Photo de PAT
"Le calvaire du XVle siècle, conservé au Musée d'Archéologie de la ville est associé à la curieuse légende du coq.
D'après cette légende, les habitants du bourg étaient alarmés par un crime qui avait été commis, et plus encore par le fait que l'on n'avait pas décourvert le criminel.
Un jour apparut dans la ville un homme de Galice, sur qui se portèrent immédiatement les soupçons. Les autorités décidèrent de l'arrêter, en dépit de ses protestations d'innocence. Personne ne voulait croire que cet homme se rendait à St. Jacques de Compostelle pour remplir un voeu; qu'il était un fervent dévot du saint que l'on vénérait à Compostelle, ainsi que de Saint Paul et de Notre-Dame. C'est pourquoi il fut condamné à être pendu!
Au moment où on le conduisait à la potence, il demanda à être mis en présence du juge qui l'avait condamné. L'autorisation lui fut concédée et on l'emmena à la résidence du magistrat, qui à ce moment même était en train de banqueter avec quelques amis. L'homme de Galice affirma de nouveau son innocence et, devant l'incrédulité des assistants, il montra un coq rôti qui était sur la table et s'exclama: «il est aussi sûr que je suis innocent qu'il est sûr que ce coq chantera au moment où on me pendra». Cette déclaration ne fit que provoquer les éclats de rire de toute l'assistance; mais (on ne sait jamais!) personne ne toucha au coq.
Et ce qui semblait impossible arriva! Au moment où le pèlerin allait être pendu, le coq rôti se dressa sur la table et chanta. Personne ne doutait plus de l'innocence du condammé. Le juge court à la potence et quelle n'est pas sa stupéfaction quand il voit le pauvre homme la corde au cou, mais le noeud refusant absolument de se serrer!
Immédiatement délivré, on te renvoya en paix. Quelques années plus tard il revint à Barcelos, où il fit ériger le monument en hommage à la Vierge et à Saint Jacques."
http://www.barcelos.net/
eu gostava de saber como pudia comprar un presepio a galegos eu estou em france obrigada
Rédigé par : fernandes | 23/12/2008 à 11:14