La grande vague d'immigration des années 1960, ce sont les Portugais. Ils sont 20 000 en 1959 et 800 000 en 1972 : la plus importante communauté immigrée en France. Ils vont construire nos autoroutes, nos villes, nos logements, bref, notre miracle économique. Carlos Batista, écrivain et traducteur, raconte les conditions difficiles de l'arrivée clandestine de son père en France. Il porte un regard critique sur les conditions d'accueil des portugais en France. Il décrit leur processus d'intégration dans la société française. Il évoque ses souvenirs, la « précarité matérielle » dans les bidonvilles, la honte et le mépris des autres enfants à l'école.
Yvonne,
Reitero o que já lhe disse há uns tempos atrás: o serviço público que está a prestar a Barroso, e Portugal em geral, é notável e impagável. É nos emigrantes e nos lusodescendentes que tenho encontrado os melhores e os mais subilmes exemplos de amor ao nosso país.
Rédigé par : Flávio Monte | 03/02/2009 à 19:37
obrigado Maria Yvone por estes pequenos grandes testemunhos, beijinho grande
Rédigé par : Herculano | 05/02/2009 à 02:53
Pardon si je m’immisce dans le débat de la luso descendance mais...
Juste un commentaire là-dessus et après je serai peut-être "banni". L'amour pour le Portugal signifie pour moi "vivre le c.. entre deux chaises". J'aime le Portugal parce que c'est là que son mes racines mais "saudade" est, pour moi comme une chaîne qui me "pèserait sur les ailes". Je n'en ai pas voulu depuis plus de 25 ans.
J'ai refusé très jeune de vivre comme mes parents : avec la nostalgie du Portugal et quand même bien content de revenir ici après eurs 4 ou 5 semaines de vacances annuelles. Je ne veux pas vivre avec le "só estou bem ande não estou... Só quero ir aonde não vou...".
Je respecte ceux qui vivent avec cette nostalgie mais en moi je ne le supporterais pas et serais déjà retourné définitivement vivre sur cette plage près de laquelle je suis né...
Le Portugal est une source d'inspiration pour moi, pas ma respiration. Dieu merci...
J'espère avoir bien ouvert le débat... A vous, maintenant.
Rédigé par : J.Earthwood | 05/02/2009 à 13:11
Tu ne seras pas « banni » rassures toi ! le débat est ouvert …
« Le Portugal est une source d'inspiration pour moi, pas ma respiration. Dieu merci... »
À cela je dirais : IDEM !
Je suis fière de mes racines, elles font partie de ce que je suis, en effet…
c'est une richesse et non un poids qui me «pèserait sur les ailes »
Mais mon pays c’est la France, et je l’aime.
Et pour ma part je n’ai pas le sentiment de vivre « le c…entre deux chaises ».
Mon blog est un journal de souvenirs, pas de « saudade ». .. Il n’y a aucune tristesse, ni regrets dans mes billets, juste envie d'un partage avec le lecteur d'images communes, de sons, d' instants de vie, simples et sincères … Une lusodescendante qui se rappele avec fierté et respect de ses racines.
Au plaisir de te lire
Rédigé par : yvonne | 05/02/2009 à 14:05
Bonjour, voilà qui est clair.
Excuse-moi d'avoir confondu souvenirs et saudade... Et puis, d'abord, de quoi je me mêle ?!...
Je vois des choses sur tes pages qui me parlent.
Bien sûr que j'adore le Portugal et sa "respiration"... Bien sûr que j'aime ce pays mais... je suis allé, il y a quelques années, à Chypre et j'ai adoré les gens... En 2007, je suis allé en Corse et je suis tombé amoureux de cette terre.
J’aime prendre le pouls des endroits par lesquels je passe et toujours essayer d’en adopter quelque chose.
Bien sûr que je serai très probablement au concert de Cristina Branco en Mars...
J’aime écrire en portugais aussi même si le français est ce qui me « parle » le plus spontanément.
Quoiqu’il en soit, pardonne cette petite provocation... et continuons d’échanger...
Belle journée à toi
Rédigé par : J.Earthwood | 09/02/2009 à 17:17