les "trente glorieuses'... comme du reste en Espagne depuis 25 Ans...
Puis, vers la fin des années 1998 – 1999 - 2000, en se donnant au jeu des marchés et de la spéculation, (Privatisation du domaine public et explosion de l'immobilier), malgré les trois sous en poche, quelques fois eux mêmes obtenus à crédit, comme en France, et comme d'ailleurs en Europe et même un peu partout de par le Monde.
Est-ce vraiment si différent au Portugal ?
Est-ce vraiment si inquiétant que ces 48 années-là, tellement évoquées et tellement ressenties, par beaucoup d'entre nous, (moi y compris), aient été une plaie ? L'Italie ne s'est-elle pas relevée, l'Espagne ne s'est-elle pas relevée ? Le Chili, l'Argentine... les Républiques de l'Est ne sont elles pas aujourd'hui à affronter l'avenir ?
N'y a-t-il pas en France aussi, des inégalités sociales, ainsi que des institutions d'aide aux plus démunis ?
Est-ce une spécificité Portugaise de voir 90% des richesses être entre les mains de 5% de la population ?
Pour ce qui concerne ces milliers de citoyens riches de cette dualité qu’est la notre, n'est-il pas de même en France ? Se limiter au constat, en justifiant tout par ces 48 années d’obscurantisme et de censure (…), est-ce vraiment ce qu’il convient pour avancer ? Est-il plus important de regarder notre passé et de nous en inquiéter ou devons nous, nous inquiéter d'avantage de ce que notre pays est une sorte laboratoire social pour les technologies de pointe, ainsi qu'une plateforme d'études de comportements de nos contemporains.
N’est-il pas plus pertinent de nous interroger quant au bien fondé nouveaux outils de contrôle des citoyens, sous prétexte de sécurité et de commodité. Les libertés que l'on nous offre si gratuitement aujourd’hui, ne sont-elles pas le « passeport » vers notre propre esclavage demain ?
"Quelle dommage de n'avoir pas su s'éduquer à la liberté..."
Eh oui, mais plutôt de s'y bruler les ailes, faute de regarder devant nous, en nous attachant à notre passé et de nous en rendre malheureux.
07/04/2009
Rédigé par : Horacio Ernesto André | 08/04/2009 à 01:41
Bonjour à tous,
Je suis tombé par hasard sur ce site et je ne peux m'empêcher de participer. Je suis le fruit de l'union de mon père Portugais et de ma mère Française ce qui m'a permis d'avoir deux vraies familles très implantées dans chaque pays (France et Portugal) et j'ai donc pu comparer les différents états d'esprits, les différences culturelles et j'en passe. J'ai également vécu le lendemain de la fin de la dictature puisque c'est à ce moment que mon père a pu rentrer au pays retrouver les siens et nous les présenter , j'avais une dizaine d'années.
J" y suis ensuite retourné très régulièrement jusqu"à ma majorité et même après ce qui m'a permis de suivre l'évolution du Portugal et des Portugais. Au risque de paraître nostalgique c'était mieux avant. Aujourd'hui je ne retrouve plus la joie de vivre qu'il y avait à l'époque mais surtout il y a cette perte de valeurs essentiels à un peuple pour bien vivre ensemble,j'ai cette même impression en France mais à plus petite échelle comme si le tempérament portugais accentuait ce ressenti .
Je ne sais pas si c'est l'entrée dans l'Europe ou la politique (financière) internationale qui détruit tout, l'histoire des 5% qui détiennent tout fait partie de cette politique.
Pour ce qui est de regarder derrière soit cela fait partie de la culture Portugaise c'est ce qu'on appelle la saudade il me semble, depuis quand l'histoire d'un pays empêcherait à ce pays de progresser, bien au contraire cela permet de ne pas répéter ces erreurs, d'en tirer un enseignement.
Au plaisir de vous lire
Rédigé par : Fabrice | 02/11/2013 à 18:38