une vidéo intéressante où l'on comprend une fois de plus ce paradoxe portugais, la dureté de la vie d'il n'y a pas si longtemps, un souvenir indélébile, une marque pugnace qui gronde encore au fond de la mémoire, la blessure d'une souffrance, pauvreté et soumission, et l'orgueil de la croissance des 20 dernières années, la fierté de s'en être sorti... Mais le Portugal doit-il s'enorgueillir de ne plus être incompétent ? D'apporter au citoyen le minimum basic (éducation, protection sociale, alimentation, insertion) ?
Le reportage se termine sur les mots d'un chirurgien qui vente les mérites du service (ouvert jusqu'à 16h... bon y'a des urgences opératoires qu'il évoque sans s'attarder... ne parlons par de l'efficacité, non surtout pas !) mais il va surtout vite parler du mérite au service, arguant qu'il n'y a pas de salaire égal à travail égal (on voit son positionnement), et prônant la méritocratie !
Hé bah on est pas sorti de l'auberge au Portugal !
Ce pays qui m'est si doux contraste tant avec ces relents d'autoritarisme, il y a comme un arrière goût qui m'indispose.
A fleur de peau...
Certains entendront peut-être avec ce document que le Portugal est entré dans le 21éme siècle, dans l'Europe et est comparable aux pays incarnant la démocratie, la richesse, la justice, qu'il faut continuer la course... Pourtant, je crois qu'on aborde pas les questions de fond et l'on traite les problèmes comme un médecin traite un symptôme sans s'intéresser à la cause, à l'histoire.
Ce galop en avant se fait dans un esprit hyper consumériste et super matérialiste, pour beaucoup de Portugais.
Quelle dommage de n'avoir pas su s'éduquer à la liberté...
une vidéo intéressante où l'on comprend une fois de plus ce paradoxe portugais, la dureté de la vie d'il n'y a pas si longtemps, un souvenir indélébile, une marque pugnace qui gronde encore au fond de la mémoire, la blessure d'une souffrance, pauvreté et soumission, et l'orgueil de la croissance des 20 dernières années, la fierté de s'en être sorti... Mais le Portugal doit-il s'enorgueillir de ne plus être incompétent ? D'apporter au citoyen le minimum basic (éducation, protection sociale, alimentation, insertion) ?
Le reportage se termine sur les mots d'un chirurgien qui vente les mérites du service (ouvert jusqu'à 16h... bon y'a des urgences opératoires qu'il évoque sans s'attarder... ne parlons par de l'efficacité, non surtout pas !) mais il va surtout vite parler du mérite au service, arguant qu'il n'y a pas de salaire égal à travail égal (on voit son positionnement), et prônant la méritocratie !
Hé bah on est pas sorti de l'auberge au Portugal !
Ce pays qui m'est si doux contraste tant avec ces relents d'autoritarisme, il y a comme un arrière goût qui m'indispose.
A fleur de peau...
Certains entendront peut-être avec ce document que le Portugal est entré dans le 21éme siècle, dans l'Europe et est comparable aux pays incarnant la démocratie, la richesse, la justice, qu'il faut continuer la course... Pourtant, je crois qu'on aborde pas les questions de fond et l'on traite les problèmes comme un médecin traite un symptôme sans s'intéresser à la cause, à l'histoire.
Ce galop en avant se fait dans un esprit hyper consumériste et super matérialiste, pour beaucoup de Portugais.
Quelle dommage de n'avoir pas su s'éduquer à la liberté...
Rédigé par : Paola | 01/04/2009 à 12:23