Spectacle d'après António Lobo Antunes, adapté et mis en scène par Maria de Medeiros. Avec Maria de Medeiros.
Porté par le talent de l'actrice portugaise - Maria de Medeiros -, le flux ininterrompu de ce texte sans paragraphe ni majuscules ni virgules (non encore traduit), restitue la splendeur et décadence d'une famille du Ribatejo dont la mère «va mourir à 18 heures».
Chacun de ses membres - joueur, rapace, drogué, homosexuel, bâtard, et jusqu'à la vieille servante, Mercília, sans compter les morts et ceux qui sont sur le point de mourir - livrent leur «voix» dans cette tragédie dont le rituel évoque tantôt l'opéra (où l'on meurt en chantant) et tantôt le déroulé d'une corrida (où l'on meurt sous les vivats).
Le titre, inspiré d'une vieille chanson de Noël et qu'on pourrait traduire par Quels sont ces chevaux dont on voit l'ombre en mer ? rappelle que, sur le domaine autrefois prospère de cette famille - les Marques - les chevaux s'ébattaient en liberté ... Tandis que désormais s'égrène cette litanie : «Combien cette maison doit être triste à trois heures de l'après-midi.»
Chacun de ses membres - joueur, rapace, drogué, homosexuel, bâtard, et jusqu'à la vieille servante, Mercília, sans compter les morts et ceux qui sont sur le point de mourir - livrent leur «voix» dans cette tragédie dont le rituel évoque tantôt l'opéra (où l'on meurt en chantant) et tantôt le déroulé d'une corrida (où l'on meurt sous les vivats).
Le titre, inspiré d'une vieille chanson de Noël et qu'on pourrait traduire par Quels sont ces chevaux dont on voit l'ombre en mer ? rappelle que, sur le domaine autrefois prospère de cette famille - les Marques - les chevaux s'ébattaient en liberté ... Tandis que désormais s'égrène cette litanie : «Combien cette maison doit être triste à trois heures de l'après-midi.»
17 et 18/06 : 20h30
MC93
Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis
1, bd Lénine
93000 Bobigny
Tél. : 01 41 60 72 72
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